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désespérée

MessagePosté: Lun 26 Fév 2007 14:09
de kissina9
bonjour à tous
je connais ce forum depuis longtemps mais je n'ai jamais eu l'occasion de répondre à un message, j espère cependant trouver un peu de soutien parmi vous
voila depuis mon DESS en 2004, j'ai eu l'occasion de faire deux stages de longue durée (pour une durée cumulée de 15 mois) mais je n'ai jamais trouvé de vrai poste (même en CDD) dans ma spécialité pourtant je suis persuadée d'avoir appris des choses au cours de ces maigres et courtes expériences
mais les années défilent et je désespère de plus en plus de trouver un poste de juriste ou même d'assistante juridique
certains me suggèrent même de changer de voie professionnelle vu que les débouchés pour les débutants comme moi ne sont pas trés encourageants
je sais pourtant qu'il faut que je m'accroche mais j'aimerai savoir comment faire pour continuer d'y croire vu les obstacles , les réponses négatives, la concurrence?
comment faites vous pour tenir, vous qui êtes dans une situation similaire à la mienne?
plus le temps passe, plus je perds espoir de réussir à mettre un pied dans un poste qui correspond à mes compétences
comme j'ai dit plus haut, le temps passe et j'ai l'impression que ces 2 dernières années sans vrai emploi jouent contre moi aux yeux des recruteurs
que faire? est ce que je dois reprendre une formation pour obtenir un autre DESS , plus spécialisé (je précise que je suis titulaire d'un DESS plutot généraliste) alors que je n'ai jamais eu de vrai poste jusqu'à présent
je ne sais vraiment plus quoi faire et cette situation me mine le moral
je vous remercie de me répondre
passez une bonne journée

MessagePosté: Lun 26 Fév 2007 14:39
de Jean Marc Cheze
Bonjour,
Quel est votre DESS exactement ?Merci d'avance.
Cordialement

MessagePosté: Lun 26 Fév 2007 14:40
de lolopeel
Pourriez-vous precisez vos compétences, domaine de spécialité ...?

MessagePosté: Lun 26 Fév 2007 14:42
de estelle1978
Je suis dans le même cas que toi!

J'ai obtenu mon MR en 2005 et depuis rien trouvé sauf une vacation de deux mois au TGI!

La seule solution que j'ai trouvé c'est de m'inscrire à l'IEJ pour préparer le précapa!

Mais pas évident de faire face aux pressions extérieures (encore hier j'ai eu droit à des remarques désagréables de gens de ma famille qui me disaient pour résumer que j'étais une fainéante que je cherchais pas assez et qu'à mon âge n'ayant jamais travaillé je ne trouverai peut-être jamais de travail) Bref de quoi vraiment sombrer dans la déprime après avoir tenté de m'en sortir tout est à refaire! :oops: Et pourtant je n'ai que 28 ans!

Bon courage

à +

Estelle B-l

MessagePosté: Lun 26 Fév 2007 15:05
de Dove
Comme d'autres vous ont répondu, quelle est votre formation? Avez vous eu des entretiens? etes vous mobile?

MessagePosté: Lun 26 Fév 2007 15:21
de Dzemil
Personnellement, il y a peu, je postais un message assez similaire.
Il m'est impossible de reprendre des études, de passer la capa ... car j'ai besoin de travailler, et vite. Toutefois, malgré le peu de réponses et d'entretiens que j'ai eu jusque là (1 en 7 mois de recherche active, Youhouuuuuuuu), j'ai repris espoir.
Ma technique, c'est de voir où ça recrute, et notamment, où ça recrute en JD. Pour le moment, c'est efficace car j'ai postulé dans le milieu bancaire (un entretien la semaine derniere, reponse la semaine prochaine) et dans le milieu militaire (ils recherchent des juristes) et j'ai un entretien demain.
Je suis personnellement spécialisée en droit international et européen, mais ça ne me dérange pas de passer par une autre porte pour commencer.

Il faut garder courage. Et lorsqu'on en a trop marre, faire un break, arrêter les recherches quelques jours pour mieux les reprendre plus tard.

Haut les coeurs, on se serre les coudes,

Dzemil

MessagePosté: Lun 26 Fév 2007 16:05
de fabien
Pareil en 3 mois et demi 3 entretiens et beaucoup de pression car l'adage qui veut que les chomeurs ne travaillent pas parcequ'ils le veulent bien est assez tenace dans notre beau pays

MessagePosté: Lun 26 Fév 2007 19:15
de jeremie31
Hello à vous,

Comme j'ai eu l'occasion de le dire plusieurs fois sur ce forum: PARTEZ AU LUXEMBOURG!!!!

La-bas: pas de chômage, vous êtes les bienvenus, vous serez bien payés, vous aurez une expérience internationale bref....vous aurez l'occasion de faire un carrière qui sera bien meilleure que la plupart des juristes qui resteront en france..

Une seule condition: parler anglais correctement (pas couramment, CORRECTEMENT)..

Certes, vous ferez de la fiscalité internationale ( il y en a que cela rebute) ou du droit des sociétés mais je vous assure (pour en avoir fait l'expérience) que se faire proposer un boulot la-bas est à la portée de n'importe qui (la preuve: moi-même!).

Donc: tentez votre chance...

J.

MessagePosté: Lun 26 Fév 2007 19:53
de lolopeel
Jeremie 31, libre à vous de vous dénigrer, mais meme si les candidats potentiels ont potentiellement plus de chances dans certaines boites de trouver plus facilement qu'en France (marché plus demandeur, moins d'attention donnée aux cv bardés de diplomes souvent inutiles...), il faut voir aussi que la contrepartie est une plus grande flexibilité et plus de turnover.

Je tiens aussi à préciser que le droit des société ici n'a rien à voir avec ce que font la plupart des juniors en corporate en France vu:

- la taille des transactions:
- l'aspect international omniprésent;
- la richesse de la pratique Luxembourgeoise ou doctrine et JP sont inexistantes.

MessagePosté: Lun 26 Fév 2007 20:19
de jeremie31
lolopeel,

L'objet de mon message n'était pas de me dénigrer mais d'inviter ceux qui sont "désespérés" d'aller voir l'herbe qui est plus verte ailleurs...

A cet égard, je pense que le fait que la doctrine et la jp soit inexistante sne sront pas des obstacles psychologiquement infranchissables (au contraire même)...ni le contexte international.....ni la taille des transactions...encore un peu et vous nous auriez dit, à la défaveur du lux, que l'on était beaucoup mieux payé...

Pour ce qui est du turnover et de la flexibilité, j'espère que les personnes desespérées de ne pas trouver de travail en france n'y verront pas là un argument recevable car mieux vaut trvavailler, avec le risque de se faire virer, que de ne pas travailler.

J