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Bonjour, et merci pour votre excellent article. Permettez moi quelques remarques.
"2-La résidence alternée reste minoritaire.
Selon les statistiques du ministère de la Justice, elle ne représenterait que 10 à 17 % des décisions soit conventionnelles soit judiciaires. (Site du Ministère de la Justice Stats)."
Présentez la situation, le pourcentage, comme ça n’est ni pertinent ni très honnête. En effet, c’est le pourcentage de Résidence Alternée, toutes situations confondues, donc en comptant les cas dans lesquels les deux parents sont d’accord. En réalité, lorsqu’il y a désaccord (en pratique, le père demande la RA et la mère la refuse), le % (selon le même site du ministère de la justice) est totalement marginal. Traduction, c’est la mère qui décide de la mise en œuvre de la RA ou pas. La justice entérine la décision de la mère.
"2-1- Elle suppose des conditions psychologiques et matérielles exigeantes : un couple parental qui s’entend bien, un environnement familial harmonieux, des domiciles rapprochés de l’école notamment."
Et si c’était l’inverse ? Si le couple parental s’entendait bien PARCE QUE la RA est mise en place ? En effet, dès lors que le parent qui demande la RA a mis en place les conditions nécessaires (distance géographique, aménagement de son emploi du temps, etc), le parent qui la refuse n’a plus qu’un seul moyen de la faire rejeter par le juge : le conflit entre les parents. Il est donc écrit noir sur blanc, dans la loi actuelle, dans les comptes-rendus des juges, qu’un des parents a intérêt au conflit.
"2-2 - Vis-à-vis de l’enfant, elle peut être mal vécue et stressante : changements trop fréquents"
Comme vous le dites-vous même, en cas de RA, l’enfant déménage UNE fois par semaine, dans le cas d’une résidence principale avec droit de visite élargi (le milieu de semaine), l’enfant déménage QUATRE fois en moins d’une semaine (exemple : arrivée chez le père le vendredi soir, retour chez la mère le dimanche soir, arrivée chez le père le mardi soir, retour chez la mère le mercredi soir). Sans parler du fait que l’enfant a vraiment la sensation de venir chez lui, ce qui banalise le changement de résidence et évite l’excitation de revoir un père pas vu depuis 10 ou 15 jours.
4 La médiation
CF le 2-1 : il n’y a pas de médiation possible si un des parents a intérêt au conflit. La médiation ne peut intervenir qu’APRÈS la fin du conflit, donc la suppression de l’objet du conflit, c’est à dire la mise en place de la RA.