Forum : Installation des Avocats et accès à la profession

Sujet : Demande de témoignage - reconversion avocat via article 98-1

Partage d'informations sur les modalités d'installation, retours d'expérience... mais aussi passerelles vers la profession d'avocat.

Demande de témoignage - reconversion avocat via article 98-1

de FloR243-59   le Mar 31 Jan 2023 21:27

  • "Membre"
  •  
  • 1 messages
  • Localisation: 18
  • Profession: Juriste
Bonjour.

Après une formation initiale en droit public (DEA), je suis devenu expert juridique en URSSAF, où j'occupe maintenant un poste de responsable juridique. En parallèle je donne des cours de protection sociale en IUT et en organisme de formation professionnelle.
Mon sujet de prédilection est, bien évidemment, tout ce qui touche de prêt ou de loin à l'URSSAF, mais j'ai également une grande appétence pour la procédure civile et la procédure pénale. J'ai approfondi un peu toutes les matières de protection sociale (toutes les branches SS + prévoyance + AGIRC-ARRCO + prévoyance + chômage + action sociale). Et actuellement je passe un certificat de compétences en droit des affaires au CNAM afin d'élargir encore mon spectre de connaissances en droit. Je pourrai même dire qu'à titre personnel, j'ai eu maille à partir avec le droit fiscal et le droit de la famille... :roll:

Après 17 ans d'exercice dans cette administration, je ressens de plus en plus une lassitude face aux dérives bureaucratiques de l'institution. La "réunionite", le reporting à outrance qui ne sert à rien, l'obsession du pilotage des activités et de la com' qui nous pousse à sacrifier l'assistance juridique aux cotisants au profit de taches totalement annexes et inutiles... Bref, je me sens de plus en plus rupture avec les priorités imposées par les Directions.

Aussi germe chez moi depuis quelques temps le projet de me reconvertir dans une activité qui redonne un sens à mon travail, et la profession d'avocat m'apparait comme une évidence. Remettre l'expertise juridique au cœur de mon métier tout en étant utile aux justiciables profanes en législation, voilà qui aurait plus de panache et me motiverait autrement.

De plus, avec 17 ans de pratique du droit derrière moi, je peux légitimement prétendre à accéder à la profession via la passerelle de l'article 98-1 du décret du 03/04/2012.

Mais je me pose beaucoup de questions:

- Bénéficier de l'article 98-1 est facilitant. Mais ne devrais-je pas malgré tout suivre une prépa CAPA afin de muscler mon CV et avoir une crédibilité professionnelle?

- Existe-t-il des formations uniquement consacrées au fameux examen de déontologie qui sanctionne cette voie passerelle?

- Je remarque aussi que beaucoup d'avocats fuient la profession et font des burn-out: est-ce que je ne ferais pas des idées fausses sur cette profession?

- Il parait également que les premières années d'exercice sont aussi les plus dures, notamment en terme de rémunération. Mais un profil un peu plus "sénior" comme le mien peut-il constituer un avantage pour certains cabinet spécialisés? (en procédure URSSAF notamment, dont je connais forces et faiblesses bien mieux qu'un débutant)

Aussi j'en appelle à tous les témoignages utiles que vous pourrez me faire sur ces nombreux sujets. Je vous en remercie par avance.

Cordialement.

   Re: Demande de témoignage - reconversion avocat via article

de Auris   le Jeu 09 Mar 2023 10:32

  • "Membre actif"
  •  
  • 21 messages
  • Localisation: 75
  • Profession: Avocat
Bonjour,

Ancien juriste ayant profité de la passerelle il y a 4 ans (et ayant aidé un certain nombre d'autres juristes à faire de même), vous trouverez ci-dessous mes réponses à vos questions :

- Bénéficier de l'article 98-1 est facilitant. Mais ne devrais-je pas malgré tout suivre une prépa CAPA afin de muscler mon CV et avoir une crédibilité professionnelle?
=> Non, au final ce qui compte ce sont vos qualités professionnelles et votre connaissance et pratique de vos sujets de prédilection. Ni les avocats ni les clients ne font la différence entre CAPA et passerelle...

- Existe-t-il des formations uniquement consacrées au fameux examen de déontologie qui sanctionne cette voie passerelle?
=> Il me semble qu'il en existe mais toutes les personnes que je connais et qui ont activé la passerelle se sont débrouillées sans. Il suffit de potasser le Dalloz de référence à l'aide de la liste des sujets.

- Je remarque aussi que beaucoup d'avocats fuient la profession et font des burn-out: est-ce que je ne ferais pas des idées fausses sur cette profession?
=> à mon sens, les burn out (qui existent également chez les salariés / fonctionnaires en tout état de cause) sont provoqués par des situations spécifiques. Avec l'expérience que nous avons acquis dans nos précédentes fonctions, nous devrions pouvoir éviter certains pièges. Le modèle de la collaboration par exemple me semble plus propice aux burns out, surtout dans les grands cabinets. Horaires à rallonge, manque de soutien, exercice individuel (la collaboration est un schéma selon lequel vous exercez à titre individuel, vous payez donc vos propres charges sur la base des rétrocession d'honoraires que le cabinet vous paye pour travailler sur les dossiers qu'il vous fournit. les rétrocessions sont relativement faibles, le cabinet conservant une belle marge, ce qui fait que vous vous épuisez à travailler pour réaliser un chiffre d'affaires relativement faible, sur lequel vous allez en plus payer des charges (CNB, retraire, URSSAF etc...)). Il est donc important dans le cadre de la passerelle de bien réfléchir à sa manière d'exercer. Certains créent leurs propres cabinets, d'autres rejoignent des petits cabinets en tant qu'associé (et non collaborateur). Je déconseillerai pour ma part l'exercice en collaboration, c'est un statut pire que salarié ou fonctionnaire, surtout après plus de 8 ans d'expérience...

