LE FORUM DES MEMBRES DU VILLAGE

Ton constat est juste...

Ton choix de réorientation est définitif?

Je dois avouer qu'après 4 ans à galérer de CDD en Intérim, j'y pense également...

Bien sûr, tout est question d'opportunités...

Le marché de l'emploi dans notre domaine est difficile, c'est un fait, c'est bien aussi de prévenir les étudiants qui se font parfois des illusions!

Ton choix de réorientation est définitif?

Et bien... je préfèrerais répondre de manière claire et définitive, mais pour cette fois ce sera une réponse de normand... hélas pour moi, je cultive un certain esprit de contradiction... .

Une partie de moi disant " le droit c'est ch[BIIIIIIIIP !!!] ", et l'autre rétorquant " dans ce cas, tu vas faire quoi à la place... hé oui, gros malin, tu ne sais toujours pas ce que tu veux faire... et la question t'angoisse... . "

Le marché de l'emploi dans notre domaine est difficile, c'est un fait, c'est bien aussi de prévenir les étudiants qui se font parfois des illusions!

Je dirais même plus : " qui se font souvent des illusions " ... .

Bonjour Thoni,
Je voudrais ajouter mon témoignage à la longue liste des personnes qui pensent avoir fait le mauvais choix de carrière professionnelle ...
Je suis avocat depuis deux ans et je me rends compte que cette profession, bien que j'y réussisse, ne m'apporte pas énormément de satisfaction.
Je pense aussi que le droit n'est finalment pas le domaine qui me corresponde. C'est dur de s'en rendre compte et de se l'avouer, après autant d'années d'études et d'efforts. C'est également difficile de chercher un nouveau domaine d'activité. Depuis des mois, je passe d'une idée à l'autre. En ce moment, je m'intéresse aux métiers ayant trait aux monuments historiques... mais autant dire que ma formation ne me servirait à rien ...
Vous l'aurez compris, je suis tout aussi perdu que vous.
Bon courage

est-ce qu'un bilan de compétence, ne peut pas vous aider à voir plus clair?

Bonsoir,

J'ai validé ma licence de droit à rennes 1 et je vais m'orienter vers un master 1 en droit des affaires. Voilà en lisant les postes de ce sujet, je m'inquiète quant à mon avenir étant donné que j'aimerai me dirigé vers le métier d'avocat d'affaires. Je m'aperçois de plus en plus dans la vie qu'il faut savoir vivre de l'instant et quand je vois le nombre de témoignages sur internet qui disent que travailler 70h par semaine est la norme quant on est avocat d'affaires eh bien je dois m'inquiéter. Je suis d'accord de travailler 70h par semaine si c'est pour un salaire qui dépassera dans les dix ans qui suivent mon installation les 9000 euros. Or j'ai le sentiment que l'on travaille 70 heures par semaine pour un salaire de 4000 5000 euros et là j'estime que la qualité de vie n'est pas au rendez-vous. Y'a une question qui me turlupine la tête depuis quelques temps, et cette question est liée essentiellement à la rémunération d'un "avocat d'affaires". Quel est le salaire moyen d'un avocat d'affaires dans un petit, moyen cabinet et ensuite dans un gros cabinet? Quel rémunération a-t'il dans un cabinet moyen en province et pour quelle durée de travail hebdomadaire? Enfin y'a autre chose qui me gêne, en flirtant sur internet j'ai l'impression que les salaires annuels au bout de 10 ans d'expériences dans la profession peut -être mirobolant et atteindre les 150 000 annuels voir beaucoup plus mais cela à mon avis n'est pas accessible à un avocat d'affaires dans un cabinet moyen. Pour moi seules les formations de droit des affaires dans une université prestigieuse suivie de HEC ou des 4 grandes parisiennes peuvent permettre l'accès et encore à ces rémunérations incroyables. Parce-que faut pas oublier que y'a la concurrence internationale derrière et je ne crois absolumment pas que dans sa carrière, un avocat d'affaires sortant d'une faculté de province sans grandes écoles derrières ou sans être passé par le barreau puisse penser atteindre des postes aussi rémunérés que cela. Finalement je trouve cela triste, même pour moi, de faire en sorte que l'argent soit une fin et non un moyen. A quoi bon gagner des tonnes si on a pas le loisir de les dépenser sans tomber dans l'utraconsumérisme compulsif. Bon après pour pas qu'il y ait de malentendu, je confirme qu'un salaire de 4000 5000 euros par mois est très bon mais je préfèrerai gagner 3000 ce qui est très bien aussi et avoir beaucoup plus de temps libre. Voilà j'aimerai qu'on me réponde et qu'on m'apporte plus de témoignage, moi pauvre hère errante dans le champ immense de l'orientation..

bonsoir

C'est quoi les 4 grandes parisiennes ?

je nne pesne pas que l'on gagne 4000-5000 euros par mois comme "avocat d'affaires" (je n'aime pas vraiment cette expression). Je n'y connais pas grand chose, mais il faut compter les charges et tout.

