Forum : Emploi et carrière

Sujet : avocat salarié?

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de deidi95   le Mar 23 Aoû 2005 12:30

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[quote="sheppard"]

en tant qu'avocat salarié je toucherai (meme si ce n'est pas l'essentiel,j'entends bien)presque 40% de moins qu'en libéral.!!.(ca me parait énorme cette différence!)

j'aimerais connaitre les avantages du statut d'avocat salarié par rapport à l'avocat collaborateur "classique"..


Salut sheppard,

g un ami qui est avocat salarié alors que moi je suis en mode libéral.

la différence majeure entre lui et moi , c qu'il est soumis à une clause d'exclusivité qui l'empêche de pouvoir développer une clientèle perso : d'ailleurs c pour ça que les avocats salariés sont en général mieux payés que les libéraux (pour compenser).

en début de carrière, ça peut intéressant, sur le plan ficancier, d'être salarié mais à moyen et long terme je pense qu'il vaut mieux être libéral.

en tout état de cause, il est parfaitement anormal que soit moins bien payé en tant que salarié compte tenu de la clause d'exclusivité.

au delà de l'aspect financier, être salarié présente un certain avantage : l'assurance chômage.
mais est-t-il dans notre esprit d'entrer dans la vie active en pensant déjà aux hypothèses de sorties anticipées? question de point de vue (ex si tu souhaites faire un crédit, c toujours mieux d'être salarié sous CDI avec un fort revenu :idea: )

il y a bcp d'élément qui te permettent de pencher d'un côté ou de l'autre: en réalité tout dépend de ton plan de carrière si tu en as un

   

de boflos   le Mar 23 Aoû 2005 13:30

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Je suis d'accord que tout dépend du plan de carrière.

En effet, pour moi l'avantage essentiel d'exercer en libéral est de pouvoir avoir sa clientèle personnelle.

Sinon, il y a de nombreux inconvénients : pas de chômage, paiement des charges sociales, tenue d'une comptabilité, fiscalité moins avantageuse que le salariat, aucun avantage social (pas de RTT, pas de participation ni d'intéressement, ...).

Dans certains cabinets (en fait, ceux qui ont une certaine taille), l'avocat est comme un salarié (il travaille beaucoup, sous la houlette d'une hiérarchie et n'a pas le temps de développer sa clientèle perso) tout en ayant tous les inconvénients du libéral, du coup c'est l'arnaque.

Dans cette hypothèse, il vaut mieux, largement, être salarié.

En revanche, dans un cabinet de taille plus réduite, ou alors qui a une politique autre, et dans lequel il est possible de développer une clientèle perso, il vaut mieux être libéral.

   

de boflos   le Mar 23 Aoû 2005 13:32

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sheppard a écrit :en tant qu'avocat salarié je toucherai (meme si ce n'est pas l'essentiel,j'entends bien)presque 40% de moins qu'en libéral.!!.(ca me parait énorme cette différence!)



Cette différence tient au fait qu'en libéral, l'avocat paie ses charges lui-même.

   

de deidi95   le Mar 23 Aoû 2005 15:05

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oui je suis tout à fait d'accord avec toi

dans les grosses structures, il est quasi impossible de développer sa clientèle .... mais tu gagnes en formation. de ce point de vue aucun avantage à être libéral.

en revanche,sur la question des avantages fiscaux quand tu es salarié . . . :?: pas sûr

   

de boflos   le Mar 23 Aoû 2005 16:11

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Oui, c'est sur que les avantages fiscaux ne sont pas criants.

Cela dit, un salarié bénéficie des abattements de 10% pour frais pro et de 20%.

Un libéral est soumis aux frais réels (et pour arriver à déduire l'équivalent de 10%, il faut y aller, sauf à frauder....) et les 20% il ne les a qu'à condition d'adhérer à un CGA; ce qui est bien sûr payant.

Et la déclaration d'impôt est plus difficile et plus pénible à faire pour un libéral (sauf si c'est le CGA qui la fait, et encore une fois c'est payant).

C'est pas grand chose, mais c'est assez pénible à la longue: garder les factures des repas le midi, etc.

   

de boflos   le Mar 23 Aoû 2005 17:56

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Evidemment, tout dépend des cas.

Mais pour qqn comme moi (et je ne pense pas être un cas exceptionnel), qui suis débutant et travaille dans une assez grosse sutructure à Paris, la déduction s'arrête à :
- la carte orange
- les repas du midi (une fois enlevé la franchise de 4,10€, il reste plus grand chose)

Eventuellement qqs livres de temps en temps.

Difficile de faire passer en totalité un ordi, dès lors que je travaille tte la journée ds un bureau avec un ordi fourni par le cabinet.

Un des seuls moyens (discrets) est de faire passer sous couvert de repas avec des clients des repas pris avec des amis.

Par ailleurs concernant la voiture, je doute que tout ce que Pierrot a dit soit déductible, sauf s'il s'agit d'une voiture exclusivement affectée à usage professionel.

Il est certes tentant de tout déduire, le seul risque étant un contrôle fiscal. Mais si celui-ci arrive effectivent, ca devient moins drôle.

   

de boflos   le Mar 23 Aoû 2005 18:46

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OUi, bien sûr, quand je disais que tout n'était pas déductible pour la vouiture, je parlais pas forcément du type de dépense, mais du montant.

Pour l'achat, il faut amortir, au prorata de l'utilisation professionnelle.

Il faut aussi proratiser l'essence, et éventuellement les autres dépenses (bien garder les factures).

Mais le fisc est assez sévère : quand on pense que les frais de repas sont déductibles depuis qqs années seulement; et qu'il n'est pas permis de déduire les costumes (seulement la robe).

C'est pour cela que j'envie la déduction sans justification de 10% dont bénéficient les salariés.

Pour ma part, je m'ennuie à tout calculer et conserver les justificatifs, et je ne crois pas atteindre 10%.

   

de sheppard   le Mer 24 Aoû 2005 10:35

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C'est vrai que je n'avais pas pensé tt de suite aux "difficultés"(frais de comptabilité notamment) en matière de déclaration fiscale lorsqu'on est sous le régime libéral...

Je me dis aussi qu'avec les systemes de participation,d'interessement ou d'épargne salariale instaurés ds le cabinet..j'arriverais peut etre au même montant qu'une retrocession libérale..

bref,il faut encore peser le pour et le contre...

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