- Il parait également que les premières années d'exercice sont aussi les plus dures, notamment en terme de rémunération. Mais un profil un peu plus "sénior" comme le mien peut-il constituer un avantage pour certains cabinet spécialisés? (en procédure URSSAF notamment, dont je connais forces et faiblesses bien mieux qu'un débutant)
=> Oui, nos profils sont de vrais atouts pour les cabinets, mais pour ce qui est de la rémunération je déconseille en effet l'exercice en tant que collaborateur comme mentionné supra. Le mieux est d'identifier de petits cabinets ou des avocats déjà installés mais exerçant de manière individuelle dans votre domaine et de les approcher pour discuter. Ils peuvent être trop chargés et seront contents de pouvoir se décharger en vous confiant certains dossiers (moyennant la conservation d'une marge qui est souvent de l'ordre de 30%). Par la suite, cela peut conduire à la création d'un cabinet commun ou à une proposition de rejoindre un cabinet existant. En tout état de cause, je conseille de fuir les grands cabinets et de privilégier les petits cabinets spécialisés.

Je joins à toutes fins utiles mon retour d'expérience sur la passerelle : https://www.linkedin.com/pulse/juristes ... ien-martin

Je peux également vous transmettre un fichier excel pour vous donner une idée des charges en vue de réaliser des simulations de CA.

Cordialement,

   Re: Demande de témoignage - reconversion avocat via article

de AlineCamus33   le Ven 17 Mar 2023 19:56

  • "Membre"
  •  
  • 4 messages
  • Localisation: 33
  • Profession: Juriste
Bonjour,

Ce forum m'a tellement servi dans ma préparation de la passerelle que je me devais de vous faire mon retour d'expérience maintenant que j'y suis passée aussi :)

Après 13 ans comme juriste en entreprise puis comme directrice juridique, je me suis lancée dans le process Article 98 en septembre 2022 avec l'envoi de mon dossier à l'ordre des avocats. J'ai été ensuite convoquée pour expliquer mon parcours et mon projet devant le Conseil de l'ordre mi novembre. La décision m'a été envoyée une semaine après en recommandé. J'ai ensuite demandé le certificat de non appel via un formulaire en ligne. Si faire la demande est pratique, c'est ensuite assez laborieux et ça peut être très long pour l'obtenir. Je m'étais inscrite pour passer la déontologie mi janvier 2023 mais n'ayant pas reçu le certificat de non appel à temps, j'ai dû annuler. Après multiples relances et passages au greffe (pour refaire une demande car la 1ère même s'ils l'avaient traitée, je ne l'ai jamais reçu), je l'ai enfin obtenu et je me suis inscrite à l'EDA de Toulouse pour passer la déonto le 15 mars.

J'ai tiré le sujet à l'heure prévue et ensuite ils m'ont laissé pas mal de temps pour préparer (10-15 minutes). Ca m'a soulagée car j'étais un peu stressée et le temps de préparation permet de poser ses idées tranquillement et structurer sa pensée. J'ai tiré "Les honoraires", sujet sur lequel je me sentais assez à l'aise. Le jury était composé de 3 femmes : 1 avocate, 1 magistrate et 1 prof de droit public.

Elles m'ont laissé la parole pendant une dizaine de minutes, avant de me poser beaucoup de questions en lien avec ma présentation. Le fil rouge c'était vraiment de rattacher le thème pioché (les honoraires dans mon cas) aux principes déontologiques. J'ai donc eu comme questions (entre autres!):
-qu'est ce qui justifie de fixer des honoraires selon la situation de fortune du client ?
-peut on recevoir une rémunération en plus de l'aide juridictionnelle ?
-peut-on refuser un dossier d'un client bénéficiaire de l'aide juridictionnelle ?
-comment fonctionnent les CARPA ? (j'en avais peut être trop brièvement parlé dans ma présentation)
-quels sont les types d'activités pour lesquels les tarifs sont réglementés ?
-d'un point de vue déontologique, que pensez vous du fait de pouvoir toucher un pourcentage de la somme que le client peut toucher à l'issue de son procès ?

J'ai bien senti qu'il n'y avait pas toujours de bonne ou mauvaise réponse mais qu'il était important d'expliquer mon raisonnement.

