Rétro et tarif UJA

Bonjour,
J'aurais besoin de votre avis sur une question qui me turlupine depuis quelques jours.
Je suis avocat collaboratrice dans un Cabinet de la région parisienne, grande couronne, depuis un an et demi.
Lors de mon embauche en Juin 2005, ma rétrocession d'hono était de 1.900 €. En Janvier 2006 elle est passée à 2.000 €.
Compte tenu de la possibilité que j'ai de faire plusieurs permanences (GAV, Administratives...) par mois et de mes dossiers d'AJ, cette rétro est convenable pour mon statut actuel d'avocat stagiaire débutant car j'arrive à peu près à totaliser 3.000 € par mois (sauf en cette période de grève de l'AJ où je me serre un peu la ceinture).
L'UJA de mon Barreau fixe la rétro minimum d'un collaborateur 1ère année à 2.150 €, donc ça va je n'ai jusqu'ici pas trop été sous-payée. Cepndant en 2ème année la rétro est sensée passer à 2.600 € puis à 3.000 € en 3ème année.
Mon Maitre de stage a eu l'occasion de me dire que ces seuils sont pour lui tout à fait irréalistes. Il faut dire que mon Maître de stage me dit souvent qu'il ne roule pas sur l'or (60 €% de la clientèle du cabinet est à l'AJ, et concernant le reste des clients, souvent les honos demandés m'apparaissent insuffisants, ceci explique sans doute cela).
Alors que je pensais néanmoins demander en fin d'année, pour faire un compromis entre les barêmes fixés par l'UJA de mon Barreau et les difficultés financières rencontrées par mon Maître de stage, que je peux tout à fait comprendre, une petite augmentation de 200 €, mon maître de stage m'a pris à contre-pied en me disant, dans le cadre d'une discussion, qu'il lui est tout à fait impossible de m'augmenter pour l'heure, et que rien n'est sur pour les années à venir.
Certes, c'est vrai que mon Maître de stage me laisse complètement libre de développer ma clientèle perso et de faire toutes les permanences que je veux.
Certes, c'est vrai que mes horaires sont raisonnables (9h-19h, il ne m'arrive qu'exceptionnellement de devoir arriver plus tôt ou partir plus tard) et il n'y a jamais aucun pb pour que je puisse partir plus tôt ou arriver plus tard si par hasard j'ai un rv ou autre impératif d'ordre perso.
Toutefois, je travaille dur chaque jour et mon travail "perso" ne se fait jamais au détriment de celui du cabinet, les dossiers qui me sont confiés sont tous traités en temps et en heure.
De plus, je sais que mon maître de stage apprécie beaucoup mon travail. D'ailleurs, il m'a clairement dit hier lors de notre discussion que, évidemment, je "vaux" plus que 2.000 €, mais qu'il ne peut pas faire autrement.
Deux choses me font tiquer : d'abord, si je peux comprendre ses pbs de trésorerie, dois-je pour autant en subir les conséquences, ceci d'autant que le tarif UJA est un minimum et que ma demande d'augmentation serait modeste et largement en deça de ce minimum ?
Ensuite, je remarque que la secrétaire du Cabinet (qui compte 3 personnes : moi, mon maitre de stage et la secrétaire) est payée 2.000 € net, ce qui représente pour mon maitre de stage une charge mensuelle de 3.000 €.
Biensur, la secrétaire est un pilier du cabinet puisqu'elle est là depuis 11 ans, qu'elle est en fin de carrière et qu'elle est très utile au quotidien. Cependant, je remarque quotidiennement qu'elle passe beaucoup de temps à papoter avec les clients et au téléphone.
Pour résumer, j'estime travailler au moins autant qu'elle et être au moins aussi utile au cabinet, malgré les différences d'âge et d'expérience ; chacun a son rôle, très différent, mais tout aussi indispensable.
Mon maitre de stage a parfaitement conscience de tout ça puisqu'hier il m'a dit que selon lui, la secrétaire "vaut" moins que 3.000 € et moi plus de 2.000 €.
Néanmoins toutjours est-il qu'il me dit être bloqué, ne pas pouvoir changer les choses, et en conclusion j'ai vraiment l'impression d'être le dindon de la farce puisque mon patron consacre un budget de 3.000 € à sa secrétaire mais ne peut apparemment même pas m'augmenter de quelques centaines d'euro.
Que pensez-vous de la situation ? Mes revendications sont-elles ingrates ? Je sais que j'ai déjà l'énorme avantage d'avoir une collab ce qui n'est pas le cas de tout le monde.
Mais d'après vous, dois-je me contenter de ce que j'ai, c'est à dire - si je me maintiens à ce cabinet - rester ad vitam eternam à des ressources mensuelles de l'ordre de 3.000 € (ce qui une fois les charges réglées ne laisse qu'environ 1.500 € par mois), ou suis-je légitimement en droit de demander davantage ?
Je me sens un peu perdue et j'ai du mal à faire la part des choses.
