LE FORUM DES MEMBRES DU VILLAGE

Bonjour,

Je suis admise dans un M2 de droit processuel, c'est donc beaucoup de contentieux et de procédures, tant en droit civil que pénal ou administratif. Cette formation étant dispensée à distance, elle est très adaptée au contexte sanitaire et permet d'avoir d'autres activités parallèlement.

Toutefois, en lisant un peu ce forum ou des offres d'emploi, j'ai l'impression qu'il n'ajoute rien ? Est-ce que je me trompe ?

En outre, je suis admissible au CRFPA, je passe les oraux dans quelques semaines, donc je me demande si je devrais annuler mon inscription dans ce M2, ce qui est encore possible. Je ne pourrai pas tout faire en même temps.

Si je fais ce M2 à distance (et un DU de criminologie à distance auquel je suis également inscrite) je ne pense pas pouvoir bien faire l'EFB qui suppose de faire des stages, la clinique juridique et des tas d'activités pour être vraiment optimisée.
En revanche, les stages s'adressent plus à des élèves-avocats qu'à
de simples étudiants, donc je ne suis pas sûre de pouvoir faire des stages sans entrer à l'école d'avocat.
Je ne sais donc pas ce qui est le plus judicieux.

Je ne sais pas non plus quelles matières choisir à l'EFB car je me verrais aussi bien faire droit pénal et droit de la famille que droit de la concurrence et droit de la propriété intellectuelle.
Est-il vrai qu'on choisit vraiment ce qu'on veut comme matières à l'EFB ? Peut on être recruté dans un cabinet qui fait de la concurrence et de la propriété intellectuelle si l'on n'a pas du tout fait de master dans ce domaine mais qu'on les a choisies à l'EFB?

Merci à ceux qui pourront me répondre !!

Il faudrait essayer de vous renseigner pour savoir si vous pouvez faire passer votre Master 2 à distance en tant que PPI. Pour ce qui le peuvent, c'est le bon plan, ca évite un secnd stage inutile.

Pour le reste, je suis avocat, j'ai suivi l'EFB en 2014 et cette école est une vaste blague. Pour beaucoup, les avocats qui enseignent la-bas, le font soit pour dire à leur cercle qu'ils y enseignent (pensant que c'est une qualité), soit pour compléter leur revenus (ce qui est pire).
Les seuls avocats qui à la limite parlent de leur métier avec passion c'est le pénalistes, pensant faires des convertis mais la majorité des étudiants étant affairistes et souhaitant juste avoir un bon train de vie, toute la classe attend gentiment que le temps passe en trouvant le temps long.

Après, je vous avoue que quand vous vous retrouvez avec une bonne partie du groupe qui sort d'ASSAS ou de la Sorbonne ayant enchainé un LLM et/ou un MS dans une Sup de Co, le petit avocat qui a son cabinet à Vincennes et qui fait cours est regardé comme le pire looser du monde. Bref cette école et très bizarre, le temps semble passer au ralenti et être interminable et clairement, vous n'y apprendrez rien...

J'ai souvent entendu cela. Etant pénaliste, je voulais toutefois faire des spécialités différentes pouvant élargir mes possibilités. Je pensais à public/ affaires qui brasse vraiment très large ou concurrence/droit de la propriété intellectuelle car cela m'intéresse beaucoup aussi ou un compromis public/ concurrence, car je crois qu'en propriété intellectuelle il est difficile d'être recruté sans avoir fait un M2 dans ce domaine précis ? Qu'en pensez vous ?

Dans le domaine de la PI, même si vous avez fait un M2 en PI, il est difficile d'être recruté ou que ce soit... Oubliez ce domaine sauf si vous pouvez faire un LLM derrière...

J'ai connu moultes étudiants qui se sont reconvertis (dans le droit ou pire dans un tout autre domaine) après un M2 en PI et à l'inverse j'ai connu un étudiant qui s'est fait recruté sans soucis avec un LLM sans même un M2 en droit français...

En PI, la sélection se base principalement sur le LLM pas le M2 (et puis comparez le combre d'offre de collabs PI et avec le nombre de collab en droit social par exemple...).