« Ah oui c’est se soigner par les plantes ça ! » me direz-vous. En effet, mais pas seulement.
La naturopathie est désignée comme la 3ème médecine traditionnelle avec la médecine chinoise et la médecine ayurvédique par l’Organisation Mondiale de la Santé. C’est une démarche active qui implique directement le sujet et le considère comme l’acteur de sa santé.
« Si quelqu’un désire la santé, il faut d’abord lui demander s’il est prêt à supprimer les causes de sa maladie. Alors seulement il est possible de l’avoir » (Hippocrate).
On considère alors que la maladie est l’expression d’un encrassement des liquides physiologiques circulant dans le corps (sang, lymphe et sérum). Celui-ci provoque des crises de nettoyage en expulsant les déchets par les organes éliminateurs (poumons, foie/intestin, reins, peau). Le but de la naturopathie est de maintenir un tel niveau de santé que les « maladies » ont peu ou pas d’emprise sur le corps.
Il s’agit donc d’une approche holistique qui se concentre sur l’origine du trouble plutôt que sur le symptôme.
Prenons l’exemple du mal de tête chronique pour lequel la médecine moderne conseillera un anti-douleur tel que l’aspirine. Le mal de tête disparaitra très rapidement, mais ne l’empêchera pas de réapparaitre. De même qu’en naturopathie, si on conseille l’huile essentielle de menthe poivrée pour calmer ces douleurs, cela sera efficace sur le moment mais que faire pour éradiquer le problème ?
Ces traitements auront l’effet d’un platre sur une jambe de bois si l’hygiène de vie et l’alimentation ne sont pas remis en question afin de modifier le terrain du sujet.
Vous pourrez prendre autant de paracétamol ou de Saule Blanc que vous le souhaitez, vos maux de tête reviendront si vous persistez à dormir avec le wifi allumé, n’avez pas d’activité physique et grignotez des friandises industrialisées toute la journée.
Donc les plantes oui, mais en complément à une hygiène de vie saine et un réglage alimentaire adapté.
Une méthode préventive, pérenne, et douce... vous comprenez alors ma métaphore juridique.
La profession n’étant pas encore reconnue en France (elle l’est en Allemagne, Suisse, Canada, Australie,...), il est conseillé de s’adresser à un praticien de santé répertorié par la Fenahman (http://fenahman.org/) ou l’OMNES (http://www.omnes.fr/), qui garantiront son sérieux.
Si vous souhaitez qu’un sujet soit développé sur ce thème dans ces pages magazine « A côté du droit » du Village de la justice, je vous invite à laisser un commentaire en bas de cette page....