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responsabilité de l'avocat et confraternité

MessagePosté: Dim 03 Fév 2013 21:51
de Clarisse
Bonsoir,
Il y a quelques mois, j'ai accepté de succéder à un confrère dans un divorce en fin de procédure (car il avait été omis du tableau pour absence de paiement d'une partie des cotisations. Au départ, il m'avait dit qu'il était surchargé de travail). Nous nous étions déjà substitués dans d'autres affaires et tout s'était bien passé. Par confraternité, j'ai accepté de l'aider. Le jugement étant défavorable au client, nous avons décidé de faire appel. J'ai fait cet appel par RPVA et me suis donc constituée car il m'avait indiqué qu'il serait bientôt réinscrit au tableau et qu'il souhaitait reprendre l'affaire devant la CA. Or, j'apprends 1) qu'il n'a pas fait signifier la déclaration d'appel à l'intimé selon le conseil de ce dernier (article 902 du CPC), 2) que le délai d'un mois expire demain 3) que le confrère n'est en fait toujours pas réinscrit au tableau!
Je pars du principe que je dois faire signifier demain et à mes frais cette DA sinon elle sera caduque et produire des conclusions dans les délais car ma responsabilité est désormais engagée. Je suis bien sûr prête à le faire et c'est le prix de de mes obligations professionnelles envers le client et de ma naïveté peut être pour avoir cru le confrère. Qu'en pensez-vous ?
Merci beaucoup, je suis un peu angoissée.
Bien confraternellement.
Clarisse
PS : Je précise que je n'ai rien perçu du client (sauf le remboursement des timbres pour 185 euros) .

Re: responsabilité de l'avocat et confraternité

MessagePosté: Lun 18 Fév 2013 14:49
de kaptainkarott
je crois en effet qu'il faudrait mieux signifier l'appel... et demander au confrère de vous produire un doc du barreau attestant de sa réinscription. et voir avec le client pour qu'il choisisse son conseil.

Re: responsabilité de l'avocat et confraternité

MessagePosté: Ven 22 Fév 2013 20:13
de ToN1oP
J'arrive très probablement bien après la bataille, mais petit détail qui m'est arrivé aujourd'hui : selon le greffier en chef de la Cour d'Appel de Versailles, le délai d'un mois de l'article 902 ne jouerait pas en cas de procédure "article 905"... Donc si un calendrier a été fixé par le Président sur ce dernier fondement, pas d'irrecevabilité en cas de signification postérieure au délai d'un mois (tant qu'on reste dans le délai fixé par le Président !).

Bon courage pour la suite de ce dossier.

VBDC