Bienvenue sur le Village de la Justice.
Le 1er site de la communauté du droit: Avocats, juristes, fiscalistes, notaires, commissaires de Justice, magistrats, RH, paralegals, RH, étudiants... y trouvent services, informations, contacts et peuvent échanger et recruter. *
Aujourd'hui: 156 550 membres, 28199 articles, 127 292 messages sur les forums, 2 600 annonces d'emploi et stage... et 1 500 000 visites du site par mois en moyenne. *
FOCUS SUR...
• 1er Guide synthétique des solutions IA pour les avocats.
• [Dossier] Le mécanisme de la concurrence saine au sein des équipes.
LES HABITANTS
Membres
Nouvelles parutions
Robert Badinter - L’œuvre d’un juste
« Un jour, je vous parlerai de la Justice...»
La Semaine Juridique - Édition Générale
Accédez à votre actualité juridique chaque semaine sous la plume d’auteurs de renom !
Sélection Liberalis du week-end : balade en terres corréziennes.
Les prochaines manifestations sportives des professionnels du Droit.
A voir et à Écouter... sur le Village de la justice:
Secouriste volontaire en manifestation Jeudi, et venant de sortir de 22 heures de garde à vue pour dissimulation du visage, après une interpellation avec violences, je voudrais souligner un élément ressenti qui n’apparaît pas dans ce bon article.
Plus que les odeurs d’urine, les excréments sur les murs, la nourriture, ce qui a été le plus pénible et le fait de passer tout ce temps sous une forte lumière constante, et sans aucune indication de l’heure. Cela provoque une désorientation physique et psychique très forte occasionnant un stress et une détresse.
Elle est accentuée durant la période que l’on suppose être la nuit où, si on est arrivé à trouver le sommeil, on est incapable de savoir si c’est quelques instants ou quelques heures. L’activité réduite durant ces moments en renforce l’effet.
Ayant constaté dans plusieurs rapports du CGLPL qu’il était noté l’absence d’horloge visible depuis les cellules, je me demandais si une telle horloge était "obligatoire".
La forte lumière allumée en permanence, dans comme hors des cellules et un élément fortement perturbateur. N’est-elle pas est reconnu par des conventions ou organismes internationaux comme maltraitance (voire torture) quand une incarcération (certes prolongée) est imposée dans ces conditions ?
Je m’interroge donc sur les raisons de son maintien dans le cadre de la garde à vue en France, à moins de considérer qu’elle continue à constituer un outil de pression pour l’obtention d’aveux que je pensais abandonné dans la loi française. Ou peut-être comme « punition » laissée à disposition de la police en infraction des règles de séparation rôles policiers et judiciaires, au-delà des seules nécessités de la conduite de la procédure ?