SOS JD en détresse...
Posté: Mer 01 Déc 2004 14:06
Bonjour à tous,
Voilà, je suis diplômé depuis quelques mois d'un DESS de Droit des Affaires et je me retrouve moi aussi confronté à la très mauvaise conjoncture en matière de débouchés...
Voici le film des mois qui viennent de s'écouler :
- Diplômé en juillet dernier, je sors de l'Université "plein" d'illusions (Le mythe est si bien entretenu : "Avoir un DESS de Droit des Affaires est un véritable sésame pour l'emploi..etc..."), enfin je précise que j'avais tout de même une idée assez précise (mais certainement encore bien éloignée de la réalité vu la suite) des difficultés qui attendent un JD en Droit particulièrement ces dernières années.
- Ayant effectué en Maîtrise de Droit des Affaires un stage d'un peu plus d'un mois dans un des bureaux d'une société d'Avocats bien connue ainsi qu'un stage de plusieurs mois au sein de la direction juridique d'un société d'assurances non moins connue dans le cadre de mon DESS, je pensais alors (fin août) pouvoir raisonnablement candidater à des postes de juriste d'entreprise junior en CDD.....
Première déconvenue : ce type de poste est très rare et même lorsque les recrutements sont ouverts aux débutants, l'afflux de candidature est tel (jusqu'à 100 candidatures / jour, la première semaine de parution de l'offre) que dans les faits, les recruteurs ne font "presque jamais" (ne jamais dire jamais) confiance à un JD et quelque part, je dois dire que je les comprends : ils ont, parmi les candidatures reçues, des dizaines de candidats ayant déjà plusieurs années d'expérience....
- Deuxième étape : je pense alors qu'il me faut plutôt rechercher un stage de plusieurs mois afin d'acquérir cette sacro-sainte expérience qui me fait apparemment tant défaut.
Je m'inscris donc à l'Université (eh oui sans conventions, point de salut) et prépare mon entourage au fait que je risque d'encore dépendre d'eux financièrement au cours des prochains mois (effectivement difficile de vivre avec une indemnité de stage, et encore quand il y en a une....)
Mes recherches débutent donc mi octobre et je suis assez confiant au début étant donné que je suis déjà diplômé, que j'ai malgré tout sur mon CV quelques expérences intéressantes, que je suis mobile et totalement disponible (puisque je ne vais pas en cours à côté) etc....
Mi-novembre pointe le bout de son nez et toujours rien à part un entretien au cours duquel je me suis vu signifier que mon profil était parmi les moins intéressants retenus et que je devais impérativement suivre une formation complémentaire et acquérir de l'expérience....(paradoxe: pour ce qui concerne l'expérience, si je candidate pour un stage, c'est bien ce que je pense faire mais si pour m'écarter de ce stage, on me reproche, entre autre, mon manque d'expérience... on tourne en rond !!)
Malgré tout, je ne perds pas espoir et continue à postuler aux offres pour lesquelles mon profil correspond le mieux, comme je l'ai d'ailleurs toujours fait puisque j'estime que lorsqu'une annonce indique clairement DEUX A TROIS ANS D'EXPERIENCE IMPERATIVEMENT, je pense qu'il est inutile, dans ma situation, d'y répondre.
- Dernière étape : Après avoir relancé une première fois la personne chargé du recrutement pour un stage et m'être ainsi laissé dire que mon profil pouvait intéresser l'entreprise, je me permets de relancer une nouvelle fois après quinze jours sans nouvelles (sachant que le recutement était urgent) et là j'apprends que les entretiens ont déjà eu lieu mais que seules les personnes habitant la région parisienne ont été retenues en raison du caractère urgent du recutement (sachant tout de même que j'avais précisé, lors de la première relance, que je pouvais très facilement me rendre et être hébergé à proximité de Paris ; j'ai d'ailleurs fait mon stage de DESS à PARIS pendant plusieurs mois...). Là où la situation devient presque comique c'est qu' un mois s'est écoulé entre l'envoi de ma candidature et cette réponse, on perçoit bien le caractère urgent du recrutement !!
Ma question est donc la suivante : comment faire, quand on est JD, pour enfin avoir un peu d'expérience sachant que toutes les portes se referment les unes après les autres pour des motifs plus ou moins valables ?
D'ailleurs, je ne parle même pas ici du fait que, de plus en plus, les stages n'ont même plus valeur d'expérience profesionnelle pour certains recruteurs...
Si l'un des membres du forum peut donc m'aider à comprendre la situation actuelle en matière de recrutement (au sens large donc y compris stages) des JD, je suis à l'écoute et tout conseil est le bienvenu.
