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• La baisse du nombre d'avocats dans 58 barreaux représente-t-elle un danger ?
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Prétendre que les sociétés ne s’en remettront qu’a Linkedin ou Viadéo me semble un peu rapide. D’abord, la plupart des grandes sociétés ont gardé leur propre CVthèque, malgré la mise en place de Linkedin en 2003. De plus, je ne vois pas en quoi cela serait un "mal" d’adapter son CV en prévoyant plusieurs versions en fonction des demandes spécifiques de sociétés ( et non de se cantonner à un CV version unique). Cela démontre, par ailleurs, une certaine compréhension de ce que recherche la société. En effet, il n’est toujours possible de rendre compte des multiples facettes des expériences professionnelles sur une simple page Linkedin ou Viadéo, et comme il a été remarqué que Linkedin et Viadéo n’échappent pas à la tendance d’un habillage abusif. En outre, il n’est pas impossible qu’une société recherche d’autres moyens d’informations sur le candidat en contactant directement des anciens employeurs du candidat pour poser des questions spécifiques. L’argument de la lutte contre la discrimination est assez flou. De même, que l’idée selon laquelle Linkedin ou Viadéo serait riche d’enseignement sur le candidat, une rubrique " expériences associatives " sur un CV a la même fonction. Pour terminer, l’idée de rendre son CV public ne va pas séduire tous les candidats et certains profils recherchés ne seront pas automatiquement sur Linkedin ou Viadéo, même si je reconnais l’utilité de Linkedin et de Viadéo. Le CV me semble alors avoir encore quelques beaux jours devant lui.