J'ai su quelques heures après que j'étais reçue :)

J'avais pas mal révisé avec le Dalloz (Damien), le livre de Th. Revet, le RIN et les textes importants (loi 1971, décret 1991, décret 2005, loi 2021). Je suivais pas mal l'actualité même si mon sujet n'était pas trop concerné par des changements récents. J'ai aussi trouvé pas mal d'articles en ligne ou de podcasts intéressants. Ca peut aider à donner une vision d'ensemble et plus concrète que la théorie des textes, et ça permet aussi de se sortir un peu le nez des fiches ...!

N'hésitez pas à me contacter si vous avez d'autres questions, je vous aiderai avec plaisir !

   Re: Demande de témoignage - reconversion avocat via article

de juristejunior   le Lun 27 Mar 2023 15:13

  • "Membre"
  •  
  • 8 messages
  • Localisation: 44
  • Profession: Juriste
Chers tous,

Je vous remercie vivement pour vos témoignages. Cela permet de se sentir un peu moins seul.
J'ai moi même engagé la procédure de la voie dérogatoire ce début d'année.
Mon audition devant le Conseil de l'ordre est imminente.

Afin d'aller dans le sens des messages précédents, vous trouverez ci-dessous mon témoignage.

-> Envoi du dossier en Janvier : demande motivée + les documents demandés + un assez grands nombre de justificatifs : exemples de travaux, attestations des mon employeur, documents internes pour justifier mon poste, bulletins de salaire, attestations d'avocats avec qui j'ai pu travailler pendant les 8 années prises en compte...

- prise de contact/ rdv avec le rapporteur : Le conseil de l'ordre à nommé mon rapporteur ( avocat qui sera en charge de présenter mon dossier au CO et de vérifier si toutes les conditions prévues par la loi de 71 et du décret de 91 sont remplies).
1ere difficulté : étant juriste d'entreprise unique, il n'existe pas de service juridique en tant que tel, puisque je suis la seule ressource qui traite des problématiques juridiques posées par l'activité de l'entreprise/du groupe.
Après cette première problématique posée, nous avons fait le tour de mon cv, de mes fiches de poste, de mes travaux, de ma motivation et de ma vision de la profession.
J'ai pu aussi évoquer le fait qu'une offre de collaboration sous condition suspensive m'avait été faite. En effet, même si le chemin est long et la visibilité faible, j'ai quand même postulé à des offres de collaboration en expliquant mon projet. Cela n'est pas une pièce qui compte dans le dossier, tout au plus cela peut souligner la motivation.

-> j'attends désormais mon audition.
je ne suis pas très à l'aise quant à cette "absence" de service juridique. ( si qq'un a été dans le même cas, n'hésitez pas)

je souhaite également ajouter que malgré l'incertitude d'une réponse positive j'ai quand même commencé à réviser la déontologie qui est une véritable matière juridique : c'est suffisamment dense pour ne pas être pris à la légère. (je révise quasiment tous les midis pendant mes pauses déjeuner, parfois le soir, et les weekend aussi - sans que ce soit très très intense pour le moment). L'ouvrage de l'EFB + le dalloz action dit le "damien" sont très bien.
Réviser un peu en amont permet également de s'imprégner un peu de la profession et de ses principes essentiels.

Voilà ce que je peux dire pour le moment de cette procédure.

   Re: Demande de témoignage - reconversion avocat via article

de Torzel   le Ven 23 Juin 2023 1:41

  • "Membre"
  •  
  • 2 messages
  • Localisation: 62
  • Profession: Juriste
Bonjour.

Juriste depuis plus de 10 ans, j'envisage de demander ma reconversion en avocat via la passerelle article 98-1.

Auriez-vous la possibilité/gentillesse de me conseiller pour lav présentation de mon dossier (contenu, formalisme...) ?

En outre, je rencontre une difficulté : mes fiches de poste ne mentionnent jamais le terme " juriste " mais " gestionnaire de dossiers contentieux ". Auriez-vous, svp, des modèles d'attestations d'employeurs ?

Je vous remercie.

Cordialement.

   Re: Demande de témoignage - reconversion avocat via article

de juristejunior   le Ven 23 Juin 2023 12:15

  • "Membre"
  •  
  • 8 messages
  • Localisation: 44
  • Profession: Juriste
Bonjour,

Je peux bien entendu vous faire part de mon retour d'expérience sur ce sujet.
En préambule je souhaite malgré tout vous indiquez que mon dossier a été refusé.

Ci-dessous mes quelques conseils :

D'abord, il faut rédiger la lettre de demande avec soin. Bien qu'il soit indiqué " une lettre de demande" ce document est dans les faits bien plus qu'une simple missive.
Pour ma part j'avais traité ce document comme un véritable document d'argumentation.

Une première partie sur mes motivations et les raisons pour lesquelles je souhaite exercer cette belle profession. J'ai également parlé de la manière dont je souhaite exercer.
je ne peux que vous conseiller de lire préalablement certains éléments de déontologie pour que vous soyez certain de comprendre le fonctionnement de la profession et de ses attentes.

