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[Podcast] Comment convaincre, avec Bertrand Périer sur France Culture.
Bonjour,
cela fait quatre ans et demie que j’attends de pouvoir accueillir mes deux filles en résidence alternée. Quatre ans et demie que je verse une pension alimentaire supérieure à ce que la loi m’imposerait, sans que jamais la mère n’ait à me la réclamer. Quatre ans et demie que j’accepte les arguments de la maman, arguant de l’intérêt de mes enfants de 5 et 7 ans. J’ai déménagé pour être proche de mes filles, et suivre la maman qui voulait changer d’air.
Cette année, afin d’assurer le sentiment de sécurité interne de ma petite, j’ai accepté de les voir encore moins régulièrement, pour éviter trop de "va-et-vient" ( le lundi soir en moins, seul soir dans la semaine, pour arranger la maman, ça durait trois heures, pendant lesquelles ma fille de 7 ans avait cirque).
Cela fait trois semaines que mes filles, alors que je les ramène chez leur maman, me disent qu’elles me voient trop rarement, qu’elles voudraient que ce soit comme pour leur copine Léonie ( 1 semaine, 1 semaine), et trois semaines que je leur réponds qu’on a décidé cela avec leur maman car l’on estimait que c’était le mieux pour elles, trois semaines qu’elles me disent non. Quand j’évoque cela à la maman pour lui demander que l’on en reparle aux filles et que l’on réfléchisse tous les deux à des ajustements possibles, pour entendre leur parole, elle me dit que les filles ne sont pas conscientes de leurs vrais besoins, qu’elles vont beaucoup mieux par rapport à l’an passé, et qu’elles n’ont jamais évoqué ce manque avec elle. Donc, pas de problème. Je dois encore attendre l’entrée en CE1 de ma petite : donc 2 ans. Dans un an, elle m’a annoncé vouloir déménager à 40 mn hors de la ville.
Je témoigne, juste. Je ne veux pas larmoyer. Mais à lire Madame Perelmutter, j’ai ressenti une immense violence. La malhonnêteté intellectuelle est offensante : vous nous assénez une pseudo vérité ( "tous les pères...") pour ensuite nous citer Einstein et nous mettre en garde contre les préjugés. N’êtes-vous pas en mesure de constater combien cette introduction est en elle-même fondamentalement contradictoire ? Combien elle fait fi de ce qui est, vraiment, parmi les gens ?
Ma revendication n’est pas dictée par mes propres intérêts. Je veux jouer mon rôle de père, c’est-à-dire que je veux offrir à mes enfants les conditions les plus propices à leur épanouissement. refuseriez-vous cela aux pères ? Ne serait-ce que l’apanage des mères ? Affirmer l’importance que j’accorde à ma paternité, est-ce que cela peut être enfin entendu comme une vraie affirmation, qui ne vise jamais à remettre en cause l’importance de la mère ? J’affirme mon existence de père, sans remettre en cause celle de l’autre. Mais on dirait qu’en cette ère de refondation des relations entre hommes et femmes, ce bastion, les enfants, est devenu un enjeu pour certaines femmes, celui qu’elles ne veulent ouvrir aux hommes. Nous avons changé, pour beaucoup, Madame Perelmutter. Nous avons entendu vos voix de femmes désirant s’émanciper. Et vous, quand nous écouterez-vous vraiment, sans en faire une affaire personnelle ?
A.V.