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14 mai, 02:32, par Pascal
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Vous avez raison, Maître, de souligner que le dépôt de plainte (et l’ensemble du parcours jusqu’à la décision de justice) ne sont pas une partie de plaisir - et que ce ne sont pas des textes condamnant les violences (dont les violences psychologiques) qui changent la donne - les textes condamnant ce dernier type de violences sont en vigueur depuis 2010 - mais l’évolution des mentalités.
Combien de juges, d’officiers de police judiciaire, de travailleurs sociaux, des années plus tard, ont nié les violences ou ne les ont pas trouvées suffisamment caractérisées pour justifier l’ouverture d’une enquête ou pour écarter sans même ciller l’un ou l’autre des parents.
Bien heureusement, les mentalités évoluent, et c’est certainement cette évolution, ainsi que la capacité du système tout entier - des services sociaux aux juges, sans oublier les experts ou les services de police et de gendarmerie - à se remettre en question qui permettra, à terme, d’avoir une justice en laquelle le justiciable pourra avoir confiance.