Une deuxième partie sur les différentes conditions prévues par les différents textes ( d'abord les conditions "générales" de diplôme, d'absence de condamnation ... puis celle plus spécifiques de l'article 98-1 ( même si elles ne sont qu'au nombre de deux, la jurisprudence va plus loin - je vous conseille grandement de faire les recherches idoines sur ce point et de les utiliser dans votre argumentation).
A titre de rappel, outre la durée de 8 années d'exercice comme juriste, il convient d'exercer ces fonctions exclusivement dans un service spécialisé interne à l'entreprise appelé à répondre aux problèmes juridiques posés par l'activité de celle-ci. Cela doit notamment s’entendre comme le fait de travailler exclusivement pour le compte de son employeur, et au seul bénéfice de ce dernier (arrêt de la première chambre civile de la Cour de Cassation du 6 juillet 2022, n°21-11209).
Il conviendra donc de prouver l'existence d'un service juridique et que vous travaillez au sein de ce service dont l'objet est, strictement, de répondre au problématiques juridiques posées à l'entreprise dans le cadre de son activité. (ce qui exclut de facto les juristes qui répondent aux questions des clients de l'entreprise qui l'emploie : c'est l'exemple récent d'un juriste au sein d'un CRIDON)

En d'autres termes je vous conseille de rédiger cette lettre comme votre premier acte d'avocat (à l'instar de ce qui se fait en terme de conclusions et/ou de mémoire) et de reprendre chacune des conditions dans leur acception "large" ( ie : acception analysée et interprétée par la JP), et d'argumenter le fait que vous les remplissez. (puisque c'est bien à l'impétrant de prouver qu'il remplit bel et bien toutes les conditions).

S'agissant plus spécifiquement de la qualification mentionnée sur les éléments de paie: la Cour de Cassation indique qu’il n'y a pas lieu de s'arrêter à la qualification mentionnée sur les bulletins de salaire, le niveau de rémunération constitue, parmi les éléments d'appréciation de la situation réelle du salarié, un indice qu'il est possible de prendre en considération (Cass. civ. 1, 28-05-2009, n° 08-15.687).
Les contrats de travail et les fiches de poste sont aussi des éléments utiles.

Il me semble que la Cour de Cassation a tranché sur un certain nombre de cas similaires au votre.

Nonobstant ce qui précède, il est exigé une réelle autonomie et une réelle responsabilité dans l'exercice de la fonction. Bien que la lettre de l'article 98-1 ne mentionne pas cette condition elle est regardée par le CO qui statue sur le dossier (et la jurisprudence s'y attarde également). ( et ce même si la JP indique qu'il n'est pas forcément attendu que l'impétrant exerce avec un Haut degré de responsabilité, puisque le salarié exerce de fait avec un lien de subordination).

Il convient également de produire des exemples de travaux effectués durant les 8 années.

Il est aussi recommandé d'obtenir des attestations des personnes avec qui vous travaillez/avez travaillé.(votre patron, des avocats...)

Au surplus, votre rapporteur pourra vous indiquer s'il est nécessaire de produire d'autres documents.

J'espère avoir un peu répondu à votre interrogation.

   Re: Demande de témoignage - reconversion avocat via article

de Torzel   le Ven 23 Juin 2023 22:12

  • "Membre"
  •  
  • 2 messages
  • Localisation: 62
  • Profession: Juriste
Je vous remercie chaleureusement pour votre témoignage.

Cela semble vraiment être le parcours du combatant !

Pour la petite histoire, savez vous pourquoi votre dossier n'a pas convaincu ?

Bien à vous.

   Re: Demande de témoignage - reconversion avocat via article

de juristejunior   le Jeu 06 Juil 2023 17:07

  • "Membre"
  •  
  • 8 messages
  • Localisation: 44
  • Profession: Juriste
Bonjour,

je vous ai directement répondu en MP

   Re: Demande de témoignage - reconversion avocat via article

de Lolippo   le Jeu 28 Sep 2023 17:35

  • "Membre"
  •  
  • 1 messages
  • Localisation: 34
  • Profession: Notaire et métiers en études
Bonjour je suis notaire assistant (diplômée notaire/ maitrise de droit privé et centre de formation professionnelle des notaires) depuis 20 ans environ.
J'ai travaillé dans plusieurs études d'abord au service immobilier et depuis 3 ans je suis au service divorce (je suis seule dans ce service) et je travaille beaucoup avec les avocats.
J'aimerais savoir si, sur dossier, il y a une possibilité que je bénéficie de l'article 98 ? même si j'ai pris connaissance d'une réponse ministérielle de 2018 qui ne semble pas favorable aux diplômés notaires non associés.
Merci par avance pour vos retours.

   Re: Demande de témoignage - reconversion avocat via article

de Fabien2403   le Dim 21 Jan 2024 16:50

  • "Membre"
  •  
  • 5 messages
  • Localisation: 84
  • Profession: Avocat
Je ne crois pas que les notaires assistants fassent partie des professionnels admis... il faudrait vérifier auprès de l'ordre dont vous dépendez.

Afficher les messages postés depuis:
Trier par
Ordre

Au total il y a 8 utilisateurs en ligne :: 0 enregistré, 0 invisible et 8 invités (basées sur les utilisateurs actifs des 5 dernières minutes).
Le record du nombre d’utilisateurs en ligne est de 1334, le Mar 14 Avr 2020 20:28

Village de la justice et du Droit

Bienvenue sur le Village de la Justice.

