LE FORUM DES MEMBRES DU VILLAGE

Encore une fois, tout dépend des aspirations de chacun. Mais le fait est que pour avoir une belle carrière et un compte en banque bien rempli, il faut faire des sacrifices. C'est assez logique non ?

A supposer que "horaires de dingues" rime nécessairement avec "poste interessant et bien payé"...

je suis avocate depuis 17 ans installee en ALGERIE ayant une formation bilingue ; en 1991 les conditions de travail etaient agreables , le contact avocat magistrat etait aise et place sous des auspices assez clements : les clients etaient plus confiant . malheureusement ces dernieres annees la sitiation s'est beaucoup deterioree surtout au niveau des tribunaux de 1ere instance le niveau s'est rabaisse a un point affollant .en depit de mes 17 annees d'experience j'ai envie de claquer la porte enfin que voulez vous nous les avocats il faut dire que nous aimons beaucoup notre profession malgre tous les aleas que nous rencontrons .................

Bonjour,

Alors que je me posais sérieusement des questions sur la profession, je tombe sur ce post qui relate l'un des cotés les plus ingrats de la profession.
J'ai prêté serment il y a quelques mois seulement et lorsque je vois ce qu'on doit sacrifier et accepter pour porter le titre de "Maître", ça me laisse songeuse et je me demande ce que ce titre signifie réellement...
Pour ma part, je suis payée au tarif UJA qui est en quelque sorte le smic des avocats (et dire que certains cabinets offrent encore moins, et ce, en région parisienne) pour des 12 heures/jour et parfois WE, en n'étant pas respectée (bonjour aurevoir merci) ni par mon patron ni par les clients (nous sommes malheureusement devenus des prestataires de services auxquels on passe commande).
Je trace un tableau bien noir et certains pourraient me conseiller de persévérer car tous les débuts sont difficiles (ou me reprocher d'avoir trop regardé la Petite Maison dans la Prairie), mais je suis assez d'accord avec JadeOr pour dire qu'il faut soi-même poser ses limites et les imposer aux autres, car à défaut on se fait exploiter ET mépriser. Le maître mot dans tout ceci et pour conclure est le "respect": de soi, de sa santé, de ses aspirations et de ses confrères, de procéder à la "passation" du savoir-faire aux jeunes qui débutent.

Bonjour,

Decidement, la lecture de ce forum est parfois trés démotivante.

Pas de reconnaissance, rythme de travail éffréné donc pas de vie sociale, rémunération hasardeuse...

Je suis à l'IEJ en parallèle avec mon M2 mais je n'ai encore jamais fait de stage en cabinet... c'est pour bientot

En revanche j'ai trainé mes guettres du coté des collectivités locales et en entreprise; au final un seul mot me vient : l'ennui ! Des taches répetitives, une émulation inexistante et, bien sur, dés qu'une question devient intérressante : externalisation chez un avocat.

C'était une petite collectivité et une entreprise d'assurance, au niveau de stagiaire ou de "saisonnier", mais l'éxpérience m'a grandement refroidi. Meme si je me doute qu'elle n'est pas représentative.


C'est pour cela la robe me fascine, dossiers intérressants, deadline a respecté et pression de tout les instants... et, pourquoi pas le dire, le panache ! Se jeter dans une profession complétement en déshérance ou la réussite est plus qu'incertaine.

Est ce que je me fais totalement des illusions ? Comment s'étalonner pour savoir si on est de taille avant d'avoir fait des choix d'orientation irréversible ?

Mesdames et messieurs, mon rève est à vos pieds, brisez le

C'est une profession dans laquelle on s'accomplit si on est passionné, certes la fatigue est là mais tant que la passion est là ...

Bonjour,

Se jeter dans une profession complétement en déshérance

Là, vous y allez tout de même un peu fort...

Sinon, je rejoins les propos de Lexibreizh.

Et pour moi, malgré les contraintes considérables, notre profession a un atout qui n'a pas de prix, à savoir son caractère libéral et indépendant.

Et c'est précisément la raison pour laquelle je m'apprête à quitter mon statut de collaborateur et m'installer à mon compte : avoir pour unique (et énorme) pression celle de vos dossiers et de vos clients, ne pas avoir de patron qui va vous imposer tels dossiers, telles pratiques, tels horaires, être libre d'organiser son travail, de gérer sa relation client...

Bref, mener sa barque.

Cordialement.

[Maire du Village]

En effet, il ne faut pas noircir non plus le tableau de la profession d'avocat.
N'oublions pas une chose toute simple : Les interventions sur ce forum ne sont pas forcément représentatives pour toute la profession

Comme on ne parle dans un journal que des trains en retard et non des trains à l'heure, on parle plutôt ici des soucis, alors que ceux qui sont contents de leur métier n'interviennent a priori que peu sur ce sujet... (heureusement il y en a quand même quelques uns qui prennent cette peine!)

Disons donc que les problèmes évoqués ici existent évidemment, mais ne concernent qu'une partie de la profession, non négligeable bien entendu, mais une partie seulement.
Dans tous les métiers vous trouverez des gens heureux et des gens mal à l'aise... et ce sont en général ces derniers qui s'expriment sur des forums.

Bonjour,

Là, vous y allez tout de même un peu fort...

Je m'en rend bien compte. Mais je vous assure que c'est souvent l'image que l'on peut s'en faire à la lecture du forum ou à ecouter certains profs de l'IEJ.

Et c'est précisément la raison pour laquelle je m'apprête à quitter mon statut de collaborateur et m'installer à mon compte : avoir pour unique (et énorme) pression celle de vos dossiers et de vos clients, ne pas avoir de patron qui va vous imposer tels dossiers, telles pratiques, tels horaires, être libre d'organiser son travail, de gérer sa relation client...

Bref, mener sa barque.

Cordialement.

C'est exactement ce qui m'attire, en esperant que ce ne soit pas un horizon inatteignable...

Franchement, j'ai beaucoup rencontré d'avocats tenant ce discour désenchanté et alarmiste. Tous étaient du barreau de Paris (20 000 avocats!!!).

Sur le forum, les rares juristes étant devenus avocats-en libéral-sont satisfaits de leurs débuts.

Personnellement, j'ai rencontré beaucoup d'avocats d'un barreau de RP, celui où il y a de forte chance que j'aille ces derniers temps. Parmi eux d'ailleurs, plusieurs anciens camarades de fac et d'IEJ.

Pour la plupart, ils font des divorces et des prud'hommes. Tous à leur comptes depuis le début.
Et bien, ils en vivent très correctement, ne se plaignent pas, n'ont pas des vies de dingues.

Il faut relativiser, et faires ses propres choix.

Quelle est la traduction de "RP" ?