Me PUECH a écrit :j'ai lu le RIN et je ne vois pas où il est imposé d'avoir :
- minimum deux pièces ( salle d'attente + cabinet proprement dit) en effet si je ne reçois que sur RDV et si comme c'est le cas
je gère extrêmement bien mes RDV pour ne pas faire attendre de clients
pourquoi me faudrait-il une salle d'attente perpétuellement vide ???
D'autre part, mon cabinet doit-il nécessairement disposer d'un cabinet d'aisance ?
Bref quelle est la source exacte des règles que l'on m'impose ( le RIN est extrêmement lapidaire sur ce point me semble-t-il )et auxquelles je voudrais me soustraire pour certes recevoir mes clients dans un cagibi ... mais réinvestir le montant de mon loyer actuel dans un abonnement de documentation en ligne. Mes clients préfèrent, j'en suis sûre, un piètre accueil ( pas de café, pas de secrétariat...) mais un Avocat "à la pointe". Qu'en pensez-vous ?
Bonjour,
S'agissant de la salle d'attente, il n'existe pas de réponse précise. Le RIN parle de "cabinet conforme aux usages et permettant l’exercice professionnel dans le respect des principes essentiels de la profession. Il doit aussi veiller au strict respect du secret professionnel".
A priori la salle d'attente n'est pas une obligation au sens strict mais il est fortement conseillé d'en avoir une afin de respecter les obligations essentielles de la profession mais aussi pour l'image du cabinet. Même si vous gérez bien vos rendez-vous, admettons qu'un client passe au cabinet à l'improviste pour vous déposer une pièce par exemple. Cependant, aucun formalisme n'existe sur la pièce dans laquelle vous ferez attendre vos clients, un couloir avec des chaises peut suffire du moment qu'aucun document ou information n'est visible ou accessible au client.
Le mieux est de prendre conseil auprès de votre Ordre étant donné que le RIN n'est pas clair et qu'il fait référence aux usages de la profession mais aussi parce que c'est l'Ordre qui est chargé de réaliser les visites de cabinet.
Sur la question du financement, il n'est pas possible de donner un montant de chiffre d'affaires à réaliser sans avoir au préalable réalisé un plan de financement dans le cadre d'une étude de faisabilité. Il s'agit de lister les besoins nécessaires au bon fonctionnement du cabinet (locaux, emprunts, matériels...) afin d'établir un compte de résultat prévisionnel. Sur ce point, nous vous renvoyons à un article paru dans le Journal du village de la justice p.10 et S. Vous y trouverez 2 tableaux, outils nécessaires pour calculer le chiffre d'affaire à réaliser en année pleine et en année 2 de l'installation. Voici le lien vers la revue consultable en ligne :
http://www.village-justice.com/articles ... 12048.html