Une pointe de technologie … : avoir un environnement web qui permette la mise en œuvre d’une newsletter.
Sans entrer dans les affres du HTML, XML, CSS, des CMS et autres barbaries, nous dirons simplement que votre site web ou du moins, votre système d’information doit être un peu efficace pour relayer votre newsletter sur votre site et récupérer des actualités déjà publiées ou encore favoriser les abonnements. Il faudra, outre l’intégration de contenus, prévoir la phase d’envois et des gestion des données personnelles et désabonnements.
Une bonne dose de marketing : parce que tous les sujets n’intéressent pas tous les clients.
Sur la base du principe marketing fort simple de « segment de marché », optez soit pour une newsletter qui traite de sujets transversaux intéressant la très grande majorité de votre portefeuille client, soit pour une newsletter personnalisée ou thématique. Nous conviendrons que l’édition d’une newsletter personnalisée n’est pas à la portée de tous les cabinets mais nous verrons ci-après qu’une petite astuce éditoriale vous permettra de mieux cibler votre lectorat.
Vos clients doivent savoir qu’ils vont recevoir votre newsletter et qu’ils l’acceptent. Evitez de procéder à des envois automatique sans que vos clients n’en aient fait le choix (voir le RGPD). Idéalement, votre site prévoira un espace permettant aux clients désireux de la recevoir de s’y inscrire et de s’en désinscrire.
Parmi les bonnes pratiques pour faire connaître le nouvel outil de communication de votre cabinet d’avocat :
N’hésitez pas à envoyer personnellement votre newsletter à vos nouveau contacts, en lui signalant qu’ils peuvent s’y abonner pour recevoir les suivantes.
Relayez votre Newsletter sur les réseaux sociaux en choisissant l’information clé de votre Newsletter comme porte d’entrée : vous communiquerez ici auprès de cibles inconnues que vous pourrez ainsi diriger vers la page professionnelle du cabinet et sur votre site, ou vers l’abonnement Newsletter.
Pensez aux journalistes spécialisés, ils peuvent être intéressés de recevoir vos infos par mail, signalez leur l’existence de votre newsletter !
Bien entendu, votre newsletter doit être visuellement attractive. Il s’agira donc de la construire en utilisant votre logo, votre "slogan" et la charte graphique de votre site puisqu’elle en est l’émanation.
N’oubliez pas que votre newsletter est ce que l’on nomme du push : c’est l’information qui vient au client et pas l’inverse ! Moins il y a de clics pour arriver à l’information, plus votre newsletter sera efficace. Alors, oui aux images mais n’hésitez pas à alléger votre charte graphique pour éviter certains désagréments à votre lecteur, et prenez grande attention à un création compatible mobiles et ordinateurs de bureau (selon les secteurs, entre 30% et 70% des abonnés liront votre newsletter sur mobile).
Du savoir-faire éditorial : une newsletter n’est pas un commentaire d’arrêt !
Au carrefour du marketing et de l’éditorial, la règle de base est qu’il faut délivrer une information :
A jour
Structurée
Lisible rapidement ( c’est-à-dire claire, concentrée, résumée)
Délivrer une information « à jour » peut revêtir 2 aspects : soit votre newsletter reprend les actualités publiées sur votre site au cours de la semaine ou du mois écoulé et vous ciblez en avant-première une information clé en complément qui sera détaillée sur votre site dans les jours qui suivent ou, vous optez pour une newsletter qui donne les grandes tendances et perspectives du mois à venir, avec une minorité de sujets sur des thèmes acquis et donc déjà publiés par ailleurs.
Dans ce cadre, vous devez impérativement définir une périodicité qui sera fonction de la capacité de votre cabinet à générer la newsletter notamment pour sa partie « production » d’informations. Une newsletter mensuelle est un bon compromis : elle ne lassera pas vos clients et vous aurez le temps et la matière nécessaire à sa réalisation.
Votre newsletter juridique doit délivrer par ailleurs une information structurée : n’hésitez pas à créer un sommaire soit par thème (fiscal, social, droit des affaires, …) soit par typologie de lecteurs (à définir en fonction de la nature de l’entité de vos principaux clients (entreprises, particuliers, associations, …). Le sommaire par typologie de lecteurs est à privilégier car, que votre lecteur soit une entreprise ou un particulier, un sommaire thématique l’oblige à tout passer en revue au risque de passer à côté d’une information qui le concerne.
Enfin, les informations que vous délivrez doivent être lisibles par un non-avocat. Entendez par là que vous devez vous mettre à la portée de vos lecteurs et systématiquement introduire vos actualités par un "chapô" qui, en quelques mots, résumera le contenu de l’article. Brève, simple, efficace, à vous de définir votre stratégie éditoriale, celle qui sera potentiellement la plus porteuse. Et surtout évitez le jargon juridique si votre public n’est pas composé de juristes, pensez plutôt "client, comment puis-je t’aider ?"
Avant de vous lancer, demandez-vous d’instinct pourquoi vous n’ouvrez pas certaines des newsletters que vous recevez ? Pourquoi vous ouvrez toujours certaines d’entre elles ? Vous verrez que c’est toujours votre intérêt qui vous dicte votre conduite, un titre le souvenir de la qualité ou non des précédents envois... Pour votre newsletter, la même règle s’applique, visez les centres d’intérêts de vos clients et ne perdez pas cet objectif de vue !
