Offres de stages non-réglementaires
Posté: Mer 05 Nov 2008 20:20
Bonjour,
Je constate qu'un certain nombre d'offres de stages publiées sur le Village ne sont pas conformes à l'accord professionnel national du 19 janvier 2007 relatif aux stagiaires des cabinets d'avocats et étendu par arrêté du 10 octobre 2007.
On peut lire dans cette annonce par exemple : "Convention de stage avec un établissement universitaire (non-EFB) indispensable. Non-rémunéré; mais très formateur."
Ou encore dans celle-ci : "300€/mois".
Ou bien dans celle-là : "entre 300 et 500 euros selon profil".
Cette pratique est loin d'être marginale. Rares ne sont pas les cabinets qui refusent de prendre des stagiaires du fait de l'apparition de cet accord ou écartent du périmètre de leurs recherches de stagiaires les élèves-avocats, jugés trop chers. Certains même ne manquent pas d'audace en conditionnant leur acceptation de la candidature à ce que le stage soit indemnisé en-deçà du barème réglementaire voire carrément gratuit.
Quand on sait que les stages sont généralement de longue durée et équivalent dans les faits à un emploi effectif, il est financièrement, si ce n'est moralement, difficile voire impossible d'accepter des stages peu indemnisés voire pas du tout. Mais avec la conjoncture actuelle, la concurrence entre les candidatures, le peu de places disponibles, bien des stagiaires se voient contraints d'accepter ces stages à ces conditions, faute de mieux.
Par ailleurs, certains cabinets ne prennent même pas la peine de se présenter, de mentionner leur nom, d'exposer les missions confiées. C'en est presque "on a b'soin d'un stagiaire, vite !" C'est déjà là le signe d'une certaine exploitation.
Qu'en pense la municipalité de notre bon Village ?
A vous lire !
Je constate qu'un certain nombre d'offres de stages publiées sur le Village ne sont pas conformes à l'accord professionnel national du 19 janvier 2007 relatif aux stagiaires des cabinets d'avocats et étendu par arrêté du 10 octobre 2007.
On peut lire dans cette annonce par exemple : "Convention de stage avec un établissement universitaire (non-EFB) indispensable. Non-rémunéré; mais très formateur."
Ou encore dans celle-ci : "300€/mois".
Ou bien dans celle-là : "entre 300 et 500 euros selon profil".
Cette pratique est loin d'être marginale. Rares ne sont pas les cabinets qui refusent de prendre des stagiaires du fait de l'apparition de cet accord ou écartent du périmètre de leurs recherches de stagiaires les élèves-avocats, jugés trop chers. Certains même ne manquent pas d'audace en conditionnant leur acceptation de la candidature à ce que le stage soit indemnisé en-deçà du barème réglementaire voire carrément gratuit.
Quand on sait que les stages sont généralement de longue durée et équivalent dans les faits à un emploi effectif, il est financièrement, si ce n'est moralement, difficile voire impossible d'accepter des stages peu indemnisés voire pas du tout. Mais avec la conjoncture actuelle, la concurrence entre les candidatures, le peu de places disponibles, bien des stagiaires se voient contraints d'accepter ces stages à ces conditions, faute de mieux.
Par ailleurs, certains cabinets ne prennent même pas la peine de se présenter, de mentionner leur nom, d'exposer les missions confiées. C'en est presque "on a b'soin d'un stagiaire, vite !" C'est déjà là le signe d'une certaine exploitation.
Qu'en pense la municipalité de notre bon Village ?
A vous lire !