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Aborder, en droit, le problème du choix de la fin de vie, s’est toujours heurté à une forme de superstition qui incite bien des humains à n’en rien vouloir savoir. Un peu à l’image de consommateurs portés sur une alimentation carnée qui veulent tout ignorer du parcours de l’animal de boucherie. Ce n’est que confronté à la douleur extrême d’un proche ou à sa propre souffrance que l’on est vraiment obligé de nourrir une réflexion sur un tel sujet.
A ce titre, très concrètement, j’ai pu éprouver à l’issue d’une intervention chirurgicale lourde, combien il est difficile de conserver une envie de vivre lorsque tout son corps n’est que douleur atroce, et que cette douleur détruit peu à peu l’envie de vivre l’instant d’après. La réflexion sur la fin de vie est peut-être d’abord une réflexion sur l’emploi d’analgésiques auxquels des médecins renoncent à recourir de peur qu’ils ne hâtent un trépas dont on les accuserait.Si le droit consacre le respect de la dignité humaine, peut-on considérer que le patient torturé par ses maux soit capable d’en faire preuve ? la réflexion sur la liberté de quitter la vie devrait être d’abord une réflexion sur le renoncement à souffrir au point d’en perdre la raison.