Tous les conseils seront les bienvenus.
J'aurais besoin de votre avis sur une question qui me turlupine depuis quelques jours.
Je suis avocat collaboratrice dans un Cabinet de la région parisienne, grande couronne, depuis un an et demi.
Lors de mon embauche en Juin 2005, ma rétrocession d'hono était de 1.900 €. En Janvier 2006 elle est passée à 2.000 €.
Compte tenu de la possibilité que j'ai de faire plusieurs permanences (GAV, Administratives...) par mois et de mes dossiers d'AJ, cette rétro est convenable pour mon statut actuel d'avocat stagiaire débutant car j'arrive à peu près à totaliser 3.000 € par mois (sauf en cette période de grève de l'AJ où je me serre un peu la ceinture).
L'UJA de mon Barreau fixe la rétro minimum d'un collaborateur 1ère année à 2.150 €, donc ça va je n'ai jusqu'ici pas trop été sous-payée. Cepndant en 2ème année la rétro est sensée passer à 2.600 € puis à 3.000 € en 3ème année.
Mon Maitre de stage a eu l'occasion de me dire que ces seuils sont pour lui tout à fait irréalistes. Il faut dire que mon Maître de stage me dit souvent qu'il ne roule pas sur l'or (60 €% de la clientèle du cabinet est à l'AJ, et concernant le reste des clients, souvent les honos demandés m'apparaissent insuffisants, ceci explique sans doute cela).
Alors que je pensais néanmoins demander en fin d'année, pour faire un compromis entre les barêmes fixés par l'UJA de mon Barreau et les difficultés financières rencontrées par mon Maître de stage, que je peux tout à fait comprendre, une petite augmentation de 200 €, mon maître de stage m'a pris à contre-pied en me disant, dans le cadre d'une discussion, qu'il lui est tout à fait impossible de m'augmenter pour l'heure, et que rien n'est sur pour les années à venir.
Certes, c'est vrai que mon Maître de stage me laisse complètement libre de développer ma clientèle perso et de faire toutes les permanences que je veux.
Certes, c'est vrai que mes horaires sont raisonnables (9h-19h, il ne m'arrive qu'exceptionnellement de devoir arriver plus tôt ou partir plus tard) et il n'y a jamais aucun pb pour que je puisse partir plus tôt ou arriver plus tard si par hasard j'ai un rv ou autre impératif d'ordre perso.
Toutefois, je travaille dur chaque jour et mon travail "perso" ne se fait jamais au détriment de celui du cabinet, les dossiers qui me sont confiés sont tous traités en temps et en heure.
De plus, je sais que mon maître de stage apprécie beaucoup mon travail. D'ailleurs, il m'a clairement dit hier lors de notre discussion que, évidemment, je "vaux" plus que 2.000 €, mais qu'il ne peut pas faire autrement.
Deux choses me font tiquer : d'abord, si je peux comprendre ses pbs de trésorerie, dois-je pour autant en subir les conséquences, ceci d'autant que le tarif UJA est un minimum et que ma demande d'augmentation serait modeste et largement en deça de ce minimum ?
Ensuite, je remarque que la secrétaire du Cabinet (qui compte 3 personnes : moi, mon maitre de stage et la secrétaire) est payée 2.000 € net, ce qui représente pour mon maitre de stage une charge mensuelle de 3.000 €.
Biensur, la secrétaire est un pilier du cabinet puisqu'elle est là depuis 11 ans, qu'elle est en fin de carrière et qu'elle est très utile au quotidien. Cependant, je remarque quotidiennement qu'elle passe beaucoup de temps à papoter avec les clients et au téléphone.
Pour résumer, j'estime travailler au moins autant qu'elle et être au moins aussi utile au cabinet, malgré les différences d'âge et d'expérience ; chacun a son rôle, très différent, mais tout aussi indispensable.
Mon maitre de stage a parfaitement conscience de tout ça puisqu'hier il m'a dit que selon lui, la secrétaire "vaut" moins que 3.000 € et moi plus de 2.000 €.
Néanmoins toutjours est-il qu'il me dit être bloqué, ne pas pouvoir changer les choses, et en conclusion j'ai vraiment l'impression d'être le dindon de la farce puisque mon patron consacre un budget de 3.000 € à sa secrétaire mais ne peut apparemment même pas m'augmenter de quelques centaines d'euro.
Que pensez-vous de la situation ? Mes revendications sont-elles ingrates ? Je sais que j'ai déjà l'énorme avantage d'avoir une collab ce qui n'est pas le cas de tout le monde.
Mais d'après vous, dois-je me contenter de ce que j'ai, c'est à dire - si je me maintiens à ce cabinet - rester ad vitam eternam à des ressources mensuelles de l'ordre de 3.000 € (ce qui une fois les charges réglées ne laisse qu'environ 1.500 € par mois), ou suis-je légitimement en droit de demander davantage ?
Je me sens un peu perdue et j'ai du mal à faire la part des choses.
Tous les conseils seront les bienvenus.