(Et pour retrouver les autres épisodes, c’est ici :
Episode 2 : quand les juristes s’engagent.
Episode 3 : quand les juristes innovent et transforment le droit.
Episode 4 : quand les juristes créent du lien avec l’économie.
... et le Palmarès final est ici.)

Sarah Becker, Avocate associée et co-fondatrice VingtRue, 36 ans.

Son parcours vu par l’Institut Choiseul.

Sarah Becker a à son actif plus 10 ans d’expérience dans le droit de l’environnement. Elle est engagée dans plusieurs associations et organisations telles que la Fondation des Femmes (co-fondatrice) ou le Cercle interprofessionnel du droit de l’environnement (CIDDE). Elle accompagne des entreprises, essentiellement du secteur de l’industrie, pour l’adaptation de leurs pratiques à l’évolution du cadre réglementaire environnemental européen et français. Les réglementations relatives au changement climatique, à la chute de la biodiversité, aux reportings environnementaux (type CSRD), couplées à la criminalisation croissante des atteintes à l’environnement rendent nécessaires un accompagnement juridique spécialisé et de plus en plus technique en matière environnementale.

L’interview express du Village de la Justice.

V.J : Comment voyez-vous votre futur "parcours" (profession ou engagement) à horizon 5 ans ?

S.B : « En matière d’environnement, les prévisions sont difficiles, tant la matière évolue vite, mais deux axes se dégagent pour les prochaines années :
 Conseiller les entreprises au sens large (et non plus uniquement celles du secteur industriel) à naviguer dans un environnement règlementaire, national et européen foisonnant et technique. De textes importants sont attendus en matière de gestion des déchets, des emballages, des eaux, des PFAS etc. Au-delà de la mise en conformité des entreprises à ces obligations, des questions stratégiques se poseront en lien avec, par exemple, la possibilité de mener un reporting environnemental sans tomber dans le « greenwashing ».
 Défendre les entreprises en lien avec une répression de plus en plus fortes des atteintes à l’environnement (pollution, gestion des déchets, atteintes aux espèces protégées etc.). »

V.J : En quoi est-ce important pour vous, au-delà de la reconnaissance personnelle, de figurer dans ce palmarès ?

S.B : « Les avocats en droit de l’environnement, bien que de plus en plus nombreux, ont une activité encore méconnue, même au sein de la profession d’avocat. La présence au sein du palmarès, d’avocats ayant cette spécialité très technique permet un coup de projecteur toujours bienvenu ! Ce classement a une visibilité importante non seulement auprès des entreprises susceptibles de faire appel aux avocats mais également auprès de nos partenaires habituels : communiquant, bureaux d’études, notaires, consultants etc. cette visibilité est intéressante dès lors que les avocats en droit de l’environnement travaillent presque toujours en équipes avec des confrères dans d’autres spécialités : droit pénal, de l’immobilier, fusions acquisitions, restructuring, ainsi qu’avec des partenaires, notamment ingénieurs. »

Diogo Costa-Cunha, Maitre de conférences en droit privé, Centre d’Études Internationales de la Propriété Intellectuelle (CEIPI) - Université de Strasbourg, 30 ans.

Son parcours vu par l’Institut Choiseul.

Diogo Costa-Cunha est maître de conférences au CEIPI à Strasbourg, spécialisé en droit de la propriété intellectuelle et en valorisation de l’innovation. Docteur en droit des affaires de l’Université Toulouse Capitole, il a consacré sa thèse à la « Valorisation de l’innovation en santé », proposant une refonte du cadre juridique du secteur. Passionné par l’évolution du droit face aux avancées technologiques, il conjugue enseignement et recherche pour anticiper les défis réglementaires liés à l’innovation. Son engagement vise à former une nouvelle génération de juristes et à enrichir les débats sur l’adaptation du droit aux transformations économiques et technologiques.

L’interview express du Village de la Justice.

V.J : Comment voyez-vous votre futur "parcours" (profession ou engagement) à horizon 5 ans ?

D. C-C : « Dans les prochaines années, je souhaite continuer à œuvrer pour le développement de l’étude des sciences juridiques, en renforçant les dynamiques collectives qui le font rayonner. Mon engagement restera tourné vers la formation et la recherche spécialement dans le domaine de la propriété intellectuelle, en collaboration avec mes collègues universitaires et partenaires praticiens. L’objectif est de contribuer, ensemble, à l’évolution des pratiques et à la diffusion du savoir dans un monde en mutation. »

V.J : En quoi est-ce important pour vous, au-delà de la reconnaissance personnelle, de figurer dans ce palmarès ?

D. C-C« Ce palmarès met en lumière des initiatives collectives et des engagements partagés. Être cité, c’est avant tout une reconnaissance du travail accompli par l’institution universitaire et de la valeur de notre mission. Cela offre aussi une visibilité à notre action, encourageant les échanges et les collaborations. Loin d’être une réussite individuelle, c’est une opportunité de faire avancer, ensemble, les projets qui nous animent et de continuer à transmettre et innover. »

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