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Démission de collaboration

MessagePosté: Sam 08 Mar 2008 0:43
de encoreavocat
Bonjour,

Je suis actuellement avocat collaborateur et j'envisage sérieusement (le doux euphémisme) de quitter la profession : je vais subir plusieurs entretiens au cours du mois afin de devenir responsable juridique.

Or, je suis collaborateur depuis deux ans et demi et mon contrat prévoit (conformément au RIN) un délai de préavis de trois mois. Je sais d'ores et déjà, eu égard au manque de collaborateurs (fort turn over et nouveau régime de scolarité obligent), que mon patron risque de ne pas laisser passer (mais de mon côté je n'ai pas envie de lui faire de cadeau au regard de deux années d'exploitation).

C'est pourquoi je m'interroge : quels risques si je n'effectue pas mon préavis (disciplinaire, indemnitaire) ? Dans l'hypothèse où je peux craindre un risque sérieux, pensez-vous que négocier une maigre clientèle (à savoir une entreprise relativement importante) peut permettre de compenser. Avez-vous d'autres idées pour négocier ?

Au passage, si certains connaissent les règles d'omission, voire les règles comptables de clôture d'exercice pour fin d'activité, je suis preneur (hé oui les cours du CRFPA ne nous préparaient pas à ça).

Je remercie d'avance toutes les bonnes volontés

P.S. : veuillez m'excuser pour l'anonymat mais je ne souhaite pas le clamer haut et fort pour l'instant.

MessagePosté: Ven 04 Avr 2008 14:22
de JYJY
Dans la mesure du possible, essayer d'effectuer votre préavis si votre patron ne vous en dispense pas. Je me permets de vous rappeler les règles de notre profession. Même si vous estimez qu'il ne s'est pas bien comporté avec vous, ne faites pas comme lui. Si vos entretiens sont fructueux, surtout pour un poste de directeur juridique, l'employeur pourra attendre quelques semaines.

Le risque est une sanction disciplinaire, pas bien lourde heureusement. Bien souvent, ça finit simplement devant le bâtonnier. Mais c'est à éviter. N'oubliez pas que vous serez peut-être amené à revenir au barreau. Une sanction dans le dossier est du plus mauvais effet quand on solicite sa réadmission.

Merci pour votre réponse

MessagePosté: Sam 05 Avr 2008 16:40
de encoreavocat
Je vais y réfléchir sérieusement. Cela dit entre temps j'ai appris, en lisant le RIN, que les congés annuels non encore pris pouvaient être intégrés dans le préavis de sorte que cela me permettrait de diminuer d'autant ce délai.