Le 1er site de la communauté du droit, certifié 3e site Pro en France: Avocats, juristes, fiscalistes, notaires, commissaires de Justice, magistrats, RH, paralegals, étudiants... y trouvent services, informations, contacts et peuvent échanger et recruter. *

Aujourd'hui: 154 840 membres, 25995 articles, 126 988 messages sur les forums, 3 750 annonces d'emploi et stage... et 1 600 000 visites du site par mois en moyenne. *


FOCUS SUR...

• "Actus des Barreaux" n°16 : Numéro Spécial Barreaux du Grand Est et des Hauts-de-France.

• Lancement du Chatbot IA de recherche avancée du Village de la justice.




09:39 Collaboration en Corporate/Droit des sociétés (H/F)

09:38 Avocat h/f droit immobilier

09:38 Avocat droit public (h/f)

09:35 Responsable Assurances - Transport Marchandises/Commodities H/F

09:34 Juriste corporate / affaires 5 ans min H/F

Conflits au travail : Pourquoi privilégier l'efficacité de la médiation. Par M. Kebir, Avocat.

Conflits au travail : Pourquoi privilégier l’efficacité de la médiation.

Par M. Kebir, Avocat.
-
1913 lectures

Modifié le : 10 mai 2022

1re Parution : 9 mai 2022

4.8  /5
Publicité

Terreau de l’expression individuelle, les transformations collectives, la relation de travail sujette à des tensions, les malentendus, les mésententes sont propices à l’émergence de conflits opposant employeur et salarié. Le litige peut ainsi naître avant, durant ou postérieurement à la rupture du contrat de travail.

A cet égard, tout indique que la résolution amiable des différends gagnerait à être privilégiée, de par les avantages opérationnels et humains qu’elle apporte : célérité, coût réduit, confidentialité des échanges, et, par dessus tout, des bienfaits indéniablement durables : l’accord négocié émane, exclusivement, de la volonté des parties.

En cela, la médiation, pré-sentencielle ou post-sententielle, dans sa forme judiciaire ou conventionnelle, relève du principe gagnant-gagnant. Qui restaure le dialogue et reconnecte le lien communicationnel. De nature à préserver la santé au travail, conformément aux obligations de l’employeur et des acteurs de la prévention.

La médiation : un préalable nécessaire.

Entretien d’embauche, période d’essai, maladie professionnelle, burn-out, risques psychosociaux, sanctions disciplinaires, harcèlement, rupture conventionnelle, licenciement, clause de non concurrence…. Autant de conflits si différents dans leurs causes et conséquences. Litiges susceptibles d’identifier, d’abord, comme désaccord d’ordre individuel, entre salarié et employeur : manquements au contrat de travail ; désaccord sur les conditions de travail (durée du travail, rémunération, qualification, mobilité, etc.) ; faits de harcèlement moral ou sexuel ; sanction disciplinaire mal acceptée ; procédure de licenciement contestée ou rupture conventionnelle conflictuelle.

Ensuite, cela s’étend tout autant aux litiges collectifs opposant les représentants du personnel, les organisations syndicales à l’employeur : grève, lock-out, dialogue social conflictuel, négociation d’un accord d’entreprise ou d’un PSE, désaccord sur le recours à une expertise demandée par des élus, sur une procédure d’alerte économique ; situations de délit d’entrave au fonctionnement des IRP...

Dès lors, le préalable de médiation pourquoi ? Centrés résolument sur l’humain, les effets post- médiation amènent dialogue et réflexion au sein de l’organisation.

Concevoir autrement la reconnaissance au travail, les valeurs humaines. Et la signification renouvelée du lien de subordination / coopération.

Sur un autre registre, eu égard à son rôle social, en vertu de l’article L2312-5 Code du travail, le comité social et économique (CSE) participe à l’amélioration des conditions de travail.

En ce sens, tel qu’il résulte des récentes évolutions, en matière de l’amélioration des conditions de travail, le CSE peut proposer d’instaurer une médiation intra ou inter-entreprises. Qui a vocation à agir de concert avec les organes internes et le référent harcèlement. Ici, parmi les prérogatives du CSE : le volet santé, sécurité et conditions de travail (SSCT).

De surcroît, les élus sont habilités à diligenter toute investigation et participer à l’amélioration de la qualité de vie au travail [1].

Enfin, s’agissant du harcèlement, le Code du travail, en son article L1152-6, fait expressément référence à la médiation :

« une procédure de médiation peut être mise en œuvre par toute personne de l’entreprise s’estimant victime de harcèlement moral ou par la personne mise en cause ».

Il reste que la réussite de la médiation repose sur les compétences du médiateur : savoir créer un climat de confiance et de dialogue. Ses outils : l’altérité, la pédagogie, l’écoute active, la reconnaissance ; ses principes : confidentialité, indépendance, impartialité, neutralité.

S’y ajoute, aspect non des moindre, la volonté des médiés à accepter de céder raisonnablement - pour y gagner durablement.

Santé au travail et médiation.

En tout état de cause, eu égard à son impact sur l’harmonie du groupe et la performance collective, la médiation, généralisée et renforcée, devrait être hissée au rang de préalable avant d’envisager une procédure contentieuse. Le parallèle avec les conflits familiaux est fort édifiant. Situation souvent de blocage qui inclut également un contrat et une relation humaine qu’il convient d’apaiser. Accompagner.

