Quelles différences entre un investissement SCPI et une SCI ?
L’immobilier constitue l’un des principaux choix des Français en termes d’investissement immobilier. Cependant, placer son argent dans la pierre ne résume pas à l’achat vente ou à la location d’un bien immobilier. Il existe aussi d’autres moyens tels que l’investissement dans une SCPI ou dans une SCI. Même s’ils tournent autour du même produit financier, investir en SCPI et en SCI présente des divergences. Découvrez ces différences dans la suite de cet article.
Investir dans une société de placement immobilier (SCPI)
Également connue sous le nom de « pierre papier », la SCPI est une société de gestion d’un parc immobilier conséquent, qui perçoit des loyers et les reverse, mensuellement ou trimestriellement, aux investisseurs, à la hauteur de leurs apports.
Les investisseurs achètent donc des parts d’une SCPI qui est propriétaire d’un parc immobilier et qui trouve et gère les locataires. De fait, au lieu de réunir une somme conséquente (des milliers d’euros) pour acheter votre propre appartement, vous pouvez accéder à l’investissement immobilier avec Homunity et un budget beaucoup plus raisonnable.
Avantages de la SCPI
Investir en SCPI présente de multiples bénéfices. Tout d’abord, vous pouvez acquérir des actions dans une société de gestion en tant que personne physique ou morale.
Aussi, le budget nécessaire pour accéder à la pierre papier est vraiment raisonnable. Avec 5 000 euros, vous pouvez acquérir des parts. De plus, vous pouvez payer ce droit d’entrée avec un crédit, votre enveloppe fiscale d’assurance vie ou encore de l’argent liquide.
Le principal atout de ce placement financier est la mutualisation du risque locatif. Étant donné que l’investissement est collectif et réparti sur plusieurs biens immobiliers, le risque de perte est vraiment bas.
Mieux encore, la gestion des biens est assurée par la SCPI. De fait, vous bénéficiez d’une grande tranquillité d’esprit après le placement. Votre placement est aussi très sécurisé, car les SCPI sont soumises à l’AMF (Autorité des marchés financiers).
Par ailleurs, décider d’investir en SCPI vous permet de profiter de réductions d’impôts, notamment dans le cas où la société de gestion finance des projets locatifs dans le secteur intermédiaire.
Pour finir, vous n’avez pas besoin de faire de longues démarches administratives et de prévoir des frais de notaire.
Placer son argent dans une SCI
Contrairement à la SCPI, la SCI (société civile immobilière) est une structure qui permet à plusieurs associés ou membres de la même famille d’acquérir un ou plusieurs biens immobiliers et de les gérer directement. Alors, si vous ne voulez pas investir en SCPI, car les règles ne correspondent pas à votre projet, la SCI est une excellente alternative.
Ce type de société est généralement créé pour la gestion d’un patrimoine familial et pour bénéficier d’une fiscalité avantageuse lors de la succession. Même s’il s’agit d’une structure juridique, l’organisation et le fonctionnement de la SCI sont très libres et le cadre légal n’est pas contraignant.
Les relations entre les associés ainsi que l’acquisition et la gestion du patrimoine sont déterminées par les statuts de la société.
De plus, la transmission du patrimoine immobilier est totalement simplifiée. Chaque associé peut donc vendre ses parts sans forcer les autres à faire de même.
Différences entre SCPI et SCI
Vous ne savez pas si vous devez investir en SCPI ou en SCI ? Avant de faire un choix, sachez que chaque société a ses objectifs et ses inconvénients. Cependant, l’objectif de ces entreprises est bien différent.
Ainsi, si vous voulez investir dans la pierre afin de vous constituer une nouvelle source de revenus ou d’épargner sans contraintes, la SCPI demeure le meilleur choix.
En revanche, si vous cherchez à devenir propriétaire et à gérer un patrimoine immobilier, la SCI est mieux indiquée. Voici un tableau récapitulatif des différences entre la SCPI et la SCI.
SCPI | SCI |
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• Investissement pour l’achat de biens immobiliers gérés par une société spécialisée ; | • Acquisition d’un ou de plusieurs biens immobiliers ; |
• Risques locatifs mutualisés ; | • Gestion collective d’un patrimoine avec les associés ; |
• Reversement rapide des rendements ; | • Transmission d’un bien sans faire face à l’indivision ; |
• Produit d’épargne ; | • Procédure lourde pour la création et la gestion de l’entreprise. |
• Risque de perte du capital suite à la faillite de la société de gestion. |