Page 2 sur 3

A Nemo auditur

MessagePosté: Mer 12 Mai 2004 18:37
de Patrice GIROUD
Votre idée rejoint la spécialisation transversale.

PME/PMI :
Droit commercial, droit fiscal, droit social, etc, etc.

Quid de l'octroi de la spécialisation en fonction des multiples compétences qu'il faut cumuler ?

MessagePosté: Mer 12 Mai 2004 23:19
de Nemo auditur
C'est justement parce que la spécialisation serait plus dure à obtenir qu'elle en serait plus crédible. :wink:

A Nemo auditur

MessagePosté: Jeu 13 Mai 2004 8:31
de Patrice GIROUD
C'est un point de vue qui se défend sauf que de telles spécialisations englobent tellement de domaines qu'elles en deviennent généralistes !

MessagePosté: Jeu 13 Mai 2004 10:29
de Nemo auditur
Oui j'en conviens. C'est ce que j'entendais aussi par reconsidérer les spécialisations.
On pourrait établir deux types de spécialisations :
- celles qui établissent un réel savoir-faire dans une branche du droit précise (ex : fusions-acquisitions)
- celle qui établissent une appréhension générale et pointue des différents domaines du droit concernant un sujet, un marché... (ex : droit des entreprises des nouvelles technologies)

Peut être pourrions nous voir d'autres démembrements...?

MessagePosté: Jeu 13 Mai 2004 11:34
de Hervé
N'avez-vous pas peur de perdre le justiciable avec ce double système de spécialisations..?

Je crains un peu qu'on n'arrange pas le problème de la lisibilité alors que c'est un des buts initiaux...

MessagePosté: Jeu 13 Mai 2004 11:44
de Nemo auditur
Il n'y aurait pas de double système de spécialisation. Le justiciable n'aurait comme repère que la lisibilité de la spécialisation et non pas ses éventuelles démembrements.
Finalement, ce qui intéresse le quidam c'est "où vais-je trouver un avocat qui connaisse mon domaine?" et non pas "où vais-je trouver un avocat qui connaisse les matières principales qui touchent à mon domaine?"...
Ces matières ne sont pas forcément intelligibles pour tout un chacun.

Bon le titre n'est qu'un aspect du problème, la formation est bien plus importante à mes yeux.
Quand on entre au CRFPA, il ne peut être envisagé pour un étudiant de DESS Droit des Affaires de faire uniquement du droit pénal ou des libertés publiques...

Vers une formation commune EFB/ENM

MessagePosté: Lun 17 Mai 2004 8:36
de Nemo auditur
L'article ici :
Article de Lextenso

Visiblement, je crois que l'Ecole de Formation du Barreau semble considérer que l'aspect judiciaire de la profession d'avocat est le principal voire le seul.
Je me demande à quoi cela a servi de fusionner les profession de conseils et d'avocats si c'est pour occulter toute la partie conseil...

MessagePosté: Lun 17 Mai 2004 8:47
de Jean Marc Cheze
Bonjour,
La partie conseil a été occultée.Un retard important pourrait en résulter. La niche restante va finir par être prise par les experts comptables qui ont augmenté pendant la période leur compétitivité et qui commencent à engager des juristes d'entreprise avec double formation Droit+Chiffre ex HEC + DESS Droit. A terme, il pourrait en résulter deux grandes branches , les avocats ne s'occupant plus que l'aspect judiciaire des affaires , les experts comptables devenant les conseil juridiques d'entreprise. Le mouvement va être dur à endiguer. Je suis donc pour le rétablissement de la profession de conseil ouverte aux juristes ayant des connaissances financières.

Cordialement.

MessagePosté: Lun 17 Mai 2004 9:08
de Hervé
Je ne crois pas que la notion de conseil doive être réservée aux juristes ayant des compétences financières. Ce serait limiter l'aspect conseil à une catégorie de clients, voire à une catégorie de matières.

la formation

MessagePosté: Mar 18 Mai 2004 16:02
de Patrice GIROUD
est essentielle et il ne fait guère de doute qu'elle reste principalement axée sur le judiciaire....

C'est une erreur qui pourrait effectivement se révéler fatale.

Ce n'est pas le rétablissement d'une profession défunte qu'il faut exiger mais une formation revue et de taille face aux défis !

Ne demandons pas à tous les avocats de ne rien ignorer des moindres méandres de PERBEN II tout en passant allègrement sur des règles de base essentielles à la défense des entreprises !

Un corps commun est utile aussi bien d'ailleurs pour les avocats que pour les magistrats mais également des formations performantes et pratiques en vue de spécialisations utiles et facilement repérables !