De surcroît, la gestion humaine des différends professionnels est greffée à l’obligation de sécurité de résultat - obligations de moyens renforcée [2], découlant de l’article L4121 et suivants du Code de travail.

A cet égard, la loi n° 2019-222 du 23 mars 2019 [3] a confirmé la volonté du législateur de développer la culture de l’amiable :

« afin que ne soit porté devant le juge que les affaires les plus contentieuses, pour lesquelles les parties n’ont pu trouver ensemble de solutions amiables et afin d’apaiser autant que possible les échanges entre les parties ».

Laquelle réforme a, du reste, introduit une tentative obligatoire de mode amiable dans les affaires dont les intérêts en jeu sont inférieurs à 5 000 euros.

Par ailleurs, la loi n° 2016-1547 du 18 novembre 2016 ainsi que la loi du 22 décembre 2021 pour la confiance dans l’institution judiciaire ont introduit et renforcé, à titre expérimental, la médiation préalable obligatoire dans la fonction publique territoriale. De sorte que les recours contentieux formés par ses agents à l’encontre de certains actes relatifs à leur situation (rémunération, formation, congé…) soient soumis à la médiation. Le décret n°2018-101 du 26 février 2018 y afférent organise la mise en œuvre de ce dispositif, qui s’applique aux recours contentieux présentés au plus tard le 31 décembre 2021.

En outre, le décret n° 2019-897 du 28 août 2019 a institué le recours à la médiation pour les personnels des établissements publics de santé, sociaux et médico-sociaux, un préalable à l’occasion des différends avec la hiérarchie et entre des membres du personnel.

De l’échange contributif à l’accord négocié.

Du point de vue du processus structuré propre à la médiation, le médiateur s’attache à créer un climat de confiance, offrant aux parties un espace souverain de dialogue et d’échange contributif. Permettant au salarié de s’exprimer et de communiquer avec l’employeur - libéré du contexte formel de la procédure de licenciement.

Fruit de la confiance et la sérénité retrouvée, l’accord élaboré par les parties - en non point par le médiateur, soumis à l’obligation de neutralité vis-à-vis de l’issue au litige, celles-ci peuvent lui donner force exécutoire par devant le bureau de conciliation.

Lequel homologue l’accord issu d’un mode de résolution amiable des différends [4].

De même, apport de La loi n° 2021-1729 du 22 décembre 2021 pour la confiance dans l’institution judiciaire, les actes constatant un accord de médiation, contresigné par l’avocat, peuvent être revêtus de la formule exécutoire par le greffe du Tribunal.

En effet, l’Article 44 ajoute à l’article L111-3 du Code des procédures civiles d’exécution un 7eme alinéa :

« les transactions et les actes constatant un accord issu d’une médiation, d’une conciliation ou d’une procédure participative, lorsqu’ils sont contresignés par les avocats de chacune des parties est revêtus de la formule exécutoire par le greffe de la juridiction compétente ».

Par ailleurs, la médiation est le corollaire de l’évolution nécessaire du rôle de l’avocat pacificateur. A plus forte raison que, aux termes de l’article 6.1 du RIN :

« lorsque la loi ne l’impose pas, il est recommandé à l’avocat d’examiner avec ses clients la possibilité de résoudre leurs différends par le recours aux modes amiables ou alternatifs de règlement des différends préalablement à toute introduction d’une action en justice ou au cours de celle-ci, ou lors de la rédaction d’un acte juridique en introduisant une clause à cet effet ».

Solution « gagnant-gagnant ».

Au-delà du coût réduit, la célérité, la confidentialité, l’accord négocié par les parties, la médiation repose sur des principes vertueux : l’apaisement relationnel, le dialogue inclusif et l’humain.

Sur le plan relationnel, le médiateur, par ses compétences et son approche basée sur le dialogue et la qualité des relations inter-personnelles, le médiateur déploie des outils éminemment humains, notamment : écoute active des intérêts en cause ; dialogue apaisé et inclusif ; confiance mutuelle centrée sur l’avenir ; communication non violente (CNV).

Ici, l’objectif étant la détermination, dans le même temps, des besoins et intérêts de chaque médié, à travers un réel accompagnement tendant à rétablir la communication et apaiser les esprits. Contrairement au judiciaire, la réussite de la médiation est matérialisée par une issue au conflit pérenne et acceptée. Accord qui permettra aux parties de reprendre la relation de travail dans des conditions aménagées ; voire, le cas échéant, envisager sereinement la rupture. Sans souffrance, ni préjudice.

Pour ce faire, le médiateur garantit un cadre hautement éthique : un espace d’écoute et de libération de la parole, confidentiel, nécessaire au déroulement des étapes du processus structuré [5].

Portée par la souveraineté de l’expression libre, la confiance, la confidentialité, la médiation, espace d’écoute et d’apprentissage, permet de mettre en perspective la genèse du conflit, dans le but de parvenir à un accord négocié, rapide ; et assainir le lien social refondé.

