LE FORUM DES MEMBRES DU VILLAGE

Peut être mais Bob possède un MS d'HEC alors question frime, c'est la totale

j aime bien Joe aussi. En plus il a une ferrari alors que Bob doit se deplacer en bus.

Et moi je regarde les lettres de motivation, et éventuellement je convoque les deux en entretien.

Joe, sans hésiter.

En effet, aujourd'hui, maîtriser parfaitement l'anglais est indispensable. Je l'ai d'ailleurs encore vérifié il n'y a pas longtemps, en discutant avec les associés d'un cabinet de droit des affaires.

A quoi bon des mentions TB si l'on ne maîtrise pas l'anglais (j'écris bien "maîtriser", pas "se débrouiller") ?

Que représente une mention en termes de valeur ajoutée ? Avec une langue internationale, la VA est toute trouvée : vous captez un marché, donc des clients.
CQFD (s'il y avait besoin de démontrer que la maîtrise d'une langue étrangère est un atout incomparable par rapport à des mentions, même TB. C'est la raison pour laquelle j'ai volontairement choisi de partir à l'étranger en M1, et je ne le regrette absolument pas. Je suis d'ailleurs étonné du faible nombre de candidats à l'exil. Certains pourraient peut-être me reprocher d'être parti, mais qu'importe ? Je sais que je dispose désormais des clés qui ouvrent bien des portes, même en droit. J'ai par ailleurs moi-même appris à relativiser le côté "mention").


Cordialement,


PS : vas-y, Joe !

Les personnes à qui vous envoyez vos candidatures ne vous connaissent pas et ne vous ont jamais vu travailler. De plus, en tant que jeune diplômé, vous n'avez pas de références à faire valoir.

Les mentions sont un moyen pour les recruteurs de se faire une idée de votre niveau d'abstraction et de votre sérieux. Elles révèlent une chose : l'étudiant qui a des mentions chaque année est une personne qui accepte les règles du jeu, qui se mobilise pour répondre à ce que l'on attend de lui, et qui maîtrise les matières qu'il a étudiées. Ni plus, ni moins. C'est tout ce qu'il faut retenir, et c'est ce que se dira un responsable RH. Certains recruteurs vous demandent même vos bulletins de notes avant d'éventuellement vous recevoir en entretien.

Après, il y a des structures auxquelles on n'a pas accès sans parler anglais.

Pour prendre un exemple, si vos deux candidats fictifs postulent chez Cleary Gottlieb aucun des deux ne sera pris.

Bien sur mr. Tom, le melange des avantages de chacun de ces deux personnages serait l´ideal : mais est ce qu elle existe vraiment ?

je pense qu'il est tout à fait possible d'avoir:
- des mentions(il faut pour cela travailler, soit durement soit moins lorsqu'on a des facilités)
-une maitrise des langues, spécialement de l'anglais(grâce à erasmus, séjour estival en tant q'au pair.)
En France, il y a des écoles qui organisent des chats clubs y compris le week end et pour 10 euros seulement la séance

Je n'ai pas dit que les mentions ne servaient à rien, au contraire. Cependant, il est bien plus intéressant de maîtriser des langues étrangères plutôt que d'avoir des mentions TB et d'être mauvais en langues (et ça existe).

Bien sûr, le mieux est d'avoir TB + langues. Mais, à choisir, si l'on opte pour les langues, on est forcément gagnant (cf mon post précédent).

2 remarques :
-quand on est jeune diplômé, on n'a pas de références. Ah bon ? A quoi servent donc les stages ?

-pour parler anglais, un séjour erasmus ou au pair suffit. Ah bon ? Ce n'est pas mon avis. Parler une langue est une chose, l'écrire en finesse en est une autre. A mon sens, seul un échange universitaire (qui est de loin le contexte le plus exigeant) vous permet de maîtriser (j'insiste sur ce terme) une langue sous tous ses aspects. Et encore, il faut être le seul Français à partir, car si vous vous retrouvez avec vos copains/copines, le retour sur investissement sera très inférieur à ce que l'on peut espérer (et cela, je le constate également).


Cordialement,

-quand on est jeune diplômé, on n'a pas de références. Ah bon ? A quoi servent donc les stages ?

Lorsqu'un candidat a travaillé pendant un certain temps en tant que collaborateur ou en tant que salarié dans une même structure (disons 2 ou 3 ans), on peut légitimement penser qu'il a donné satisfaction. C'est ce qu'on appelle une référence pour le recruteur suivant.
A l'inverse, quand un jeune candidat se présente avec deux stages de six mois sur son CV, que peut-on penser exactement ? Qu'il a acquis de l'expérience (c'est déjà beaucoup), mais rien ne dit qu'il a été bon. C'est donc une demi-référence. Le bulletin de notes présente, lui, l'intérêt d'évaluer l'étudiant.

Par contre, pour aller dans votre sens, une lettre de recommandation d'un ancien maître de stage peut avoir beaucoup plus de valeur qu'un bulletin de notes. Mais ce n'est pas une pratique courante, vous en conviendrez...

-pour parler anglais, un séjour erasmus ou au pair suffit. Ah bon ? Ce n'est pas mon avis. Parler une langue est une chose, l'écrire en finesse en est une autre. A mon sens, seul un échange universitaire (qui est de loin le contexte le plus exigeant) vous permet de maîtriser (j'insiste sur ce terme) une langue sous tous ses aspects.

Un echange erasmus est un echange universitaire !

Meme cours, meme exam, meme TDs que les anglais. On est pas parqué dans un amphi spécial mais nous sommes bien melangés aux autres anglais....Et il est donc evident que la maitrise de la langue anglaise sera meilleure pour ces etudiants que pour ceux restés en France.

Cordialement.