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MessagePosté: Lun 30 Jan 2006 12:51
de Shogun
Bonjour Thoni,

je comprends parfaitement ta situation, même si je ne la vis pas vraiment, car j'adore mon travail de juriste.
Mon rêve a toujours été de faire du cinéma, et d'ailleurs avant d'aller en fac, je faisais déjà des films en amateur avec mes amis, avec mon petit camescope.
Arrivé en fac de droit, je voulais travailler dans le milieu du cinéma, et c'est très naturellement que je me suis tourné vers la propriété intellectuelle, tout en continuant de rêver de cinéma.
Mais en connaissant bien le milieu artistique, je me rendais compte également de la précarité dans ce milieu. Alors, je préférais l'idée de travailler dans le cinéma, plutot que d'en faire, car je ne voulais pas finir dans un boulot où j'aurais à me demander à chaque fin de mois, comment payer mon loyer et nourrir mes enfants.
J'ai finalement fini dans le droit des NTIC (le milieu de la PLA étant complètement bouché et quasi-exclusivement parisien), et je m'épanouis complètement dans mon boulot. Même si tout comme toi, je fais des heures sup qui ne me sont pas payées (et que je ne gagne pas non plus ce que je pouvais espérer), je prends le temps de faire autre chose à côté.
Je suis d'ailleurs dans une association qui fait des courts métrages en amateurs; Je vois comment les gens qui sont avec moi, galèrent pour trouver ne serait-ce qu'un petit job dans le milieu du cinéma et ce milieu est loin d'^tre aussi fun qu'on ne pourrait le croire;
C'est je pense grâce à cette activité, que je ne me sens pas frustré artistiquement.


Te reconvertir dans le graphisme ? Je te le déconseillerais, car j'ai de nombreux amis graphistes qui sont en recherche d'emploi depuis des mois et des mois. Je crois que je rencontre au moins une fois par mois un graphiste au chômage ou qui essaie de se lancer en freelance sans succès. Pour ceux qui trouvent du travail, ils ne s'épanouissent pas dans ce qu'ils font, car ils se retrouvent souvent simples executants, et ne peuvent finalement pas exprimer leurs idées artistiques.

Mon avis : change de boulot, essaie de te trouver quelque chose qui ne te déplaise pas, même si ça ne correspond pas à ta passion. Un métier pour lequel tu n'auras pas à faire des heures sup à n'en pas finir, même si c'est moins bien payé, pour que tu puisses prendre le temps en dehors de tes heures de travail, de tourner des films, d'écrire, de faire du graphisme, le plus librement possible....

MessagePosté: Lun 30 Jan 2006 17:11
de Dams
Shogun: j'ai fait le même calcul que toi (mais moi c'est la musique et la littérature au départ). Mais contrairement à toi je suis au chômage depuis un mois :lol: :lol:

(Foutu amendement de l'assemblée nationale :lol: )

MessagePosté: Lun 30 Jan 2006 17:57
de gomontfred
Je voulais devenir écrivain. A défaut de best-seller je prépare un mémoire. ;)

les niches

MessagePosté: Lun 30 Jan 2006 19:03
de Jean Marc Cheze
Faire des articles jurididique pour des sociétés d'édition c'est super.
Par exemple j'en connais qui se font 15000 euros en travaillant sur une année 2 mois environ.
Le courtage de tableaux dans le Lubéron par exemple, certains lancent des peintres et travaillent très peu avec un contrat juridique adapté qu'ils ont su négocier et rédiger.
J'ai un copain juriste qui a cette activité.
Le rachat de voiture sans argent, une DS Chapron décapotable usine s'achetait 100 000 F en 2000 et peut valoir 250000 aujourd'hui .Il existe encore des voitures qui vont prendre de la valeur et rapidement .Par exemple c'est trop tard mais les séries spéciales des SM version 4 portes , cabriolets valent une fortune type mylord en 2 ans on double la mise. Un juriste malin peut emprunter avec un remboursement avec un décalage d'un an.Les 23 injection prestige en DS avec glace de séparation ont doublé en valeur en deux ans.Celle de philippe Bouvard était à vendre , elle vaut 50 000 euros à mon avis.
Dans le droit acheter des biens mobiliers spécifiques par ex les maisons de Gardien dans lesgrosses propriétés en limite , il y en a qui ont fait fortune avec cà avec une agence immobilière spécialisée.
Autre technique faire du Droit mais à l'étranger avec des dossiers sur la France
Autre piste par exemple organiser des activités spécifiques pour les juristes , il y a une jurist cup(voile) par exemple.
Enfin enseigner le droit à des catégories spécifiques de population , en ayant un n° d'agrément.
On peut facilement se faire 1000 euros par jour si on a une compétence dans une niche ex le cautionnement.
Cordialement