En somme, la médiation en entreprise est un outil de prévention et de résolution des conflits. Qui, intégré dans une démarche globale de prévention, s’ajoutant à des mécanismes existants notamment la QVCT (Qualité de vie et des conditions de travail), la formation, le dialogue inclusif, le management bienveillant, favorise le dialogue social. Et, du même coup, désamorce les conflits, en posant les jalons d’un continuum repensé des relations contractuelles.

Médiation et CNV.

La communication non violente (CNV) est une méthode ; un dispositif relationnel visant l’apaisement et la qualité des rapports sociaux.

Au fond, il s’agit d’intervenir sur les causes du conflit, procéder à la clarification des origines de la mésentente ; asseoir la rationalité objective. En clair, éviter que la mainmise du ressenti n’atteigne son paroxysme.

A moult égards, le médiateur - facilitateur relationnel, accompagnateur, pacificateur pédagogue, s’enrichit de la CNV : puissant outil de transformation relationnelle, en vue de la pacification des esprits et la résolution pérenne du différend.

En effet, la CNV conduit, à la fois, à déceler et résoudre les malentendus, en orientant les parties vers l’objectivité et la compréhension mutuelle. Agir sur le rapport de force, lorsque les parties ne décampent pas de leurs positions, la CNV fournit des pistes d’apaisement : identifier les intérêts et enjeux essentiels ; repérer les obstacles à la communication.

D’où l’intérêt d’associer les préceptes de la CNV aux techniques de l’intelligence relationnelle.

Médiation, QVCT et prévention des RPS.

Tel que exposé ci-avant, la médiation est en harmonie avec l’obligation de sécurité de résultat, à la charge de l’employeur [6]. Il doit, à ce titre, évaluer les risques et prendre les mesures nécessaires pour les éviter.

En substance, l’employeur doit mettre en œuvre des actions de prévention des risques professionnels ; de sensibilisation et de formation.

Sur ce fondement, l’article L4121-2 du même code énonce les principes généraux de prévention. Parmi lesquels :

« combattre les risques à la source, adapter le travail à l’homme, planifier la prévention en y intégrant : l’organisation du travail, les conditions de travail, les relations sociales et l’influence des facteurs ambiants, notamment les risques liés au harcèlement moral et au harcèlement sexuel ».

De ce point de vue, la Cour de cassation pose le principe suivant lequel : « l’employeur qui a laissé s’installer une situation de conflit sans y apporter aucun remède a manqué à ses obligations contractuelles » [7].

Dans cette affaire [8], il s’agit d’un manquement à l’obligation de sécurité de résultat - pour inaction (obligation de moyens renforcée, depuis la jurisprudence de la Chambre sociale du 25 novembre 2015 [9]). En l’espèce, l’employeur, avisé du conflit entre deux salariés, a laissé le litige se poursuivre, au lieu de prendre les mesures nécessaires à l’effet de tenter d’y mettre fin. En conséquence, conclut la Haute assemblée, celui-ci est soumis à l’obligation « de réactivité immédiate et la nécessité de prendre des mesures en cas d’alertes face à une difficulté relationnelle impliquant ses salariés » [10].

En matière de prévention primaire, les dispositions de l’article R4121- 1 du Code du travail imposent à l’employeur d’identifier les RPS dans le document unique d’évaluation des risques professionnels (DUERP) ; ce qui pourrait s’étendre à la médiation, au titre d’outil de prévention :

« L’employeur transcrit et met à jour dans un document unique les résultats de l’évaluation des risques pour la santé et la sécurité des travailleurs à laquelle il procède en application de l’article L4121-3 ».

Évolution très attendue, la Loi du 2 août 2021 sur la santé au travail, introduisant la notion de QVCT, entend changer de paradigme : passer d’une logique de réparation à une approche de prévention. En cela, la médiation désamorce les litiges en amont dans un esprit d’harmonie contributive. C’est dire que l’entreprise devrait s’approprier ces instruments de prévention. Un double gage : protection de l’Homme ; une garantie de performance. Une action s’inscrivant, au surplus, dans le cadre de la RSE.

Le management bienveillant.

Le management bienveillant, expression de la reconnaissance et de l’attention portée sur l’humain, s’accompagne du règlement apaisé des litiges.

Au fond, il se manifeste par l’adéquation du travail avec les avancées sociétales, l’écoute et le dialogue, à l’effet de prévenir le stress, le burnout et les risques professionnels.

Selon le baromètre BVA-BPI 2019 [11], 34% de salariés pensent pouvoir être confrontés un jour au burnout.

Prônant la quête de sens au travail, il y a là une exigence éthique, corollaire essentielle du lien de coopération / subordination, employeur - salarié. Les fondements de la qualité de vie et des conditions de travail sont : la reconnaissance de l’effort ; l’environnement de travail ; accompagner les réussites et échecs du salarié…

Au plus haut point, le management bienveillant vise à faire de l’humain un levier de performance : le bien-être des salariés influe sur la motivation ; a contrario, le mal-être au travail aggrave l’absentéisme, les arrêts maladie, burnout, RPS…

C’est pour ainsi dire que la bienveillance bénéficie doublement au salarié et à l’organisation : un salarié heureux est un salarié présent, épanoui, productif.

