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Étonnant.
On aurait pu croire que le "non-professionnel" de la loi Chatel (qui est forcément le même que celui de toutes les autres Lois et de toutes les autres mentions à ce vocable) était simplement une personne (physique ou morale) dispensée de tenir une comptabilité. C’est ainsi qu’on pouvait le plus logiquement concevoir les personnes "plus vulnérables" aux tracas de gestion que sont les reconductions tacites (oubli de résilier un contrat).
Mais non ! On nous dit qu’une copropriété, forcément dotée d’un Syndic (bénévole ou non ... mais bel et bien professionnel dans le cas cassé ici), astreinte au maintien d’une comptabilité "au jour le jour", n’a rien de "professionnel" et qu’elle mérite davantage de protection légale en consommation que, disons, un artisan ou un médecin, pour lequel la "gestion" se limite souvent à empiler toute l’année des factures dans une boite à chaussure (et à remettre le tout au comptable quand celui-ci le lui demande).
A-t-on mesuré les effets de bord d’une telle bizarrerie ?
De fait, une copropriété a souvent (toujours ?) besoin de services "pro" de la part de ses prestataires : factures pour tout montant, paiements avec des instruments financiers exotiques (comptes bancaires), traces écrites à chaque étape pour diffusion dans la copropriété (ordre de service, compte rendu d’intervention), etc. Un plombier ne va pas du tout effectuer une intervention de la même façon dans une copropriété et chez un particulier.