Le fonctionnement de la Justice est particulièrement sous le feu de la critique depuis plusieurs mois. Les raisons en sont très bien exposées dans « La Justice à bout de souffle », qui s’en fait, aussi utilement qu’habilement, l’écho. Les interlocuteurs d’Anne-Sophie Laguens, avocate au barreau de Paris et réalisatrice du documentaire, sont en effet unanimes sur les besoins d’écoute et de communication avec les justiciables, de stabilité normative et de moyens humains et financiers.
Bien loin de la critique polémique et des traditionnelles « pommes de la discorde » entre les professions, ce documentaire raconte l’engagement quotidien des acteurs de la Justice. Il dépeint aussi la convergence des volontés de faire œuvre commune. Et si la « clochardisation de la Justice » [1] finissait par être un vecteur de réconciliation entre les professions ?
Article initialement publié dans le Journal du Village de la Justice n°98.
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Notes de l'article:
[1] Jean-Jacques Urvoas, alors garde des Sceaux, déclarait lors d’un déplacement à Lille en avril 2016, que « l’institution judiciaire [était] en voie de clochardisation »