LE FORUM DES MEMBRES DU VILLAGE

je m'interroge sur cette profession, notamment dans le droit des assurances.
quelqu'un ici l'excerce-t-il?
merci

Bonjour,
Je connais ce secteur qui est très porteur et rémunérateur par ces temps de grisaille. Le DESS en Droit des Assurances, l'EN des Assurances sont vraiment au top des salaires et permettent une très rapide embauche..Avec une formation commerciale on peut tout se permettre même les assurances sur le crédit. L'ITB, l'ICH, l'ENASAS sont les dernières niches pour les juristes. Le DESS Droit des Assurances de Paris 2 vaut le DESS Social de Teyssié au niveau des débouchés et est donc en tête au niveau de l'emploi .
Cordialement

Bonjour,
Effectivement, malgré les fusions-acquisitions, qui entrainent des concentrations comme partout, ce secteur est mieux préservé que d'autres, quand on a la chance d'y entrer, et de s'y maintenir.
Pour ma part, je conserve un excellent souvenir de mon expérience comme responsable de la branche RC, des sinistres et des affaires juridiques d'une société de réassurance internationale malheureusement aujourd'hui absorbée par une autre, et je suis dans l'attente de l'issue de la procédure prud'homale en cours (en 2e cassation), pour paiement des salaires depuis le début de la procédure, et réintégration dans le groupe de sociétés, mon licenciement n'étant ni soumis à la commission paritaire obligatoire en raison de la convention collective, ni "définitif" ni notifié par LR + AR... et j'échappe à la loi nouvelle restreignant les possibilités de réintégration suite à la disparition des emplois après licenciement économique, mon licenciement étant individuel.
La direction m'a déjà promis qu'en cas de succès de ma demande prud'homale de réintégration, elle me réintégrera, sans problème, dans un emploi équivalent (ils ont déjà du me payer l'équivalent de 3,5 ans de salaires, en renvoi après 1ère cassation).
Et c'est cette expérience qui m'a décidé à faire de vraies études de droit (maîtrise, DEA, doctorat, CRFPA, CAPA) pendant la procédure prud'homale, qui dure depuis 7 ans.
Un regret : comme partout ailleurs, les nouveaux embauchés n'ont plus les mêmes avantages que les anciens, mais il en reste (des avantages).
Et chaque fois que les employeurs de ce secteur sont obligés de payer des sommes dues à leurs salariés, ils paient et sont solvables.
En formations, il faut citer également l'Institut des Assurances de Paris, faisant partie de Paris I (Panthéon-Sorbonne), très coté aussi, qui constitue une voie alternative quand on n'est pas admis au DESS du même nom (qui existe aussi à Paris I).
Cordialement (un ancien de Paris I).