Merci d'avance pour votre participation à ce post.
Voilà, je suis diplômé depuis quelques mois d'un DESS de Droit des Affaires et je me retrouve moi aussi confronté à la très mauvaise conjoncture en matière de débouchés...
Voici le film des mois qui viennent de s'écouler :
- Diplômé en juillet dernier, je sors de l'Université "plein" d'illusions (Le mythe est si bien entretenu : "Avoir un DESS de Droit des Affaires est un véritable sésame pour l'emploi..etc..."), enfin je précise que j'avais tout de même une idée assez précise (mais certainement encore bien éloignée de la réalité vu la suite) des difficultés qui attendent un JD en Droit particulièrement ces dernières années.
- Ayant effectué en Maîtrise de Droit des Affaires un stage d'un peu plus d'un mois dans un des bureaux d'une société d'Avocats bien connue ainsi qu'un stage de plusieurs mois au sein de la direction juridique d'un société d'assurances non moins connue dans le cadre de mon DESS, je pensais alors (fin août) pouvoir raisonnablement candidater à des postes de juriste d'entreprise junior en CDD.....
Première déconvenue : ce type de poste est très rare et même lorsque les recrutements sont ouverts aux débutants, l'afflux de candidature est tel (jusqu'à 100 candidatures / jour, la première semaine de parution de l'offre) que dans les faits, les recruteurs ne font "presque jamais" (ne jamais dire jamais) confiance à un JD et quelque part, je dois dire que je les comprends : ils ont, parmi les candidatures reçues, des dizaines de candidats ayant déjà plusieurs années d'expérience....
- Deuxième étape : je pense alors qu'il me faut plutôt rechercher un stage de plusieurs mois afin d'acquérir cette sacro-sainte expérience qui me fait apparemment tant défaut.
Je m'inscris donc à l'Université (eh oui sans conventions, point de salut) et prépare mon entourage au fait que je risque d'encore dépendre d'eux financièrement au cours des prochains mois (effectivement difficile de vivre avec une indemnité de stage, et encore quand il y en a une....)
Mes recherches débutent donc mi octobre et je suis assez confiant au début étant donné que je suis déjà diplômé, que j'ai malgré tout sur mon CV quelques expérences intéressantes, que je suis mobile et totalement disponible (puisque je ne vais pas en cours à côté) etc....
Mi-novembre pointe le bout de son nez et toujours rien à part un entretien au cours duquel je me suis vu signifier que mon profil était parmi les moins intéressants retenus et que je devais impérativement suivre une formation complémentaire et acquérir de l'expérience....(paradoxe: pour ce qui concerne l'expérience, si je candidate pour un stage, c'est bien ce que je pense faire mais si pour m'écarter de ce stage, on me reproche, entre autre, mon manque d'expérience... on tourne en rond !!)
Malgré tout, je ne perds pas espoir et continue à postuler aux offres pour lesquelles mon profil correspond le mieux, comme je l'ai d'ailleurs toujours fait puisque j'estime que lorsqu'une annonce indique clairement DEUX A TROIS ANS D'EXPERIENCE IMPERATIVEMENT, je pense qu'il est inutile, dans ma situation, d'y répondre.
- Dernière étape : Après avoir relancé une première fois la personne chargé du recrutement pour un stage et m'être ainsi laissé dire que mon profil pouvait intéresser l'entreprise, je me permets de relancer une nouvelle fois après quinze jours sans nouvelles (sachant que le recutement était urgent) et là j'apprends que les entretiens ont déjà eu lieu mais que seules les personnes habitant la région parisienne ont été retenues en raison du caractère urgent du recutement (sachant tout de même que j'avais précisé, lors de la première relance, que je pouvais très facilement me rendre et être hébergé à proximité de Paris ; j'ai d'ailleurs fait mon stage de DESS à PARIS pendant plusieurs mois...). Là où la situation devient presque comique c'est qu' un mois s'est écoulé entre l'envoi de ma candidature et cette réponse, on perçoit bien le caractère urgent du recrutement !!
Ma question est donc la suivante : comment faire, quand on est JD, pour enfin avoir un peu d'expérience sachant que toutes les portes se referment les unes après les autres pour des motifs plus ou moins valables ?
D'ailleurs, je ne parle même pas ici du fait que, de plus en plus, les stages n'ont même plus valeur d'expérience profesionnelle pour certains recruteurs...
Si l'un des membres du forum peut donc m'aider à comprendre la situation actuelle en matière de recrutement (au sens large donc y compris stages) des JD, je suis à l'écoute et tout conseil est le bienvenu.
Merci d'avance pour votre participation à ce post.