Réalité du marché ?
Posté: Jeu 03 Fév 2022 15:50
Chères imminentes consoeurs, chers imminents confrères.
Titulaire du CAPA depuis novembre 2021, c'est au détour d'une cinquantaine de candidatures que je m'interroge aujourd'hui sur la réalité du marché face à un profil que j'ose pourtant croire favorablement atypique.
J'ai mis un terme à ma scolarité au résultat de circonstances indépendantes de ma volonté avant de partir vivre, à 19 ans, au Japon pendant près de deux ans et demi.
À 23 ans, je décidai de renouer avec le domaine qui m'interpellait depuis tout minot en embrassant une capacité en droit à la Sorbonne.
Ressorti major de promotion, je me suis vu offrir le droit, que j'ai saisi, de sauter une année, derrière quoi j'ai pu pourvoir un stage chez Clifford Chance et eu l'agréable surprise de me voir délivrer un titre au mérite entre autres hauts-faits.
Séduit très tôt par le stimuli intellectuel suscité par le droit des affaires, singulièrement des sociétés, j'ai coloré mon parcours en ce sens, mais ai réalisé lors de ma formation à l'EFB que je m'y réfugiais sans doute et également pour l'impersonnalité qui y règne au contraire du droit pénal qui m'a toujours attiré.
À l'occasion de mon stage final dans un cabinet généraliste, j'ai eu le plaisir de recevoir mon baptême de feu en ce dernier domaine et réalisai que, de toute évidence, j'eu tort de l'appréhender sous la crainte que ma conscience me rattrape, si bien qu'aujourd'hui, je suis convaincu que seul un compromis établi entre le contentieux des affaires et pénal serait susceptible de m'épanouir pleinement.
C'est là que le bat blesse. Qu'il s'agisse des affaires ou de la matière répressive, j'essuie au mieux un refus courtois, au pire me heurte à un parfait silence.
Malgré l'entretien de mes connaissances de fond, je refuse que l'émousse finisse par s'installer sur mes acquis et souhaite gagner un cabinet où je serais susceptible d'y parachever mes enseignements.
J'ai beau chercher, je ne sais pas ce qui flanche dans les candidatures que je soumets, si ce n'est le caractère atypique de mon profil qui n'engage finalement que ceux se conformant à un standard.
Dans ces conditions, je m'interroge si ce genre de profil n'est pas susceptible d'inspirer de la crainte chez les recruteurs, ainsi qu'a pu me le faire comprendre un ainé.
Je vous remercie par avance pour le soutien que vous pourrez m'apporter.
Titulaire du CAPA depuis novembre 2021, c'est au détour d'une cinquantaine de candidatures que je m'interroge aujourd'hui sur la réalité du marché face à un profil que j'ose pourtant croire favorablement atypique.
J'ai mis un terme à ma scolarité au résultat de circonstances indépendantes de ma volonté avant de partir vivre, à 19 ans, au Japon pendant près de deux ans et demi.
À 23 ans, je décidai de renouer avec le domaine qui m'interpellait depuis tout minot en embrassant une capacité en droit à la Sorbonne.
Ressorti major de promotion, je me suis vu offrir le droit, que j'ai saisi, de sauter une année, derrière quoi j'ai pu pourvoir un stage chez Clifford Chance et eu l'agréable surprise de me voir délivrer un titre au mérite entre autres hauts-faits.
Séduit très tôt par le stimuli intellectuel suscité par le droit des affaires, singulièrement des sociétés, j'ai coloré mon parcours en ce sens, mais ai réalisé lors de ma formation à l'EFB que je m'y réfugiais sans doute et également pour l'impersonnalité qui y règne au contraire du droit pénal qui m'a toujours attiré.
À l'occasion de mon stage final dans un cabinet généraliste, j'ai eu le plaisir de recevoir mon baptême de feu en ce dernier domaine et réalisai que, de toute évidence, j'eu tort de l'appréhender sous la crainte que ma conscience me rattrape, si bien qu'aujourd'hui, je suis convaincu que seul un compromis établi entre le contentieux des affaires et pénal serait susceptible de m'épanouir pleinement.
C'est là que le bat blesse. Qu'il s'agisse des affaires ou de la matière répressive, j'essuie au mieux un refus courtois, au pire me heurte à un parfait silence.
Malgré l'entretien de mes connaissances de fond, je refuse que l'émousse finisse par s'installer sur mes acquis et souhaite gagner un cabinet où je serais susceptible d'y parachever mes enseignements.
J'ai beau chercher, je ne sais pas ce qui flanche dans les candidatures que je soumets, si ce n'est le caractère atypique de mon profil qui n'engage finalement que ceux se conformant à un standard.
Dans ces conditions, je m'interroge si ce genre de profil n'est pas susceptible d'inspirer de la crainte chez les recruteurs, ainsi qu'a pu me le faire comprendre un ainé.
Je vous remercie par avance pour le soutien que vous pourrez m'apporter.