On en parle dans la presse

Preuve irréfutable de la précarité des JD du monde juridique, la grande presse (en l'occurrence le Nouvel Observateur) en parle.
Alors que le monde juridique, et notamment son recrutement, est souvent caché et inconnu, voilà qu'il se fait connaître du grand public comme un mourant qui se redresse dans un spasme.
Alors que le monde juridique, et notamment son recrutement, est souvent caché et inconnu, voilà qu'il se fait connaître du grand public comme un mourant qui se redresse dans un spasme.
Les études juridiques : prestigieuses, mais difficiles
Très prestigieuses, les études juridiques attirent de plus en plus d’étudiants. Mais, prévient le Nouvel Observateur, il s’agit d’études très difficiles et la réussite demande beaucoup de travail, à tel point qu’un étudiant sur trois échoue en premier cycle. Quant à ceux qui réussissent à obtenir la maîtrise, qui est le niveau minimal pour accéder aux principaux métiers, ils ont de plus en plus de difficultés, en raison de l’étroitesse du marché, à décrocher un job. Selon l’Apec, l’Association pour l’emploi des cadres, ils chôment d’ailleurs deux fois plus longtemps que les autres bac+5, soit quatre mois en moyenne. «C’est une discipline en difficulté. Nous recevons des jeunes qui restent sur le carreau plus d’un an. D’autres sont obligés d’accepter des jobs au noir dans des cabinets d’avocats», regrette Jeanine Hautebranc, responsable de l’espace jeunes diplômés de l’Apec à Lyon.
(Le Nouvel Observateur, pp130-131, Véronique Radier, 06/05/04)