droit et jugement
Posté: Dim 02 Mai 2004 13:12
Une distinction entre les conseils juridiques préventifs et litigieux n'est pas familier à l'avocat allemand. La formation unique et complète du juriste allemand visait - jusqu'il y a peu de temps - à former des juges . Le grand examen d'État ouvre la carrière de juge administratif, pénal ou civil aussi bien que celle de tout fonctionnaire en service publique (et dans la bavière p. ex. aussi aux postes de notaires) à ceux, qui ont les meilleurs résulats.
Ces places sont par contre limitées et la plupart de ceux qui ont réussi au deuxième examen d'État doivent chercher un travail comme employé auprès d'une assurance p.ex ou bien devenir Rechtsanwalt (avocat). Aucun stage ou formation sont nécesaire pour ouvrir son propre cabinet.
Ceci explique que depuis des décennies le nombre des avocats allemands grandi sans cesse (126.799 au 1. janvier 2004 ) ( voir les statistique depuis 1960 ici )
http://www.brak.de/seiten/pdf/Statistik ... Grafik.pdf
Pour donner une idée plus concrète encore : le 1 janvier 2003 avec 121.420 avocats "seulement" il y avait 1 avocat sur 104 HABITANTS à Francfort et sur 131 à Munich. La moyenne en bavière était 1 avocat sur 615 habitants (cf. le tableau ici)
http://www.brak.de/seiten/pdf/Statistik ... 1.2003.pdf
Pour mieux se distinguer par rapport à la concurrence abondande moins que 15% des avocats allemands ont en 2003 obtenus une des sept qualifications officielles; depuis 2004 la spécialisation en droit des assurances est possible (voir l'évolution ici)
http://www.brak.de/seiten/pdf/Statistik ... rammFA.pdf
et en chiffres là
http://www.brak.de/seiten/pdf/Statistiken/anlage-fa.pdf
En dehors de ces spécialisations demandant entre autre un examen officielle , la loi permet à l'avocat allemand d'afficher un nombre très limité de centres d'activités ou d'interêts. La distinction est souvent inconnue parmis les clients . Un avocat peut déclarer son interêt pour certaines cas sans avoir une activité dans cette domaine . Ceci fait que dans les annuaires on trouve une multitude troublante de "qualifications" parmis les annonces des avocats, la médiation en particuier étant très à la mode.
À l'origine des qualifications officielles était des rayons de droit très spécifiques dans certaines matières , comme le droit des impôts. Aujourd'hui la discussion va jusqu'à la proposition de permettre à chaque avocat de choisir sa propre qualification , qui sera examinée officiellement ( les barreaux ne sachant pas comment il faudrait faire pour proposer tout ces formations et examens officielles ) .
Malgré la formation unique du juriste allemand une partie des avocats allemands a toujours cherché à trouver un champ de travail spécifique p.ex. le conseil en dehors des litiges.
Tout cela donne le fond pour ma difficulté de comprendre la profession particulière du conseiller juridique en France et aussi qu'un avocat français aurait devant les tribunaux tendance à ne pas chercher un compromis.
Le droit étant le même avant et après l'assignation et qu'un conseil préalable ne pourra souvent pas écarter tous les risques on peut très bien essayer de convaincre le juge d'un point de vue défendable sans qu'on soit obliger de le prendre comme la seule solution imaginable .
Et un procès gagné apporte pas toujours la solution pour tout problème juridique et économique. Parfois le résultat souhaité demande un compromis que les partis trouvent plus facilement si un juge neutre donne son avis sur les risques réciproques de perdre l'affaire.
Chercher un compromis est donc une issue primordiale pour tout procès déjà pour minimiser les frais et les risques . Le droit n'est pas une équation simple ou tout le monde tombe toujours d'accord sur le même resultat. Être dans son droit ne permet donc pas automatiquement d'obtenir un jugement favorable.
Quel tradition ou raison était donc à l'origine de la distinction entre conseiller juridique et avocat en France ?
Ces places sont par contre limitées et la plupart de ceux qui ont réussi au deuxième examen d'État doivent chercher un travail comme employé auprès d'une assurance p.ex ou bien devenir Rechtsanwalt (avocat). Aucun stage ou formation sont nécesaire pour ouvrir son propre cabinet.
Ceci explique que depuis des décennies le nombre des avocats allemands grandi sans cesse (126.799 au 1. janvier 2004 ) ( voir les statistique depuis 1960 ici )
http://www.brak.de/seiten/pdf/Statistik ... Grafik.pdf
Pour donner une idée plus concrète encore : le 1 janvier 2003 avec 121.420 avocats "seulement" il y avait 1 avocat sur 104 HABITANTS à Francfort et sur 131 à Munich. La moyenne en bavière était 1 avocat sur 615 habitants (cf. le tableau ici)
http://www.brak.de/seiten/pdf/Statistik ... 1.2003.pdf
Pour mieux se distinguer par rapport à la concurrence abondande moins que 15% des avocats allemands ont en 2003 obtenus une des sept qualifications officielles; depuis 2004 la spécialisation en droit des assurances est possible (voir l'évolution ici)
http://www.brak.de/seiten/pdf/Statistik ... rammFA.pdf
et en chiffres là
http://www.brak.de/seiten/pdf/Statistiken/anlage-fa.pdf
En dehors de ces spécialisations demandant entre autre un examen officielle , la loi permet à l'avocat allemand d'afficher un nombre très limité de centres d'activités ou d'interêts. La distinction est souvent inconnue parmis les clients . Un avocat peut déclarer son interêt pour certaines cas sans avoir une activité dans cette domaine . Ceci fait que dans les annuaires on trouve une multitude troublante de "qualifications" parmis les annonces des avocats, la médiation en particuier étant très à la mode.
À l'origine des qualifications officielles était des rayons de droit très spécifiques dans certaines matières , comme le droit des impôts. Aujourd'hui la discussion va jusqu'à la proposition de permettre à chaque avocat de choisir sa propre qualification , qui sera examinée officiellement ( les barreaux ne sachant pas comment il faudrait faire pour proposer tout ces formations et examens officielles ) .
Malgré la formation unique du juriste allemand une partie des avocats allemands a toujours cherché à trouver un champ de travail spécifique p.ex. le conseil en dehors des litiges.
Tout cela donne le fond pour ma difficulté de comprendre la profession particulière du conseiller juridique en France et aussi qu'un avocat français aurait devant les tribunaux tendance à ne pas chercher un compromis.
Le droit étant le même avant et après l'assignation et qu'un conseil préalable ne pourra souvent pas écarter tous les risques on peut très bien essayer de convaincre le juge d'un point de vue défendable sans qu'on soit obliger de le prendre comme la seule solution imaginable .
Et un procès gagné apporte pas toujours la solution pour tout problème juridique et économique. Parfois le résultat souhaité demande un compromis que les partis trouvent plus facilement si un juge neutre donne son avis sur les risques réciproques de perdre l'affaire.
Chercher un compromis est donc une issue primordiale pour tout procès déjà pour minimiser les frais et les risques . Le droit n'est pas une équation simple ou tout le monde tombe toujours d'accord sur le même resultat. Être dans son droit ne permet donc pas automatiquement d'obtenir un jugement favorable.
Quel tradition ou raison était donc à l'origine de la distinction entre conseiller juridique et avocat en France ?