LE FORUM DES MEMBRES DU VILLAGE

Bonjour à tous,

Je ne sais si c'est le bon endroit pour ce post, mais je me lance.
certains d'entre vous ont peut être vécu ou vivent en ce moment même des périodes plus ou moins longues de chomage. J'aimerais savoir sans indiscrétions:
- comment vous l'avez vécu au jour le jour
- quels moyens avez vous mis en oeuvre pour en sortir. Quelle stratégie de recherche d'emploi ou de formation avez vous utilisé?

Je vois avec quelque peu d'effroi une telle période se rapprocher de ma personne, et j'aimerais connaître vos expériences, si cela est possible.

Bonjour,
je pense qu'il ne faut pas se plier aux règles de l'Apec ou de l'ANPE notamment au niveau des lettres et des CV.
Ils sont trop loin du monde juridique du travail. Je suis très remonté contre ces organismes mais pas contre leurs intervenants extérieurs.Il faudrait un bon coup de balais et conserver ces institutions en intéressant leurs personnels aux résultats.
Cordialement

par les règles de l'APEC en matière de lettres et CV ?
Quelles sont les règles qu'ils préconisent ?
Et en quoi sont-ils loin du monde du travail juridique ?
Je vous pose la question car je pensais poser un jour de congé un de ces 4 pour aller faire un tour à l'apec justement ...

Bonjour à tous,

Pour moi, le chômage, ce n'est ni plus ni moins qu' un cancer de l'esprit.

Les symptômes, docteur ? Perte des repères sociaux et temporels, inexistence sociale, égocentrisme de protection, sensation d'impuissance, d'être flouée et bloquée alors que "les autres" deviennent haîssables, "eux" qui évoluent, progressent, vivent, tandis que, chômeuse, je suis un rat qui tourne dans sa cage ...

Et vous, comment le vivez-vous ?

ça doit pas être très positif tout ça pour SRVJ qui n'a même pas encore reçu sa lettre de licenciement ...
Moi je ne peux que lui envoyer des encouragements et lui dire qu'heureusement beaucoup de gens en sortent grandis !
On peut aussi peut-être voir le chômage comme une occasion de rebondir et de ne pas s'encrouter dans un poste, non ?

ça doit pas être très positif tout ça pour SRVJ qui n'a même pas encore reçu sa lettre de licenciement ...
Moi je ne peux que lui envoyer des encouragements et lui dire qu'heureusement beaucoup de gens en sortent grandis !
On peut aussi peut-être voir le chômage comme une occasion de rebondir et de ne pas s'encrouter dans un poste, non ?

Je précise qu'il ne s'agira a priori pas de licenciement, mais plutot de fin de contrat à durée déterminée...
Il est vrai que marianne y va fort, trés fort même, mais malheureusement, il y a du vrai dans ce qu'elle dit.
Je sens que ça va être dur. C'est pourquoi je tâche de trouver avant la fin de mon contrat.

Quand au fait qu'on puisse se sortir grandi de cette période, je partage également cet avis. Une période de chomage est peut être préférable à un emploi dévalorisant, contraire à tous ses principes et valeurs morales. Aprés, évidemment économiquement et financièrement, c'est trés peu positif, mais il faut espèrer que ce sera temporaire.

Bref, il faudra du courage, c'est certain.

Une période de chomage est peut être préférable à un emploi dévalorisant, contraire à tous ses principes et valeurs morales.

Oui c'est exactement ce que je voulais dire car c'est ce que je ressens actuellement ... alors parfois je me dis qu'un licenciement m'aiderait peut-être à change les choses ...
Mais c'est vrai qu'un licenciement avec indemnités, allocations chômage etc ... est très différent d'une fin de CDD, voire des conséquences d'une démission ou d'une inactivité post diplôme. La question financière est souvent primordiale !
Quant à Marianne, je trouve également que sa descritpion est très réelle et c'est sûrement celle d'entre nous qui est le mieux à même de parler de cette période, cela dit j'ai eu peur que ça ne vous plonge dans une profonde terreur SRVGH !

Et puis j'ajouterai, qu'on parle souvent de la difficulté à trouver un emploi de juriste, mais peu de la difficulté qu'il y a à l'occuper et à le garder. Le fait que le marché soit si tendu a pas mal d'effets pervers, notamment en termes de turn over potentiel qu'on vous met souvent sous le nez. ("vous savez, des profils comme les votres, il y en a des tas qui attendent à la porte, et ils seraient prêt à accepter moins que ce qu'on vous donne... )
je pourrais ajouter également l'incompréhension totale du travail du juriste, qui selon l'avis commun ne produit rien, mais empêche de tourner et de produire en rond. Enfin il y a la réputation de psycho rigides qu'on aime à nous coller bien trop souvent.

Ce que j'ai vécu lors de cette expérience professionnelle de trois années (dans une collectivité locale), comportait peu de points positifs directs. J'aime à penser qu'avec un peu de recul et de philosophie je pourrai en tirer des enseignements positifs pour la suite. Notamment en termes de compréhension du monde du travail et de la nature humaine en général. (ce qui ne laisse pas de m'inquiéter, d'ailleurs, voyez, Bush va être réélu.)
Tenez, maintenant que je suis lancé, je pense également, que cette expérience m'aura appris qu'on valorise parfois dans nos métiers, plus souvent l'aptitude à communiquer et à paraître que la réelle compétence technique, dont l'appréciation est souvent faussée si les appréciateurs ne sont pas au niveau.

Une période de chomage idéalement devrait me permettre d'une part de récupérer un peu par rapport à tout ça, de me reforger un bon moral, puis j'espère de savoir plus précisément ou et avec qui je ne veux pas travailler. Une première expérience peut également servir à ça, déterminer que plus jamais on ne voudra travailler dans telle ou telle type de structure avec tels ou tels profils de responsables.
Bon je cesse là.

Merci à tous de vos témoignages en tous cas.

Désolée de heurter la sensibilité de certains lecteurs. Admettons que les aspects par moi ressentis sont les plus dramatiques de la situation, et qu'il y en a certainement beaucoup d'autres moins désagréables.
Nul doute, par exemple, qu'un chômeur échappe au harcèlement moral que vivent bon nombre de salariés.
Mais toute situation malsaine vécue sur la durée, qu'il s'agisse de harcèlement au travail, de chômage ou de maladie, marque profondément l'individu.
Cordialement.

Désolée de heurter la sensibilité de certains lecteurs. Admettons que les aspects par moi ressentis sont les plus dramatiques de la situation, et qu'il y en a certainement beaucoup d'autres moins désagréables.
Nul doute, par exemple, qu'un chômeur échappe au harcèlement moral que vivent bon nombre de salariés.
Mais toute situation malsaine vécue sur la durée, qu'il s'agisse de harcèlement au travail, de chômage ou de maladie, marque profondément l'individu.
Cordialement.

Tout à fait d'accord, mais, je veux croire qu'on peut récupérer.

Mais sans indiscrétion aucune, marianne, qu'elle est ton histoire pour que tu sois amenée à parler de la sorte?