Bonjour,
D'abord, Boflos a parfaitement raison pour sa petite précision.
Maintenant, je vais rajouter un petit truc pour plaider en faveur de la SELARL classique soumise à l'IS, même si sa gestion est plus lourde.
En fait, tout dépend du niveau d'activité. C'est vraiment du cas par cas.
Je vais tenter un exemple
TRES schématique.
Dans la SCP (IR), les prélèvements perso (la rémunération des avocats) ne sont pas déductibles du résulat de la société. Au contraire, c'est ce résultat qui constitue la rémunération.
Ex (les chiffres importent peu) :
une SCP avec deux associés gérants égalitaires fait un résultat de 100 K€. Chacun des deux associés sera imposé dans la catégorie BNC à hauteur de 50 K€ même si en fait ils ont prélevés moins, par ex 40 K€ et ont laissé 10 K€ en réserve pour les besoins sociaux.
Dans la SELARL (IS), les rémunérations versées sont déductibles du résultat.
Imaginons une autre société (différente car les règles de comptabilisation sont différentes), une SELARL avec 2 associés gérants égalitaites, qui aurait fait 100 K€ de résultat avant les prélèvements perso.
Imagions que chacun des associés prélève 40 K€. Chaque associé sera imposé à titre perso à hauteur de 40 Ke seulement et le résultalt de la société (20 K€) sera soumis à l'IS.
Dans la mesure où il existe un taux réduit d'IS à 15 % (càd pour le coup bien inférieur aux dernières tranches de l'IR) pour les PME concernant les bénéfices plafonnés à hauteur de 38 K€ si ma mémoire est bonne, cela peut s'avérer avantageux pour ceux qui laissent des sommes en réserve...
Je sais pas si je me suis bien fait comprendre... En tout cas c'est comme ça que je comprends la chose.
Peut-être Boflos pourra-t-il confirmer ou non...
Cordialement.