Désespoir pour trouver une collaboration

Bonjour,
Je suis titulaire du CAPA depuis novembre 2005 et d'un troisième cycle en droit de la propriété intellectuelle, et je n'ai toujours pas trouvé de collaboration.
Il est vrai que je n'ai pas recherché entre décembre et mars, voulant m'accorder quelques mois de repos pour reprendre en pleine forme. Mais après quatre mois de recherche, rien ! La profession ne veut manifestement pas m'accueillir...
Lorsque je postule pour une collaboration en droit de la PI, on me dit que le cabinet ne recrute plus. Lorsque je postule pour intégrer un cabinet généraliste, on me répond directement ou indirectement que si je suis spécialisé en PI, c'est pour exercer dans ce domaine et que je ne suis pas apte à être un avocat généraliste... Pire lorsque je postule pour un poste en droit social ou droit de la famille : on préfère des titulaires de troisième cycle dans ces domaines.
Je regarde les annonces sur le village de la justice, et qu'est-ce que je constate ? Il n'y a quasiment que des offres en droit fiscal et droit des sociétés : les veinards ceux-là. Quand une annonce à peu près dans mon domaine se présente, on demande un bilingue ou encore une expérience de 2 ans...
J'ai tenté juriste d'entreprise, aucune réponse favorable.
Mes candidatures sont travaillées, joliment rédigées, je me présente gaiement aux entretiens, je parviens à placer une phrase sans bégayer, je fais ressentir ma motivation à l'employeur, mais au final : rien !
Plus le temps passe, plus cela devient suspect aux yeux des cabinets.
Aujourd'hui, je n'ai que le RMI comme ressource avec une petite allocation logement.
Quand bien même une collaboration est trouvée, il faut la garder. Je connais trois anciens camarades qui, au bout de trois mois environ, ont cessé leur collaboration. Oui, une vie professionnelle impitoyable, avec une multitudes d'avocats hautains, vaniteux, égocentriques voire psychopathes. Car il faut le dire, dans cette profession, beaucoup en tiennent vraiment une couche !
Me voici donc dans une situation très très délicate, et le pire c'est que je ne perçois aucun avenir dans les mois à venir. Je sens poindre à vitesse grand V septembre 2007 où l'on pourra s'installer, ce qui me permettrait, peut-être (espérons) gagner un peu plus que le RMI au final.
Alors, certes, on va me répondre qu'il ne faut pas désespérer et qu'il faut se battre. Oui mais financièrement, comment cela se passe-t-il ? Lorsque je postule pour des petits boulots, on me refuse au motif que je suis surdiplomé ! Quand je vois des CAP et des BEP trouver immédiatement du boulot, j'ai la rage ! La rage d'avoir fait 6 années d'études après le bac pour finalement ne pas être accepté par mes futurs (je l'espère) confrères !
Hé bien ce fut mon "petit" coup de gueule à l'encontre d'un système que je trouve archaique et égoiste. Archaique à faire des collaborateurs des esclaves, archaique à refuser la publicité directe ("assignation-référé à 300 euros"...), égoiste à concentrer tous les gros sous à un gratin de vieux croutons (départements fusacs, si vous m'entendez...), égoiste à prélever autant de charges aux jeunes avocats... Bref, j'ai du mal à comprendre ce qui peut encore attirer des jeunes à devenir avocats ! La passion, certes, mais ne font-ils pas une fausse idée de la profession ? Une profession prétendûment noble alors qu'il s'en passe, des vertes et des pas mûres... J'épargnerai toutes les anecdotes vécues ou entendues...
Je suis titulaire du CAPA depuis novembre 2005 et d'un troisième cycle en droit de la propriété intellectuelle, et je n'ai toujours pas trouvé de collaboration.
Il est vrai que je n'ai pas recherché entre décembre et mars, voulant m'accorder quelques mois de repos pour reprendre en pleine forme. Mais après quatre mois de recherche, rien ! La profession ne veut manifestement pas m'accueillir...
Lorsque je postule pour une collaboration en droit de la PI, on me dit que le cabinet ne recrute plus. Lorsque je postule pour intégrer un cabinet généraliste, on me répond directement ou indirectement que si je suis spécialisé en PI, c'est pour exercer dans ce domaine et que je ne suis pas apte à être un avocat généraliste... Pire lorsque je postule pour un poste en droit social ou droit de la famille : on préfère des titulaires de troisième cycle dans ces domaines.
Je regarde les annonces sur le village de la justice, et qu'est-ce que je constate ? Il n'y a quasiment que des offres en droit fiscal et droit des sociétés : les veinards ceux-là. Quand une annonce à peu près dans mon domaine se présente, on demande un bilingue ou encore une expérience de 2 ans...
J'ai tenté juriste d'entreprise, aucune réponse favorable.
Mes candidatures sont travaillées, joliment rédigées, je me présente gaiement aux entretiens, je parviens à placer une phrase sans bégayer, je fais ressentir ma motivation à l'employeur, mais au final : rien !
Plus le temps passe, plus cela devient suspect aux yeux des cabinets.
Aujourd'hui, je n'ai que le RMI comme ressource avec une petite allocation logement.
Quand bien même une collaboration est trouvée, il faut la garder. Je connais trois anciens camarades qui, au bout de trois mois environ, ont cessé leur collaboration. Oui, une vie professionnelle impitoyable, avec une multitudes d'avocats hautains, vaniteux, égocentriques voire psychopathes. Car il faut le dire, dans cette profession, beaucoup en tiennent vraiment une couche !
Me voici donc dans une situation très très délicate, et le pire c'est que je ne perçois aucun avenir dans les mois à venir. Je sens poindre à vitesse grand V septembre 2007 où l'on pourra s'installer, ce qui me permettrait, peut-être (espérons) gagner un peu plus que le RMI au final.
Alors, certes, on va me répondre qu'il ne faut pas désespérer et qu'il faut se battre. Oui mais financièrement, comment cela se passe-t-il ? Lorsque je postule pour des petits boulots, on me refuse au motif que je suis surdiplomé ! Quand je vois des CAP et des BEP trouver immédiatement du boulot, j'ai la rage ! La rage d'avoir fait 6 années d'études après le bac pour finalement ne pas être accepté par mes futurs (je l'espère) confrères !
Hé bien ce fut mon "petit" coup de gueule à l'encontre d'un système que je trouve archaique et égoiste. Archaique à faire des collaborateurs des esclaves, archaique à refuser la publicité directe ("assignation-référé à 300 euros"...), égoiste à concentrer tous les gros sous à un gratin de vieux croutons (départements fusacs, si vous m'entendez...), égoiste à prélever autant de charges aux jeunes avocats... Bref, j'ai du mal à comprendre ce qui peut encore attirer des jeunes à devenir avocats ! La passion, certes, mais ne font-ils pas une fausse idée de la profession ? Une profession prétendûment noble alors qu'il s'en passe, des vertes et des pas mûres... J'épargnerai toutes les anecdotes vécues ou entendues...