Forum : Emploi et carrière

Sujet : Association nationale des Docteurs en droit (ANDD) : rapport

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Mon avis sur le doctorat

de ch.   le Jeu 16 Sep 2004 22:01

  • ch.
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Bonjour,

Je comprends diffiicilement le choix des étudiants de se lancer dans trois années de thèse...

Le titre de docteur est essentiellement reconnu dans le milieu universitaire (encore qu'il est possible d'enseigner à l'université sans ce titre). Se lancer dans une thèse, c'est déjà entrer dans un cercle de lutte pour la reconnaissance.

La réflexion sera essentiellement théorique et focalisée sur un thème précis. Cela exclut non seulement la pratique (source de revenus), mais également la perennisation des connaissances acquises jusque-là.

En outre, pas besoin d'un doctorat pour exploiter ses talents d'écriture. Je trouve beaucoup plus judicieux, après un ou deux troisième cycle, de publier des articles dans les revues juridiques voire sur des sites spécialisés sur Internet.

Enfin, je considère tout à fait anormale la dérogation accordée aux docteurs pour l'obtention du CAPA. La formation au CRFPA est capitale pour exercer avec efficacité la profession d'avocat (déontologie, procédures, stages etc.). Accorder cette dérogation, c'est admettre que les docteurs ont le génie de la pratique alors que leur choix s'est porté sur la théorie ; c'est oublier également que trois années les ont éloignés de la pratique et de la maîtrise des différentes matières. A mes yeux, cette dérogation est une atteinte au titre d'avocat qui est un praticien et non un théoricien ! Il apparaît également comme une voie de secours pour beaucoup de docteurs, ce qui, une fois de plus, paraît démontrer l'inutilité de ce cursus. Après avoir effectué des stages au sein de cabinets d'avocats parisiens, je n'ai pas entendu un seul associé préférer un docteur en droit à un titulaire de 3ème cycle essentiellement. Ecrire, c'est bien, mais est-ce que ça rapporte ? Clairement, pas grand chose.

   

de mathild   le Jeu 16 Sep 2004 23:07

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Bonsoir cherichoume,

Je comprends difficilement le choix des étudiants de se lancer dans trois années de thèse...


3 années, vous êtes optimiste!

Je me lance cette année, après avoir mûrement réfléchi. Pourquoi? Parce que pour ce que j'en ai vu, j'ai adoré la recherche- en licence, j'avais adoré le mini-mémoire de40 pages que j'avais fait en droit comparé, en maîtrise, pareil pour celui de droit des relations eco internationales, et alors je vous dit pas, le mémoire de dea, ce fut l'éclate totale! lol -) Alors oui, malgré toutes les incertitudes, je me lance, parce que j'aime mon domaine de recherche, que j'ai envie de voir si je suis capable de surmonter toutes ces futures difficultés intellectuelles, et si j'ai assez de force de caractère pour mener mon projet à bien. Pour en avoir discuté avec pas mal de monde, je crois d'ailleurs que la thèse est autant un défi moral qu'intellectuel.

La réflexion sera essentiellement théorique et focalisée sur un thème précis. Cela exclut non seulement la pratique (source de revenus), mais également la perennisation des connaissances acquises jusque-là.


Effectivement, il s'agit plutôt de développer le côté théorique! Pour autant, je ne pense pas que nous soyons pour autant déconnectés de la pratique que bcp l'affirment. Pour ma part, mon sujet touchant au droit des contrats internationaux, une grande part de mon travail va consister à étudier ce qui se fait en pratique. Alors d'accord, je serai dans une position d'observatrice, ce n'est pas pareil. Mais je compte bien continuer à faire des stages en même temps- voire même trouver un jour peut etre un vrai travail dans un domaine juridique (vu que j'ai pas d'alloc de recherche, je devrai travailler de toutes façons, alors...)! En ce qui concerne la focalisation sur le domaine précis, je ne suis pas d'accord. J'en ai justement discuté avec une prof qui me disait qu'on est au contraire conduit à étudier des matières très diverses. Par ex., en ce qui me concerne, je vais devoir me pencher serieusement sur le droit des contrats anglais et US- ce qui n'est pas mon domaine de base.

En ce qui concerne la dispense, cela ne me choque pas spécialement. je crois que la pratique vient en pratiquant ;-) et que le docteur en droit n'est pas plus engaupe (est ce une expression typiquement de chez moi, ou est ce compris en dehors de la franche-comté et de la bourgogne?) que le titulaire de dess et doit bien finir par acquérir la pratique. Sans compter que je ne sais pas si bcp de docteurs utilisent cette dispense, en raison du montant de l'inscription notamment.

Enfin, en ce qui concerne la contradiction recherche/ pratique et université/avocat. J'aime bcp la recherche, mais je ne suis pas sure d'avoir envie d'etre universitaire à l'issue de ma thèse (ça tombe bien, y aura pas de postes! :lol: ) Et malgré mon gout honteux pour la thèorie, j'ai adoré les stages que j'ai effectués. On peut avoir plusieurs gouts et centres d'interets.

A propos de l'interet du doctorat: http://www.lamy.fr/pdf/revuediplome/Actu_1_DIP10.pdf


Ecrire, c'est bien, mais est-ce que ça rapporte ? Clairement, pas grand chose.


