Collaboration pour une salariée devenue avocate (et maman)

Bonjour,
Je parcours souvent ce site mais je n'y ai encore jamais participé. Aujourd'hui, je viens de vivre une expérience assez douloureuse que je souhaiterais partager avec vous.
JE fais parti de ceux qui ont décidé de passer le CAPA et d'embrasser la profesion d'avocat après avoir exercé pendant plus de 6 ans, dans une maison d'édition juridique en tant que rédactrice juridique. Armée de courage et "d'illusions", j'ai tout en continuant à travailler, suivi les cours de l'IEJ, réussi l'examen d'entrée du CRFPA de Paris, puis j'ai fais l'école de formation du Barreau de PAris de PAris en régime salarié (cours tous les soirs après une journée de travail) et enfin me voilà avec le CAPA en poche auquel je peux ajouter un DEA de droit privé et un DESS de juriste d'affaires. Cette belle aventure m'a valu un licenciement (mon employeur n'appréciant pas ma volonté de devenir avocate) et aussi un emploi du temps plus que fou dans lequel restait peu de temps pour profiter de mes enfants (et oui, j'en ai deux). Comme quoi, être salarié, mère et étudiante puis avocate, tout est possible. Du moins, c'est ce que je pensait...
En effet, je cherche depuis décembre une collaboration. Les entretiens passés avec des cabinets m'ont permis de constater que, dans cette profession que j'imaginais tournée vers les autres et ouverte d'esprit, les choses ne sont pas si simples.
Avoir été salarié semble être pour de nombreux cabinets, un véritable obstacle à l'intégration dans une profession libérale. Etre mère et avocate relève, pour d'autres de la pure folie. Avoir 35 ans et se donner les moyens de faire ce que l'on a envie de faire est de l'insouciance... Et j'en passe...
C'est navrant mais malheureusement, cela ne s'arrête pas là.
Je suis contactée par une avocate mardi matin, nous signons un contrat de collaboration mardi après-midi. Je débute dans son cabinet, mercredi après midi. Jequitte ce cabinet, jeudi midi. Record battu pour la collboration la plus courte sur le barreau parisien !!! Le motif est simple : le contrat conclu prévoyait une retrocession d'honoraires au tarif UJA 1ère année pour un plein temps ( malgré mes sept d'expériences professionnelles, mais il faut bien prêter serment et tout changement d'activité comporte un risque). Après deux heures de présence, Maître X... me demande sans complexe, de faire un plein temps comme convenu mais qui sera payé un mi-temps, au motif que malgré mes indéniables compétences au fond, je n'ai pas encore prété serment et il lui faire faire appel à des vacataires pour certains de ses dossiers.
Je suis partie et me voilà de nouveau à la recherche d'une activité. Mais surtout, je suis déçue. Je ne pensais pas que la jungle du Barreau était occupée par des êtres sans notion sur les principes déontologiques qui encadrent la profession. Je me demande même aujourd'hui, si l'investissement personnel et familial que j'ai fourni pour en arriver là en valait vraiment la peine.
Bon courage à tous dans vos recherches et surtout, ne laisser personne s'attaquer à votre dignité en acceptant ce qui est inacceptable.
Je parcours souvent ce site mais je n'y ai encore jamais participé. Aujourd'hui, je viens de vivre une expérience assez douloureuse que je souhaiterais partager avec vous.
JE fais parti de ceux qui ont décidé de passer le CAPA et d'embrasser la profesion d'avocat après avoir exercé pendant plus de 6 ans, dans une maison d'édition juridique en tant que rédactrice juridique. Armée de courage et "d'illusions", j'ai tout en continuant à travailler, suivi les cours de l'IEJ, réussi l'examen d'entrée du CRFPA de Paris, puis j'ai fais l'école de formation du Barreau de PAris de PAris en régime salarié (cours tous les soirs après une journée de travail) et enfin me voilà avec le CAPA en poche auquel je peux ajouter un DEA de droit privé et un DESS de juriste d'affaires. Cette belle aventure m'a valu un licenciement (mon employeur n'appréciant pas ma volonté de devenir avocate) et aussi un emploi du temps plus que fou dans lequel restait peu de temps pour profiter de mes enfants (et oui, j'en ai deux). Comme quoi, être salarié, mère et étudiante puis avocate, tout est possible. Du moins, c'est ce que je pensait...
En effet, je cherche depuis décembre une collaboration. Les entretiens passés avec des cabinets m'ont permis de constater que, dans cette profession que j'imaginais tournée vers les autres et ouverte d'esprit, les choses ne sont pas si simples.
Avoir été salarié semble être pour de nombreux cabinets, un véritable obstacle à l'intégration dans une profession libérale. Etre mère et avocate relève, pour d'autres de la pure folie. Avoir 35 ans et se donner les moyens de faire ce que l'on a envie de faire est de l'insouciance... Et j'en passe...
C'est navrant mais malheureusement, cela ne s'arrête pas là.
Je suis contactée par une avocate mardi matin, nous signons un contrat de collaboration mardi après-midi. Je débute dans son cabinet, mercredi après midi. Jequitte ce cabinet, jeudi midi. Record battu pour la collboration la plus courte sur le barreau parisien !!! Le motif est simple : le contrat conclu prévoyait une retrocession d'honoraires au tarif UJA 1ère année pour un plein temps ( malgré mes sept d'expériences professionnelles, mais il faut bien prêter serment et tout changement d'activité comporte un risque). Après deux heures de présence, Maître X... me demande sans complexe, de faire un plein temps comme convenu mais qui sera payé un mi-temps, au motif que malgré mes indéniables compétences au fond, je n'ai pas encore prété serment et il lui faire faire appel à des vacataires pour certains de ses dossiers.
Je suis partie et me voilà de nouveau à la recherche d'une activité. Mais surtout, je suis déçue. Je ne pensais pas que la jungle du Barreau était occupée par des êtres sans notion sur les principes déontologiques qui encadrent la profession. Je me demande même aujourd'hui, si l'investissement personnel et familial que j'ai fourni pour en arriver là en valait vraiment la peine.
Bon courage à tous dans vos recherches et surtout, ne laisser personne s'attaquer à votre dignité en acceptant ce qui est inacceptable.