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... En tant que futur entrepreneur, je suis de ces gens qui estiment qu’aucune loi est réellement immuable. Les avancées technologiques ouvrent les frontières, qu’elles soient culturelles ou sociales. Et même si certaines peuvent porter préjudice, il faut se réjouir du bénéfice que cela peut apporter aux hommes dans plusieurs décennies.
Peut-on parler de violation de la vie privée quand l’utilisateur prend lui-même l’initiative de se filmer ? A-t-on le droit de considérer cette volonté comme de l’exhibitionnisme conscient n’intéressant que des voyeurs ? Le parallèle est un peu facile, mais nous ne pouvons nier que nous vivons dans une génération d’images et de narcissisme. Je ne m’en réjouis pas car j’y vois un signe d’abrutissement...
Mais peut-on essayer d’imaginer un système juridique qui évolue en fonction de ces nouveaux usages et de ces nouveaux éco-systèmes ? Peut-on penser que ces lois contraignent le progrès et favorisent l’ancrage dans une époque révolue ?
À mon sens, ce ne sont plus les lois qui dictent le monde, mais les entrepreneurs. Ceux qui détiennent les idées et les moyens de les mettre en œuvre. Il y eut l’époque des philosophes, des explorateurs, des théoriciens, tant de personnes qui s’élevaient au-dessus de la masse pour contrer les lois. Où en serions-nous aujourd’hui si Galilée n’avait pas dit que la Terre tourne autour du Soleil ? Je le vois un peu comme cà : les entrepreneurs sont les explorateurs d’aujourd’hui, ils cherchent et façonnent le progrès. Inconsciemment ils auront un impact sur les législations futures tant ils séduisent les foules.
Par exemple, Uber révolutionne le déplacement, cela met en péril l’activité de nombreux taxis et VTC, donc les gouvernements se mobilisent. Également, Google va sortir sa voiture sans chauffeur. Mais qu’est-ce qui importe ? L’usage et le confort qu’ils apportent aux gens, non ? Lorsque la voiture a été créée, elle a volé les emplois de tous les caléchiers. Tout comme les services de streaming VOD ont coulé les vidéo-clubs. Tout comme Youtube et Twitch ont mis en péril le droit d’auteur de certains studios de films et jeux... C’est triste à court terme, mais c’est nécessaire pour le progrès, sur le long terme.
C’est donc la même problématique pour Periscope et Meerkat... On ne peut pas simplement voir leur utilité comme une menace. Il faut l’adapter à notre société, y voir là comme un bénéfice auquel se calquer. Pourquoi HBO ne trouverait pas là une occasion de proposer un service rentable ? Différents leviers sont possibles...
Bref, mon texte semble déconstruit et éparpillé, mais voilà où je veux en venir : le droit d’auteur n’est qu’une propriété. En utilisant Periscope ou Meerkat, on ne s’approprie pas l’œuvre, on la diffuse. Et tout canal de diffusion se rentabilise, si l’on sait trouver les bons leviers. Se contraindre à la loi, selon moi, c’est se contrainte à l’innovation.