Peterlechic a écrit :Bonjour
A mon avis, il serait mal venu à celui qui rapporte les écritures d'un tiers de les modifier. Face à une attestation qui laisse apparaître quelques erreurs de plume ou fautes d'orthographes plusieurs scenarii s'offrent à moi: ou je la reproduis à l'identique ou je la reproduis en italique en faisant mon commentaire pour éclairer le juge le but étant d'éviter toute confusion.
En résumé, il ne faut surtout pas modifier soi-même le contenu d'une attestation émanant d'un tiers car le faire c'est donner des arguments à la partie adverse pour douter de la crédibilité l'ensemble de vos documents produits.
cordialement
Je suis tout à fait d'accord avec cette méthode. Car, par définition, une citation doit reprendre le texte ou les mots utilisés dans les propos ou l'attestation utilisés.
Le simple fait de corriger d'office les fautes amènera un doute ou une possibilité de mise en cause de vos écritures par la partie adverse, c'est bien pour cela qu'il faut utiliser les guillemets et l'italique pour la citation.
Si les fautes ou le langage utilisé (par exemple de type sms), rendent la compréhension de la citation difficile, il conviendrai de faire apparaître une traduction ou l'interprétation du texte en utilisant les symboles [ et ] ou un sigle similaire à celui utilisé dans les livres ou journaux (NDLR : note de la rédaction).
Par contre, si les fautes ne risquent pas de porter préjudice à la compréhension du texte, il faut laisser le texte cité tel quel.
Par expérience, je sais que certains magistrats sont parfois attentifs à ce type de détail. J'ai en mémoire, une série d'attestations produites par la partie adverse qui présentaient toutes exactement les même fautes ce qui m'a permis de mettre en cause la validité de ces attestations.
En espérant que cela pourra vous servir.