LE FORUM DES MEMBRES DU VILLAGE

Bonjour à tous,

Ancien élève-avocat et juriste salarié aujourd'hui, je suis toujours perplexe au moment de m'adresser à un avocat.
Ca me gêne aussi bien de dire "Maître", que "Cher confrère", et je balbutie souvent un "Monsieur" sans assurance...
Pas sûr que l'Ordre ait une position sur ce point... Auriez-vous des idées ?

Des avocats qui me connaissent depuis longtemps m'appellent confrère en me tapant sur l'épaule (ce qui m'honore!), mais en présence de confrères (pardon, d'avocats) que je rencontre, je ne sais pas quelle doit être ma posture.

J'ai mon CAPA, mais je n'ai pas prêté serment. Et un avocat à qui j'aurais écrit "Cher confrère" s'étonnera de ne pas me trouver dans l'annuaire des avocats, sauf si je lui raconte mon parcours.

La question peut être déclinée : puis-je à votre avis écrire "Mon cher Maître" à mon notaire ?

Merci d'avance pour vos éclairages !

Bonjour,
Je comprend tout à fait votre réflexion. Quelque part, cela ne me gênerait pas de vous entendre dire "Cher confrère". Pour le "mon cher maître", je dois avouer que je ne mettrais pas le "mon", un cher maître convient amplement.
Bonne journée !

Merci beaucoup pour votre réponse !
FZ

Bonjour,
Pour répondre à votre question, il faut revenir à la base : avocat est une fonction, une profession et non un titre.
Vous obtenez un diplôme d'avocat ou bénéficiez d'une passerelle pour l'exercer.
Si vous cessez la profession, vous n'êtes plus avocat et on ne doit plus vous appeler "maître".