Erick a écrit :aiki a écrit :Catégorie : jeveutravayersijéenvieenfesansequejeveu![]()
Sinon plus sérieusement, je ne sais pas
Vu que les textes sont pas clairs je crois que je vais créer sous forme de SAS une étude de notaires avec un cabinet d'avocats que je recruterai niveau DEUG. Et pour mes clients les plus fortunés je proposerai des prestations de chirugie esthétique qui seront réalisées par des étudiants en CAP Boucherie.
PIs comme ça va super bien marcher, je ferai côter le tout en bourse.
Erick a écrit :Aiki a écrit :
Mais Cécile, je ne vous répondais pas, je m'adressais à Pierre de OLIVEIRA ! De plus je ne dis pas que "l'activité telle que vous l'avez énoncé est illégale"...
Avant d'être agressive lisez bien les fils et vérifiez qui répond à qui.
Je terminais le message que vous avez cité en précisant : "Sachant qu'un alinéa spécifique est consacré dans la loi de 1990 aux professions règlementées, je vous laisse apprécier a contrario, comme cela a déjà été suggéré dans ce fil..."
Or, si je ne m'abuse, les experts comptables appartiennent bien à une profession réglementée non ?
Cdt
cecile a écrit :Je ne comprends pas pourquoi prendre l'exemple des experts comptables pour répondre à Pierre de Oliveira qui n'a jamais évoqué cette profession....
cecile a écrit :Mais je dois être bête.....
cecile a écrit :Pour vous répondre oui les experts comptables font partie d'une profession réglementée soumise à un Conseil de l'ordre et une déonthologie très stricte.
Leur monopole se situe au niveau de la tenue de la comptabilité et l'établissement des liasses fiscales pour autrui.
Erick a écrit :cecile a écrit :Je ne comprends pas pourquoi prendre l'exemple des experts comptables pour répondre à Pierre de Oliveira qui n'a jamais évoqué cette profession....
Parcequ en droit, les exceptions sont d'interprétation stricte. Or, dans le texte de la loi, il y a une dérogation expressément prévue pour les "professions réglementées", dont les experts comptables qui sont autorisés à effectuer des prestations juridiques si elle sont l'accessoire d'une prestation comptable.
Je répondais à Pierre OLIVEIRA avec l'exemple des experts comptable qui devait être interprété "a contrario" ... comme indiqué dans mes messages précédents.
En clair, mon raisonnement éait : si vous appartenez à une profession règlementée vous pouvez sous certaines conditions rédiger des consultations et actes sous seings privés. A contrario, si vous ne faites pas partie d'une profession règlementée, vous ne le pouvez pas.cecile a écrit :Mais je dois être bête.....
Non juste un peu trop sur la défensive... du coup vous lisez les messages un peu vite et voyez le mal partout...
cecile a écrit :Pour vous répondre oui les experts comptables font partie d'une profession réglementée soumise à un Conseil de l'ordre et une déonthologie très stricte.
Leur monopole se situe au niveau de la tenue de la comptabilité et l'établissement des liasses fiscales pour autrui.
Ca c'est de l'info
PS : déontologie, il faut pas de "H " après le "T", surtout quand elle est très stricte![]()
![]()
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Erick a écrit :Moi je veux bien, mais encore une fois, l'article 56 de la loi de 1971 dispose :
Article 56
Modifié par Loi n°90-1259 du 31 décembre 1990 art. 26, art. 67 (JORF 5 janvier 1991 en vigueur le 1er janvier 1992).
Les avocats au Conseil d'Etat et à la Cour de cassation, les avocats inscrits à un barreau français, les avoués près les cours d'appel, les notaires, les huissiers de justice, les commissaires-priseurs, les administrateurs judiciaires et les mandataires-liquidateurs disposent concurremment, dans le cadre des activités définies par leurs statuts respectifs, du droit de donner des consultations juridiques et de rédiger des actes sous seing privé pour autrui.
Je pense que pour le conseil juridique et la rédaction d'acte sous seing privé, à titre principal (et non accessoire) cette liste est limitative
POur le conseil juridique et la rédaction d'acte à titre accessoire, soit vous appartenez à une profession réglementée, soit il faut un agrément donné par arrêté ministériel, non pas individuellement, mais pour toute la profession concernée.
Cordialement,
Max1973 a écrit :Pierre, a mon sens votre interpretation ne tient pas compte du 5e alinea de l'article 54:
5° S'il ne répond en outre aux conditions prévues par les articles suivants du présent chapitre et s'il n'y est autorisé au titre desdits articles et dans les limites qu'ils prévoient.
Les conditions se trouvent a l'article 55 (assurance) et les autorisations et limites aux articles 56 a 66. Ces dernieres etablissent donc une liste limitative de personnes habilitees.
Deshayes a écrit :Je me posais une question.
Si le conseil juridique est rémunéré à la commission de succès, ne pourrait-on pas considérer que ce conseil juridique est légal car il est conforme aux objectifs premiers de la loi?
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