Formation, orientation et marché du travail ...

Sur l’ambiguïté des formations et du marché de l’emploi.
Il est certes bien difficile aujourd’hui pour un jeune de choisir la bonne orientation, comme il lui est délicat de fixer d’entrée le niveau d’études à atteindre pour accéder au marché de l’emploi.
Pas de formation = pas d’emploi. Ce n’est pas sorcier, ... mais pas réellement vrai. Pour ma part, ce ne sont pas les jeunes sans formation qui sont les plus difficiles à placer. Pourquoi ? Parce qu’ils sont assez mobiles, souples et qu’il existe actuellement une foultitudes de dispositifs leurs permettant d’accéder à l’emploi avec des formations totalement prises en charge par l’Etat, la Région ou autres organismes.
Pas assez de formation = postes limités en matière d’accès à l’emploi, mais également difficultés de progression dans sa carrière personnelle. Souvent difficultés de réorientation, etc. …
Formation trop ciblée = Limitation du nombre de postes. Et souvent manque d’imagination des recruteurs qui ne voient jamais loin sur le potentiel des candidats.
Formation de niveau supérieur = ????????????? Là c’est bien le problème … En réalité il convient pour des raisons statistiques de pousser énormément de jeunes vers des filières Universitaires ou des diplômes ouvrant la voie vers des carrières brillantes sur le papier, mais pas forcément très porteuses dans la réalité comme dans les faits…
Il est politiquement correct d’atteindre des quotas importants en matières de diplômes car cela présente nombre d’avantages : statistiques élevées du nombres de diplômés des études supérieures, retardement de l’âge d’entrée dans le monde professionnel (et c’est une réalité), a priori faciliter l’introduction sur le marché de l’emploi (même si c’est un leurre), etc. …
Pour les employeurs, une aubaine = trouver des personnes surdiplômées pour occuper des fonctions subalternes et minimiser l’impact sur les salaires (limitation naturelle de la masse salariale), disposer de ressources internes d’excellente qualité et surtout corvéables à souhait compte tenu des difficultés du marché actuel de l’emploi …
En réalité il n’existe pas de solution miracle en la matière et nul ne sait définir aujourd’hui le marché de l’emploi à l’objectif N +5.
Ce que l’on sait c’est que les seuls métiers en manques de main d’œuvre sont les métiers en complète désaffection de la part des jeunes (et moins jeunes) hôtellerie/restauration, bâtiment /BTP, etc. …
Même si le système est imparfait, mon seul et unique conseil aux jeunes c’est d’atteindre le niveau critique de formation pour atteindre le marché de l’emploi. Ensuite, il existe des dispositifs très performants en matière de professionnalisation et de spécialisation qui sont accessibles aux salariés et aux personnes soucieuses d’évoluer.
L’essentiel est de mettre ce fameux pied à l’étrier du monde professionnel, ensuite tout est ouvert ...
Encore une fois c'est un problème d'équilibre ...
Il est certes bien difficile aujourd’hui pour un jeune de choisir la bonne orientation, comme il lui est délicat de fixer d’entrée le niveau d’études à atteindre pour accéder au marché de l’emploi.
Pas de formation = pas d’emploi. Ce n’est pas sorcier, ... mais pas réellement vrai. Pour ma part, ce ne sont pas les jeunes sans formation qui sont les plus difficiles à placer. Pourquoi ? Parce qu’ils sont assez mobiles, souples et qu’il existe actuellement une foultitudes de dispositifs leurs permettant d’accéder à l’emploi avec des formations totalement prises en charge par l’Etat, la Région ou autres organismes.
Pas assez de formation = postes limités en matière d’accès à l’emploi, mais également difficultés de progression dans sa carrière personnelle. Souvent difficultés de réorientation, etc. …
Formation trop ciblée = Limitation du nombre de postes. Et souvent manque d’imagination des recruteurs qui ne voient jamais loin sur le potentiel des candidats.
Formation de niveau supérieur = ????????????? Là c’est bien le problème … En réalité il convient pour des raisons statistiques de pousser énormément de jeunes vers des filières Universitaires ou des diplômes ouvrant la voie vers des carrières brillantes sur le papier, mais pas forcément très porteuses dans la réalité comme dans les faits…
Il est politiquement correct d’atteindre des quotas importants en matières de diplômes car cela présente nombre d’avantages : statistiques élevées du nombres de diplômés des études supérieures, retardement de l’âge d’entrée dans le monde professionnel (et c’est une réalité), a priori faciliter l’introduction sur le marché de l’emploi (même si c’est un leurre), etc. …
Pour les employeurs, une aubaine = trouver des personnes surdiplômées pour occuper des fonctions subalternes et minimiser l’impact sur les salaires (limitation naturelle de la masse salariale), disposer de ressources internes d’excellente qualité et surtout corvéables à souhait compte tenu des difficultés du marché actuel de l’emploi …
En réalité il n’existe pas de solution miracle en la matière et nul ne sait définir aujourd’hui le marché de l’emploi à l’objectif N +5.
Ce que l’on sait c’est que les seuls métiers en manques de main d’œuvre sont les métiers en complète désaffection de la part des jeunes (et moins jeunes) hôtellerie/restauration, bâtiment /BTP, etc. …
Même si le système est imparfait, mon seul et unique conseil aux jeunes c’est d’atteindre le niveau critique de formation pour atteindre le marché de l’emploi. Ensuite, il existe des dispositifs très performants en matière de professionnalisation et de spécialisation qui sont accessibles aux salariés et aux personnes soucieuses d’évoluer.
L’essentiel est de mettre ce fameux pied à l’étrier du monde professionnel, ensuite tout est ouvert ...
Encore une fois c'est un problème d'équilibre ...