Alors que la Commission Européenne est en pleine réflexion sur la nouvelle législation en matière de protection des données relatives aux clients et leurs employés, cette nouvelle étude révèle que 35% des travailleurs de bureaux en Europe échangent régulièrement des renseignements confidentiels sur l’entreprise avec des collègues et qu’environ 25% évoquent des confidences concernant d’autres salariés.
Qui partage volontiers des informations confidentielles ?
La palme des « pipelettes » revient aux employés du service marketing (48%) et des ressources humaines (43%) qui reconnaissent avoir partagé des renseignements confidentiels sur leur société. Ces entités opérationnelles occupent également le haut du classement (avec un pourcentage respectif de 38% et 33%) pour la divulgation des informations d’ordre privé sur leurs collègues.
L’étude montre que 42% des salariés du département juridique partagent eux-aussi avec des camarades de bureau des informations sur l’entreprise. Toutefois, il n’y a que 21% des juristes qui révèlent des scoops relatifs à d’autres collègues. Ce pourcentage fait d’eux les plus respectueux de la vie privée de leurs collègues.
Vers qui les employés ont le réflexe de se tourner pour obtenir des informations ?
Contrairement à la précédente question qui présentait des réponses plus homogènes, il existe un sérieux écart entre les personnes dont on pense qu’elles parleront si on les sollicite et celles qui sont, finalement, plus enclines à le faire.
L’enquête constate ainsi que 41% employés se précipitent, dans un premier temps, vers un directeur de service pour tout savoir sur leur petite entreprise chérie. Micheline et Raymond, des ressources humaines, sont également sollicités mais pour seulement 15% des employés. En revanche, Maureen, la juriste, n’est sollicitée que par 6,5% du personnel.
Concernant les sources privilégiées d’indiscrétions sur les collègues, les ressources humaines arrivent en tête (27%) devant les directeurs de services (22%). Une fois de plus, Maureen est une personne fiable car il n’y a que 3,9% des salariés qui se tournent vers elle pour tenter d’en d’apprendre plus sur les mystères entourant leurs petits camarades.
Au vu de ces chiffres, il ne fait aucun doute que les services juridiques des entreprises sécurisent mieux les données relatives à la société et à ses salariés... ouf !