Des femmes et du travail !

Et voilà mon coup de gueule habituel …
Je sais, ce n’est pas très constructif, mais cela fait du bien de râler un peu
Voilà, force est de constater que les filles sont légion en fac de droit : la branche a d’ailleurs la réputation de se féminiser à vitesse grand V… Mais, jeunes diplômées FILLES, savez-vous ce qui vous attend dans le monde du travail ????
Déjà une discrimination à l’embauche surtout quand se profile le cap des 25/30 ans.
Voilà ce qu’on entend quand il est question d’embaucher une fille :
Elle est célibataire, c’est une frustrée, dépressive…
Vivant en couple : elle attend d’être en CDI pour faire un môme
Elle a déjà des enfants : elle va en avoir d’autres ou elle va s’absenter au moindre rhume (j’entends encore cela à mon sujet alors que je n’ai manqué que 2 jours l’année dernière pour une varicelle et que je martèle à mon directeur que j’ai la crêche, 2 mamies et 2 nounous pour me relayer en cas de pépin)
Une fois embaûchée (ouf !)…
Si elle travaille en libéral et qu’à 30 ans il lui prend l’idée totalement saugrenue et contre-nature d’avoir un enfant : il faut qu’elle s’attende à gagner moins que le SMIC pendant 2 ans. Et devoir reconquérir ses galons à son retour (fatiguée ou non)…
Si elle est salariée, il faut qu’elle s’attende à voir un brutal coup de frein à sa progression en entreprise entre 30 et 35 ans tandis que ces collègues hommes continueront leur bonhomme de chemin.
Il faudra qu’elle fasse preuve de 2 fois plus de rigueur, car on mettra plus facilement sa parole en doute.
Il faudra qu’elle s’habitue à supporter les remarques condescendantes et paternalistes de vieux grigous (ils appellents cela la galanterie). Remarque : qu’on me tienne la porte en sortant je m’en fous, je sais le faire.
J’ajoute, jeunes diplômées filles, qu’il se murmure par ci par là que c’est à cause de vous que la profession se dévalorise. Alors qu’un avocat, que diable ! Cela doit être viril, combattif… Ah oui, c’est vrai, les femmes sont plus psychologues : elles sont très bonnes pour régler les affaires de famille, pour s’occuper des cas sociaux. Mais l’argent, le pouvoir, la négociation, c’est une affaire de mecs, quoi ! Il faut avoir des c… pour cela.
Mais pour affronter toutes les difficultés décrites plus haut, il en faut aussi, non ?
J’ajoute que personne ne viendra vous féliciter parce que vous avez réussi en une journée à : assurer une négociation en téléconférence à Londres + rédiger les conclusions du Grand Avocat Bidule + licencier une nounou incapable + conduire le petit dernier à sa visite médicale pour son rappel BCG + passer au pressing + faire décongeler un Findus à 22h juste avant de vous écrouler sur le canapé.
Si quelqu’un me répond que ce sont là des lieux communs, un mauvais pastiche de l’édito de « ELLE », je lui réponds que c’est MON QUOTIDIEN.
Alors bien sûr, il y a les supers nanas qui gèrent tout à 100 % : j’en ai croisé quelques unes sur « Envoyé Spécial » l’autre jour … mais dans la vie de tous les jours, jamais.
Par contre, des filles frustrées oui : celles qui macèrent dans un congé parental plus au moins consenti, celles qui flippent de ne pas avoir d’enfant à 35 ans, celles qui divorcent parce que trop c’est trop et que leur mec ne supporte plus d’être marié à une nana crevée 24h/24h…
Alors courage les filles : le sexe fort c’est nous !
P.S. J’adooore les hommes, je leur reproche juste, de ne pas toujours se rendre compte du boulot que nous abattons !
Amitiés
Bess
Je sais, ce n’est pas très constructif, mais cela fait du bien de râler un peu

Voilà, force est de constater que les filles sont légion en fac de droit : la branche a d’ailleurs la réputation de se féminiser à vitesse grand V… Mais, jeunes diplômées FILLES, savez-vous ce qui vous attend dans le monde du travail ????
Déjà une discrimination à l’embauche surtout quand se profile le cap des 25/30 ans.
Voilà ce qu’on entend quand il est question d’embaucher une fille :
Elle est célibataire, c’est une frustrée, dépressive…
Vivant en couple : elle attend d’être en CDI pour faire un môme
Elle a déjà des enfants : elle va en avoir d’autres ou elle va s’absenter au moindre rhume (j’entends encore cela à mon sujet alors que je n’ai manqué que 2 jours l’année dernière pour une varicelle et que je martèle à mon directeur que j’ai la crêche, 2 mamies et 2 nounous pour me relayer en cas de pépin)
Une fois embaûchée (ouf !)…
Si elle travaille en libéral et qu’à 30 ans il lui prend l’idée totalement saugrenue et contre-nature d’avoir un enfant : il faut qu’elle s’attende à gagner moins que le SMIC pendant 2 ans. Et devoir reconquérir ses galons à son retour (fatiguée ou non)…
Si elle est salariée, il faut qu’elle s’attende à voir un brutal coup de frein à sa progression en entreprise entre 30 et 35 ans tandis que ces collègues hommes continueront leur bonhomme de chemin.
Il faudra qu’elle fasse preuve de 2 fois plus de rigueur, car on mettra plus facilement sa parole en doute.
Il faudra qu’elle s’habitue à supporter les remarques condescendantes et paternalistes de vieux grigous (ils appellents cela la galanterie). Remarque : qu’on me tienne la porte en sortant je m’en fous, je sais le faire.
J’ajoute, jeunes diplômées filles, qu’il se murmure par ci par là que c’est à cause de vous que la profession se dévalorise. Alors qu’un avocat, que diable ! Cela doit être viril, combattif… Ah oui, c’est vrai, les femmes sont plus psychologues : elles sont très bonnes pour régler les affaires de famille, pour s’occuper des cas sociaux. Mais l’argent, le pouvoir, la négociation, c’est une affaire de mecs, quoi ! Il faut avoir des c… pour cela.
Mais pour affronter toutes les difficultés décrites plus haut, il en faut aussi, non ?
J’ajoute que personne ne viendra vous féliciter parce que vous avez réussi en une journée à : assurer une négociation en téléconférence à Londres + rédiger les conclusions du Grand Avocat Bidule + licencier une nounou incapable + conduire le petit dernier à sa visite médicale pour son rappel BCG + passer au pressing + faire décongeler un Findus à 22h juste avant de vous écrouler sur le canapé.
Si quelqu’un me répond que ce sont là des lieux communs, un mauvais pastiche de l’édito de « ELLE », je lui réponds que c’est MON QUOTIDIEN.
Alors bien sûr, il y a les supers nanas qui gèrent tout à 100 % : j’en ai croisé quelques unes sur « Envoyé Spécial » l’autre jour … mais dans la vie de tous les jours, jamais.
Par contre, des filles frustrées oui : celles qui macèrent dans un congé parental plus au moins consenti, celles qui flippent de ne pas avoir d’enfant à 35 ans, celles qui divorcent parce que trop c’est trop et que leur mec ne supporte plus d’être marié à une nana crevée 24h/24h…
Alors courage les filles : le sexe fort c’est nous !

P.S. J’adooore les hommes, je leur reproche juste, de ne pas toujours se rendre compte du boulot que nous abattons !

Amitiés
Bess