MessagePosté: Lun 30 Jan 2006 19:19
de gomontfred
Et un spécialiste des indemnités liées à la rupture du contrat de travail, ça intéresserait quelqu'un ? :D

MessagePosté: Mar 31 Jan 2006 20:01
de thoni
J'adore ton humour...! Et un juriste en droit du travail cherchant à se reconvertir? Quelqu'un est intéressé? :D
Toutes les idées sont bonnes à prendre je crois, et surtout dans mon cas!
J'ai postulé à Starbuck coffee en tant que juriste car il faut s'y résigner !!! mais ils ne veulent pas de moi alors que j'adore cette boîte et que j'ai rédigé "the" lettre de motivation. :? J'aurai besoin d'aller me faire dorer la pilule quelques jours afin de reprendre du poil de la bête... 8)
courage à vous tous, on y arrivera c'est sûr, le bonheur est très proche!

Re: les niches

MessagePosté: Ven 02 Mai 2008 20:42
de YongXu
Jean Marc Cheze a écrit :Autre technique faire du Droit mais à l'étranger avec des dossiers sur la France


Bonjour

Pourriez vous développer cette idée s'il vous plait ?Voulez vous dire consultant juridique pour les français investissant à l'étranger ?
Merci

MessagePosté: Ven 02 Mai 2008 20:57
de gomontfred
Si vous avez un bon plan pour un juriste spécialisé en droit du travail à l'étranger, je suis preneur au fait.

MessagePosté: Ven 02 Mai 2008 21:50
de Umbreone
En droit du travail français ?

MessagePosté: Dim 01 Juin 2008 23:13
de Charles72
Bonsoir à tous.

Dans la série, " le droit, c'est la loose ", permettez-moi de me défouler un peu hic et nuc.

J'ai au compteur sept années d'études de droit - ayant redoublé les deux premières années - avec au final une spécialisation en droit de l'environnement.

Je n'ai pas suivi ce cursus par passion, c'est surtout que je ne savais pas quoi faire après le BAC... mais soyons justes, tout n'est pas à jeter dans cette période, certaines choses m'ont intéressées et ont été bénéfiques pour mes neurones.

Puis comme tout le monde ou presque, je me suis retrouvé dans l'arène de la recherche d'emploi sans savoir comment m'y prendre.

Et me voilà 20 mois plus tard... la culpabilité et l'écoeurement sont au top. La pression parentale plus que pesante.

Que faire ? Reprendre le chemin de la fac' pour se lancer dans une spécialité qui marche comme le droit des affaires, même si celle-ci ne m'attire pas ? Et alors que j'en ai assez des études et qu'à la sortie, je risque de me retrouver avec le même problème de manque d'expérience... .

" Qu'avez vous fait pendant tout ce temps ?" Demandent les recruteurs. Si nous vivions dans un monde un tant soit peu sain d'esprit, nous répondrions " Je cherchais un poste, c'te question ! ".

Conséquence ? Il va falloir me mettre en quête d'une formation, de préférence courte, en espérant choisir quelque chose où le travail ne manque pas... il paraît que les formations de l'AFPA sont très bien, si quelqu'un les connaît... . Formation en-dehors du droit, cela va sans dire.

En tout cas, amis étudiants, surtout, sachez précisément ce que vous voulez faire le plus vite possible ! Et préparez vous à la sortie de la fac' ! Pour ne pas vivre cela !