Collaboration Junior

Bonjour,
Je suis élève-avocat et débute mon activité en janvier. Un cabinet d'affaires de province me propose une collaboration et c'est dans l'espoir d'avoir quelques informations et points de comparaison que je suis venue sur ce site.
Je vous avoue que le bonheur d'avoir trouvé une collaboration s'est quelque peu estompé à la lecture des différents post que j'ai pu lire ici.
Le cabinet en question est un "big" qui ne recrute traditionnellement que des avocats salariés. Il m'a cependant été "expliqué" que la nouvelle politique était de ne prendre les collaborateurs juniors qu'en libéral. Le minimum UJA pour la première année est fixé à 2.000 € et on me propose 2.450 €. Je précise que le rythme « classique » du cabinet exige entre 40 et 50h de travail.
La négociation de cette collaboration devrait être finalisée en septembre, j’ai néanmoins dores et déjà indiqué que je n’accepterai pas une rétrocession en deçà de 3.000 € (hors TVA). Ce montant correspond à ce qui est proposé à mes collègues dans des cabinets du même type dans la même ville.
Des objectifs sont déjà prévus en prévision de mon arrivée et j’ose à peine vous dire le montant ! En pratique, je n’aurai pas le temps de développer ma clientèle, d’autant qu’il m’a été demandé l’engagement moral de ne pas développer de clientèle. « Bien entendu », je conserve le droit d’assurer les permanences pénales (j’ai l’impression qu’on me fait une faveur...).
J’ai une idée assez précise des charges qui pèse sur l’avocat libéral (je suis fiscaliste de formation), ma question ne portera donc pas sur le pourcentage qu’il faut retrancher à la rétrocession
Je sais également qu’ils ne peuvent pas, en théorie, m’interdire d’avoir une clientèle personnelle.
En revanche, je me pose les questions suivantes :
- Dois-je me battre pour obtenir le statut salarié ?
(Je m’interroge sur cette « tendance » des grands cabinets à préférer la collaboration au salariat. Je vous remercie de me donner toute information qui corroborerait ou infirmerait cette information)
- Dois-je négocier une rétrocession en tenant compte du fait que je n’aurai pas de clients personnels ? Comment fixer ce montant ?
- Dois-je prendre le risque d’aller contre l’engagement moral qui m’est imposé et essayer (la nuit et les week end ^^) de travailler pour mon compte ?
Je vous remercie de vos conseils précieux. J’aimerais garder ce bel optimisme qui m’anime à l’aube de mon entrée dans la profession !
Je suis élève-avocat et débute mon activité en janvier. Un cabinet d'affaires de province me propose une collaboration et c'est dans l'espoir d'avoir quelques informations et points de comparaison que je suis venue sur ce site.
Je vous avoue que le bonheur d'avoir trouvé une collaboration s'est quelque peu estompé à la lecture des différents post que j'ai pu lire ici.
Le cabinet en question est un "big" qui ne recrute traditionnellement que des avocats salariés. Il m'a cependant été "expliqué" que la nouvelle politique était de ne prendre les collaborateurs juniors qu'en libéral. Le minimum UJA pour la première année est fixé à 2.000 € et on me propose 2.450 €. Je précise que le rythme « classique » du cabinet exige entre 40 et 50h de travail.
La négociation de cette collaboration devrait être finalisée en septembre, j’ai néanmoins dores et déjà indiqué que je n’accepterai pas une rétrocession en deçà de 3.000 € (hors TVA). Ce montant correspond à ce qui est proposé à mes collègues dans des cabinets du même type dans la même ville.
Des objectifs sont déjà prévus en prévision de mon arrivée et j’ose à peine vous dire le montant ! En pratique, je n’aurai pas le temps de développer ma clientèle, d’autant qu’il m’a été demandé l’engagement moral de ne pas développer de clientèle. « Bien entendu », je conserve le droit d’assurer les permanences pénales (j’ai l’impression qu’on me fait une faveur...).
J’ai une idée assez précise des charges qui pèse sur l’avocat libéral (je suis fiscaliste de formation), ma question ne portera donc pas sur le pourcentage qu’il faut retrancher à la rétrocession

Je sais également qu’ils ne peuvent pas, en théorie, m’interdire d’avoir une clientèle personnelle.
En revanche, je me pose les questions suivantes :
- Dois-je me battre pour obtenir le statut salarié ?
(Je m’interroge sur cette « tendance » des grands cabinets à préférer la collaboration au salariat. Je vous remercie de me donner toute information qui corroborerait ou infirmerait cette information)
- Dois-je négocier une rétrocession en tenant compte du fait que je n’aurai pas de clients personnels ? Comment fixer ce montant ?
- Dois-je prendre le risque d’aller contre l’engagement moral qui m’est imposé et essayer (la nuit et les week end ^^) de travailler pour mon compte ?
Je vous remercie de vos conseils précieux. J’aimerais garder ce bel optimisme qui m’anime à l’aube de mon entrée dans la profession !