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Suite passerelle : Avocat salarié ou libéral ?

MessagePosté: Mer 28 Juin 2006 13:56
de Christo
Bonjour à tous,

Parmis ceux qui ont pu profité du décret de novembre 2005, quel statut avez-vous adopté ? Libéral ou salarié. Si vous êtes en libéral est-ce un choix de votre part ?
Bien que ne réunissant toujours pas les 8 années, je me pose la question. Sachant qu'on a beaucoup moins d'avantages en libéral (surtout au niveau de la maternité).
Mon patron m'a clairement dit qu'il ne voulait pas d'avocat salarié et que si ma collègue et moi profitons de la passerelle, il nous passera en libéral. Peut-il nous "forcer" ?
J'aimerais avoir des témoignages en fait, sur la façon dont se sont passées les "négociations", if any ?
Christo

MessagePosté: Jeu 06 Juil 2006 14:02
de Christo
Pas de réponses... :cry:

MessagePosté: Mer 19 Juil 2006 9:17
de HelN
Bonjour,

Votre "patron" est lui-même avocat c'est ça ? dans ce cas, je pense effectivement que le statut salarié ou libéral relève de la pure négo. Je n'ai pas bénéficié de la passerelle, mais j'ai eu à négocier un poste libéral alors que j'étais salariée, j'ai donc fait monter le montant de la rétro pour ne pas y perdre financièrement. Après, c'est sûr que le statut libéral présente pas mal d'inconvénients, surtout au niveau de la maternité. L'avantage c'est que l'on peut traiter des dossiers perso..

Bopn courage

HelN

MessagePosté: Mer 19 Juil 2006 11:05
de Isavocat
Bonjour,

Je n'ai pas non plus profité de la passerelle. J'ai prêté serment en janvier 2000 et suis avocat salariée depuis cette date... au cabinet , tout le monde est salarié (associé et non)
pour ma part, je ne regrette effectivement rien. Ce statut m'a permis de vivre 2 grossesses sereinement...
D'éviter de perdre du temps dans la gestion de mes charges....

Le seul souci est effectivement l'absence de clientèle personnelle, ce qui n'empêche pas du tout de se faire un nom.

Du coté de l'employeur, le souci du statut salarié est qu'il est soumis au Code du travail et à la convention collective. Ainsi pour se séparer d'un avocat salarié, il lui faut un motif réél et sérieux et respecter la procédure , le préavis....pour un collaborateur, aucun motif nécessaire, seulement le préavis à respecter...... c'est plus souple pour eux...

en cas de refus de votre patron, la piste va effectivement vers une rétrocession d'honoraires supérieure pour compenser ces inconvénients pour vous.... :winkL: