En 2019, la maison de Pascale Bertin est cambriolée, par la suite, elle est contactée pour bénéficier du processus de justice restaurative [1], dans un premier temps, elle refuse, car elle ne se sent pas "réparable". Puis, suite à une seconde proposition, elle accepte, mais elle ne le fait pas pour elle, mais parce qu’on lui explique à ce moment-là que ce dispositif évite la récidive.
Avec une autre victime de cambriolage, elle participe à des séances de justice restaurative où elle peut dialoguer avec deux personnes auteurs d’infraction similaire sous la médiation de tiers spécifiquement dédiés à ce processus.
Au fil de ces séances, une compréhension mutuelle s’instaure, notamment les auteurs d’infractions comprennent les incidences de leurs actes sur les victimes. Comme l’explique pascale à la Rédaction du Village de la Justice, parfois, ces derniers vivent leurs actions comme un métier. Par ces échanges, ils font un réel travail sur eux-mêmes et prennent concrètement conscience de la gravité de leurs actes et de leur illégalité.
Une fois terminées, ces séances ont longtemps nourri Pascale Bertin. Dès lors, cette ancienne enseignante ne pouvait garder pour elle seule ses connaissances sur ce dispositif qui l’a enthousiasmée, elle a donc décidé d’en faire un récit documentaire illustré.
Son récit se divise en deux parties, la première consacrée à son parcours et celui de de T., auteur d’un cambriolage (Les textes et images sont en trois couleurs : le noir pour les textes "neutres", le bleu pour les paroles de l’auteur de l’infraction (T.) et le vert pour celles de la victime (Pascale). Au fil du récit, le bleu et le vert se mélangent, et soulignent le lien qui s’est formé entre victime et auteur).
La seconde partie est dédiée à la médiation restaurative [2] qu’elle explique au travers de témoignages rapportés.
Cet ouvrage est préfacé par Benjamin Sayous, directeur de l’Institut Français pour la Justice Restaurative. Il a également été présenté à la Direction interrégionale du Département des politiques d’insertion, de probation et de prévention de la récidive (DPIPPR) à Dijon ainsi qu’aux référentes des SPIP des départements concernés [3].
Ce livre est auto-imprimé à Bordeaux à l’aide d’un financement participatif de 16 euros, accessible sur commande depuis le site Ulule jusqu’au 30 juin 2025 [4]
- Illustration du livre "Quand on se parle" (Crédit Pascale Bertin et Alexiane Magnin)/Cliquez sur l’image pour l’agrandir.
Informations techniques :
Titre : Quand on se parle.
Auteure : Pascale Bertin
Illustratrice : Alexiane Magnin
Édition : livre auto-imprimé
Nombre de pages : 68
Prix : 16 euros.