Concrètement, c’est au travers d’actions simples, des attitudes somme toute spontanées que la bienveillance s’exprime : attitude positive ; confiance / respect ; écoute active ; conditions de travail confortables ; des missions raisonnablement réalisables ; transformer des « points à améliorer » en compétences…

Au travers ses vertus, issue moins coûteuse et durable, émanant des parties et non imposée par un tiers, la médiation complète efficacement le management humain. Pouvoir de direction protecteur de la personne et les intérêts immédiats (carrière, famille, vie privée), en cas de conflit.

Autrement dit, désamorcer le litige en amont, rétablir l’élan relationnel dans un esprit de clarification dépassionnée, constructive.

In fine, la confiance en soi, le dialogue inclusif, la promotion des valeurs humaines fondent la symétrie opérationnelle, hautement éthique, entre le lien de subordination et la médiation.

En dernière analyse, la médiation favorise le dialogue social plutôt que de dégainer les sanctions. Le dialogue et la communication instaurent un climat serein, propice à l’épanouissement individuel et l’essor économique. C’est là la vertu ultime de l’amiable incarnée par la posture du médiateur pacificateur : neutre vis-à-vis de la décision, indépendant par rapport à l’autorité, impartial à l’égard des parties. Outre une double garantie : la confidentialité et la souveraineté de la parole.

En somme, l’amiable procède d’un instrument de la paix sociale.

Qui protège l’humain, réduit les coûts et fluidifie la productivité.

Recommandez-vous cet article ?

Donnez une note de 1 à 5 à cet article :
L’avez-vous apprécié ?

5 votes

Notes de l'article:

[1Article L2312-5 Code du travail.

[2Cass.soc.25.11.15, n°14-24.444.

[3Loi programmation 2018-2022 et de réforme pour la justice.

[4Article R1471-1 Code du travail.

[5Entretiens individuels avec chaque médié et la réunion autrement appelée la plénière.

[6Art. L4121-1 Code du travail.

[7Cass.Soc. 17 octobre 2012, n°11-18208.

[8Cass.Soc. 17 octobre 2012, n°11-18208.

[9Cass.soc.25.11.15, n°14-24.444.

[10Cass.Soc. 17 octobre 2012, n°11-18208.

Publicité
08/05 Sélection Liberalis spécial jour férié : L’appartement de parade du Château de Carrouges pour la première fois ouvert au public.
07/05 Sous-Location bureau 1 600 € - Rue de Rennes/Rue d’Assas à Paris
07/05 Entrée de la responsabilité pour troubles anormaux de voisinage dans le Code civil.
07/05 Dénonciation de "harcèlement ascendant" du salarié sur l’employeur.
07/05 La suspension du délai de validité des autorisations d’urbanisme en cas de recours contentieux.
07/05 [Vidéo] Les clichés des films de procès décortiqués par un avocat pénaliste.
07/05 L’Edition juridique, comme les super-héros, adopte des pouvoirs d’innovation !
07/05 Le règlement MiCA : un cadre réglementaire harmonisé pour les PSAN dans l’UE.
07/05 Droit de grève : To do list des questions à se poser en débrayage.
07/05 Faut-il obliger le recours à la médiation ?
Publicité
"> 09:33 Juriste Contrats - 4ans H/F

09:32 Stage droit immobilier (Baux commerciaux)

09:32 Juriste construction-contentieux 4ans H/F

09:32 Juriste Corporate (F/H) 4ans min

09:32 Juriste/Avocat Contentieux Financier H/F

09:32 Juriste affaires 2 ans min (H/F) - CDD 8 mois

09:32 Juriste contrats industriels/FIDIC 5 ans min (H/F)

09:32 Rédacteur Marchés Publics H/F

09:32 Assistant juridique et contentieux (H/F)

09:32 Assistant administratif juridique (H/F)

Forum

Formations à venir

LES HABITANTS

Membres

PROFESSIONNELS DU DROIT

Solutions

Formateurs

Nouvelles parutions

Regards de juristes

Regards de juristes sur Les Aventures de Tintin.

Nouveau !


LexisNexis Presse

Printemps digital chez LexisNexis !

-40% sur la Presse.


Fonds de commerces

Fonds de commerce 2023 - Ce qu’il faut savoir

Des réponses concrètes aux différentes problématiques juridiques posées par les fonds de commerce


A côté du droit !

Sélection Liberalis spécial jour férié : L’appartement de parade du Château de Carrouges pour la première fois ouvert au public.


[Nouvelle parution] Revue "Esprit, comprendre le monde qui vient".


Sélection Liberalis du week-end : Les majestueux décors de l’hôtel Pams à Perpignan.


Régulièrement nous partageons ici avec vous quelques images du net...

La chaîne "Vidéos et droit" du Village de la justice:

- [Vidéo] Les clichés des films de procès décortiqués par un avocat pénaliste.
- [Podcast] Comment convaincre, avec Bertrand Périer sur France Culture.
- [Podcast] CEDH, les avancées de la justice climatique.
- [Podcast] Affaires sensibles : 1972 - Le procès de Bobigny, Marie-Claire jugée pour avoir avorté.