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Bonjour Madame
Votre article est très pédagogique contrairement à un procès qui ne laisse réellement à un intervenant le temps nécessaire à sa démonstration.
Je voudrais revenir sur l’effet tweeter. En simple citoyen concerné par ce fiasco qui ne laissent que des victimes, j’ai posé une question sur Tweeter de la réalité du souvenir. Le débat médiatique autour de cette affaire autorisait qu’elle soit posée.
Je regrette juste d’avoir sacrifié le point d’interrogation.
Les réactions ont toutes été épidermiques, voire à contre-sens puisque j’ai été traité de révisionniste en m’accusant de défendre la thèse du faux souvenir.
J’ai été confronté au faux souvenir dévoilé en thérapie (par qq1 qui ne peut plus prétendre au titre de psychothérapeute et s’est contenté d’un changement de nom) par une victime de viol par parent. S’en est suivi la destruction d’une famille, la mort d’un homme acculé par la vindicte populaire et au final une victime qui en devient une sous une forme différente.
Ce qui a fait défaut aux procès d’Outreau c’est l’absence d’éclairage sur le rôle de tous les pseudo-professionnels de l’aide aux victimes, très souvent associatifs, sans réelles formation ou expertise. Je ne remet pas en cause le travail des forces de l’ordre ni des psys (de tout suffixe) reconnus. J’en veux aux personnes de bonne volonté, incapables de prendre du recul face à une résonance ou un transfert, ceux qui veulent réparer au travers de , ceux qui savent à la place de la victime etc... Il n’en a quasiment pas été question lors des procès, beaucoup trop dans la presse et les médias.
Tweeter est limitant dans sa configuration et réagir à un tweet cinglant est un piège qui empêche toute pédagogie (la disqualification appelle la disqualification) ni même permettre une réponse à charge ou à décharge. Et de fil en aiguille on en arrive à s’écarter de l’intention du tweet de départ, à savoir ouvrir le débat.
Vous l’avez dit, le verdict était attendu et rien, pas même une intervention éclairée comme la votre n’y pouvait rien changer. La presse avait fait son choix, la société aussi, et ce n’est pas aux avocats de faire sortir une vérité autre que judiciaire de tels débats. Je suis plus étonné de l’attitude de l’avocat général lors de ce dernier opus !
Je ne regrette pas ma question, car j’y trouve réponse enfin grâce à votre article. D’autant que vous ne récusez pas l’existence de la notion de faux souvenir, ce que mes pourfendeurs sur Tweeter ont tenté de faire, mais que vous en soulignez l’exploitation abusive faite désormais par la jurisprudence Outreau. Cela démontre à l’envie, qu’en matière de victimologie et de traumatisme nous avons encore beaucoup de chemin à faire et qu’il faut le faire humblement.
Merci beaucoup pour votre article et votre foi dans votre métier.