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Je suis un peu surpris par la teneur de cet article qui me semble incomplet et mal retranscrire la diversité tant des études de droit que des débouché réels.
En premier lieu et par nature les études de droit sont largement ouvertes vers différents corps de métiers, et même si la filière judiciaire (Magistrat, Avocat, huissier, greffier etc.) apparaît comme la voie royale, il existe bien d’autres débouchés juridiques (juriste d’entreprise, huissiers, notaires, mandataire judiciaire, conseil en propriété intellectuelle) d’autres plus complexes et liés à un autre cursus tel les experts judiciaires dans quelque discipline que ce soit, enfin les débouchés qui ne sont pas à proprement parler juridiques (RH, journalisme, fonction publique, assistant parlementaire, création d’entreprise etc.).
Aussi, le cursus de droit doit s’analyser au regard de ces débouchés particulièrement variés qui nécessitent des qualités différentes et peuvent permettre à tout étudiant de trouver sa voie dans la vie professionnelle.
L’une des difficultés étant en pratique que lesdits débouchés sont souvent inconnus par les étudiants en droit eux-mêmes qui connaissent en l’espèce un défaut d’information flagrant.
En second lieu, la réalité de la concurrence entre université est également à prendre en compte, Ainsi, un étudiant ayant suivi son cursus dans une université particulièrement exigeante et malthusienne selon l’auteur tel que Paris 2 Panthéon-Assas n’aura pas les mêmes difficultés pour son insertion professionnelle que celui qui a suivi un cursus dans une université moins réputée ou exigeante et qui aura obtenu son diplôme apparemment « plus facilement ».
Assez paradoxalement il me semble que les étudiants sont lorsqu’ils travaillent sérieusement ceux qui sont le plus attachés à cet élitisme à l’instar des grandes écoles que ce soit dans le domaine du commerce, de l’ingénierie ou autre.
Il est difficilement contestable qu’il existe une forte sélection en droit qui peut effectivement nourrir quelques critiques provenant notamment de ceux qui ont subi un échec, mais force est de constater que cette sélection favorise aussi la réputation attachée aux étudiants en droit qui sont le plus souvent perçus comme des travailleurs sérieux intelligents et réactifs, et donc plus susceptible d’être embauchés.
En outre, les étudiants d’autres filières subissent également une fortes sélections sans que personne n’y trouve à redire, les médecins (filière universitaire), les études de commerce, d’ingénierie, les instituts d’études politique etc.
Aussi l’analyse me semblerait plus pertinente en se fondant sur des éléments plus parlant, comme les difficultés rencontrées à l’embauche par les personnes qui dans les autres domaines professionnels connaissent par exemple des difficultés d’insertion supérieure à la moyenne.
A ce titre, il me semble que la filière droit permet une intégration plus facile que d’autres formations moins élitistes au regard de l’insertion de mes amis étudiants issus de « la diversité ».
En ce qui concerne le statut cadre ou non, il est également notable que le titulaire d’un master en matière commerciale intégrera un service de commerciaux composé pour une bonne part de titulaires d’un bac+2 (BTS, DUT) et se verra de ce fait intégré plus en hauteur dans une hiérarchie à la base plus vaste.
En revanche, un titulaire d’un master de droit, qui intègre un service juridique exception faite du secrétariat n’aura essentiellement que des personnes disposant au minimum d’une maitrise, dans ces conditions, il n’est pas particulièrement surprenant que ces derniers aient besoin d’un peu plus de temps pour obtenir un statut de cadre.
N’aurait-il pas été plus intéressant de porter notre attention sur la rémunération des jeunes diplômés ou la durée moyenne de chômage à la fin des études ?