Bref, que dire : c'est un sujet récurrent sur le forum. Savoir si une école de commerce ainsi que faire une faculté parisienne permet d'avoir un meilleur poste plus tard n'est pas une vérité absolue loin de là.
Certains ont ce genre de profil autour de moi (en plus d'un LLM de New York), et leur destin est sinistre. Ils n'arrivent même pas à avoir un stage. Peut être sont ils vus comme d'éternels étudiants, je n'en sais rien.

Alors que faire quand les rumeurs se contredisent ? Je pense que la meilleure façon est de faire le plus de stages possibles pour découvrir ce que l'on aime.
tu sais, j'ai fait absoluement toutes les professions juridiques en stage, en France comme à l'étranger, avant de découvrir ce que je voulais faire vraiment. Ca permet de commencer à se construire un objectif professionnel auquel on apporte des briques chaque jour. Par exemple, je bosse sur mon mémoire de M2/LLM déjà alors que je devrai le commencer que dans un an normalement.

Ensuite, il faut croire en son but. je suis persuadé que grâce à ton parcours en faculté, tu trouveras ta voie.

au fond, ce n'est pas si compliqué selon moi. Il faut saisir son rêve à pleines mains et s'entraîner dur pour le réaliser. Peu importe ce que les gens disent, c'est ta volonté que tu imposeras aux yeux du monde qui tracera ton chemin.

Bon courage

amitiés

Bonjour,

Je suis en M2 droit du travail et actuellement en stage de fin d'études dans la DRH d'une grande entreprise à Paris.

Je me reconnais totalement dans la situation de Thony; j'ai moi aussi eu la tête dans le guidon pendant mes études (même si j'ai toujours eu des doutes), parce que c'est grisant de réussir, de passer les diplômes un par un, de se prouver qu'on peut y arriver. Décision immature? Peut être, mais sans assez d'"expérience" dans la vie, on a de fortes chances de l'être! Décision tardive? Je suis un peu étonnée de ce commentaire, car le "fil de la vie" est propre à chacun et il n'y a pas d'âge pour ouvrir les yeux!

Malheusement, après avoir reculé pour mieux sauter, mes études ont un goût amer...

Je m'ennuie ferme pendant mon stage, et ce, depuis les premiers jours... A tel point qu'un peu comme Thony (et sans pour autant être déprimée), je guette le repas de midi, puisque c'est le meilleur moment de la journée! j'en arrive à être pathétique... Pour autant, je veux être sûre de mes choix. C'est pourquoi j'ai décidé de commencer à chercher du boulot, pour voir, pratiquer, gagner de l'argent (le mériter!), et réfléchir ensuite à une (éventuelle) reprise d'études. J'ai encore 22 ans et je pense que j'ai un peu de temps devant moi.

J'aimerais notamment expérimenter un travail dans une PME pour voir si la faille ne se trouve pas dans la taille (et donc l'esprit) de l'entreprise. A mon avis, ce critère peut jouer dans pas mal de déconvenues, y compris dans celle de Thony.

Pour autant, je sens bien que je ne m'éclate pas vraiment, ,n'étant pas une passionnée du métier... C'est pourquoi, devant les mises en garde certainement légitimes de participants au forum (sur les métiers d'infographistes, instits, etc.), je pense que lorsqu'on est intéressé par quelquechose, il faut tenter le coup... Je voulais être journaliste, et quand j'ai lu les livres "l'étudiant" "onisep" et autres... j'ai renoncé sans même essayer! Paradoxalement, parfois, il faut mieux ne pas savoir tout sur une profession et croire en sa chance (au moins la spontanéité y est!).

Tout mon soutien à Thony et aux autres dans le même cas,

Cordialement,

A tout hasard, connaîtriez vous des juristes qui se sont convertis dans la psychologie? (voire psychologie du travail?).

Sont-ils passés par la formation continue, ou initiale? Dans le dernier cas, ont-ils eu besoin de tout recommencer à zéro?

Bien cordialement et merci d'avance.

A tout hasard, connaîtriez vous des juristes qui se sont convertis dans la psychologie? (voire psychologie du travail?).

Sont-ils passés par la formation continue, ou initiale? Dans le dernier cas, ont-ils eu besoin de tout recommencer à zéro?

Bien cordialement et merci d'avance.

Si tu veux allier le droit a la psycho, penches toi sur la criminologie. En France c'est aparament bouché, mais il parait que le Quebec offre plein d'opportunités en la matiere, et que beaucoup de francais se trouvent la-bas, et s'éclatent.

Pour les post just avant, je vous entend dire que le marché du travail dans le droit est difficile. Ca me fait un peu peur car j'entre en septembre en L1 de droit^^

Perso j'ai choisi cette branche pour 2 raisons: d'une part les voix porteuses sont resérvées aux gens tres matheux ou tres pistonnée (j'exagere un peu mais on est pas loin de la réalité)
D'autre part parsque si le domaine du droit en lui meme est parfois bouché, cette filiere permet de se recycler "facilement", et de passer des concours.

Bonjour,

Connaîtriez-vous des métiers qui associent le droit et l'histoire, hormis prof d'histoire du droit?

Merci.
(signé: un rescapé du droit qui cherche à en sortir)