Bienvenue sur le Village de la Justice.
Le 1er site de la communauté du droit, certifié 3e site Pro en France: Avocats, juristes, fiscalistes, notaires, commissaires de Justice, magistrats, RH, paralegals, étudiants... y trouvent services, informations, contacts et peuvent échanger et recruter. *
Aujourd'hui: 154 760 membres, 25913 articles, 126 982 messages sur les forums, 3 900 annonces d'emploi et stage... et 1 600 000 visites du site par mois en moyenne. *
FOCUS SUR...
LES HABITANTS
Membres
Nouvelles parutions
Guide de la négociation contractuelle
Un guide essentiel pour formaliser un accord juridiquement efficace
Printemps digital chez LexisNexis !
Fonds de commerce 2023 - Ce qu’il faut savoir
Des réponses concrètes aux différentes problématiques juridiques posées par les fonds de commerce
Sélection Liberalis du week-end : Reflets du Japon au Musée Cernuschi.
Une nouvelle sélection d’artistes par Liberalis et la galerie en ligne Target Art.
La chaîne "Vidéos et droit" du Village de la justice:
[Podcast] CEDH, les avancées de la justice climatique.
Afin d’apporter plus de lisibilité pour les citoyens potentiels justiciables face à l’offre pléthorique de modes amiables, il faudrait revenir à la spécificité de la conciliation de justice, antérieure aux autres modes amiables :
La conciliation est apparue au début de la révolutionnaire de 1789 avec l’institution des juges de paix citoyens formant la justice de paix ou de proximité dont la première mission était la tentative de conciliation, juges de paix supprimés en 1958 ; Mais tenter de concilier reste l’une des attributions du juge judiciaire à côté de celle de dire le droit même si faute de temps, le juge professionnel ou non professionnel, peine à tenter de concilier ;
Elle est donc une spécificité ancienne de notre système judiciaire, exercée soit par le juge avec ses compétences juridiques (oui pour concilier, il faut bien connaître l’état de droit pour l’expliquer.....) et son autorité statutaire de juge ou un conciliateur de justice bénévole de bonne volonté mais sans véritable statut ;
Aujourd’hui, face au développement, professionnalisation et diversification de "l’amiable" mais aussi aux exigences légitimes des justiciables, réintégrer la conciliation de justice au sein des tribunaux avec des juges de paix citoyens délégués des juges professionnels des TJ, m’apparaît urgent, permettant ainsi de la distinguer notamment de la médiation ; Enfin si le bénévolat et la bonne volonté du conciliateur pouvaient répondre aux enjeux sociétaux de 1978, aujourd’hui, le pro bono connaît ses limites en terme de fonctionnement du service public de la justice, de savoir et savoir faire mais aussi de crédibilité ;
Si le corpus des conciliateurs ne se diversifie pas et rejette toute idée de réforme, la conciliation de justice risque d’être "absorbée" par des dispositifs publics de médiation gratuits pour certains litiges notamment les troubles de voisinage (référent médiation dans certaines villes, référent policier réserviste cohésion/médiation dans de nombreux commissariats, référents médiation chez les bailleurs sociaux...), mettant fin à cette institution utile de notre système judiciaire mais qui doit se moderniser.
https://www.village-justice.com/articles/conciliateur-justice-mediateur-juge-paix-facilitateur-social-esquisse-nouveau,27309.html