Ca apporte la satisfaction d'avoir écrit, ce n'est déjà pas mal je crois :D Matériellement, ça n'apporte pas grand chose je pense. En même temps, vu l'état actuel du marché de l'emploi, foutu pour foutu, je vais faire ce que j'aime et prendre le risque de faire une thèse!
Dernière édition par mathild le Jeu 16 Sep 2004 23:27, édité 1 fois.
"Faut dire t'es pas non plus une cérébrale, tu croyais qu'un stéréotype, c'est un mec avec un walkman" (Aldebert)

   

de mathild   le Jeu 16 Sep 2004 23:12

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Petite question (vous allez me trouver "nouille" mais pas grave ) : les résultats ci dessus cités correspondent bien à l'appréciation de ces 3ème cycles dans le monde des affaires, c'est ça?


Alcée, une brillante docteure en droit, à la thèse de laquelle on m'a conseillé de me reporter deux fois en 15 jours, ne peut pas être nouille voyons!!! :roll: :D
"Faut dire t'es pas non plus une cérébrale, tu croyais qu'un stéréotype, c'est un mec avec un walkman" (Aldebert)

   en ce qui concerne la dispense...

de susanou   le Jeu 16 Sep 2004 23:49

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"Enfin, je considère tout à fait anormale la dérogation accordée aux docteurs pour l'obtention du CAPA. La formation au CRFPA est capitale pour exercer avec efficacité la profession d'avocat (déontologie, procédures, stages etc.). Accorder cette dérogation, c'est admettre que les docteurs ont le génie de la pratique alors que leur choix s'est porté sur la théorie ; c'est oublier également que trois années les ont éloignés de la pratique et de la maîtrise des différentes matières. A mes yeux, cette dérogation est une atteinte au titre d'avocat qui est un praticien et non un théoricien !"


cherichoume, j'étais un peu étonnée de lire de tels propos...
:roll: pourquoi un tel regard des docteurs en droit? que je sache les docteurs en droit n'ont pas comme but automatique de devenir avocat (quoique je reconnais q certains étudiants, découragés face aux échecs lors du concours d'entrée, puissent choisir cette voie...).

La thèse est un long et dur travail ... Après 4 ans de travail, j'ai réussi à atteindre mon but, avoir mon doctorat !! mais, je reconnais que j'ai eu parfois des doutes, voire de la peur de ne pas pouvoir arriver. Je n'imagine pas le travail que ces étudiants (découragés pour le concours) auront à fournir.. comment faire une thèse alors qu'on n'est pas passionné par le sujet? :cry:

En ce qui concerne les dispenses: que je sache les docteurs en droit n'ont pas directement le CAPA (ils ont l'examen à préparer... et ils auront même tous les cours à faire en 2005)... De plus, une majorité de docteurs ne passent pas cet examen en candidats libres, sinon qu'ils suivent bien les cours et font m^me les stages (pas obligatoires pour eux)....
:?: Ma question est: pourquoi un étudiant ayant travaillé 3, 4 ans ( voire souvent plus), n'aurait pas le droit d'être dispensé de concours d'entrée ? Comment justifier donc l'ancienne double dispense DESS et DEA?

Une dernière question : la pratique est certes un travail différent de la réflexion théorique: mais est-il pourtant moins méritant l'étudiant qui réfléchit au droit à côté de celui qui le révise sans forcément l'appliquer (cas des étudiants d'IEJ) ?

   Re: Association nationale des Docteurs en droit (ANDD) : rap

de aiki   le Sam 27 Nov 2004 18:05

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alcee a écrit :Des nouvelles de l'association française des Docteurs en droit suite à la dernière rencontre des membres. Pour tous ceux qui veulent avoir le compte-rendu, dites le moi en MP (2p. de compte-rendu assez succint).
Un problème de taille soulevé : le titre de Docteur en droit serait donné à des bac+5 suite à la réforme LMD (actuellement point en débat). L'asso veut et va agir contre cela, bien sûr.

A++

Alcée


Y aurait-il du nouveau :?:

   Association française des docteurs en droit

de Valory   le Ven 10 Déc 2004 20:04

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Bonjour,

Administrateur de l'Association française des docteurs en droit (AFDD), je suis en particulier rédacteur en chef de la "nouvelle" revue de l'AFDD, "Droit & Economie", dont le premier numéro est paru en mai dernier. Le second vient de paraître.
Cette revue est bien évidemment envoyée aux membres de l'AFDD, mais est également largement diffusée dans les facultés de droit, l'objet étant de faire connaître l'association et ses différentes actions.
Le premier numéro de cette revue était entièrement consacrée à la "modernité du doctorat en droit" et abordait la question de l'intégration des docteurs en droit dans le monde du travail extra-universitaire.

L'AFDD, depuis l'élection à sa tête du président Jean-Marie Coulon, premier président honoraire de la cour d'appel de Paris, a été fortement redynamisée : relance de la revue, édition d'un annuaire annuel, création d'un groupe de travail sur le doctorat en droit, organisation régulière de conférences, ouverture d'un site internet (www.afdd.fr) actuellement en cours d'élaboration, délégations régionales un peu partout en France, meilleure communication...

Après quelques années de relative discrétion, l'objet est clairement de regagner une notoriété perdue (ce qui prendra un peu de temps) afin de défendre au mieux le prestige et les intérêts des docteurs en droit.

Si vous êtes intéressé par les activités de l'AFDD, n'hésitez pas à nous contacter, notamment pour découvrir la revue :
contact@afdd.fr
01 42 96 05 02

Stéphane Valory

   

de diana   le Ven 10 Déc 2004 20:47

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ma question : avez vous du boulot car je sais que les docteurs ont du mal et se dirigent souvent vers le CAPA car ils trouvent rien mais avocat s'est pas mieux!!!!

   j'aurais aussi aimé...

de susanou   le Sam 11 Déc 2004 12:48

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... connaître vos expériences.

Moi, je suis docteur en droit et je me tourne vers le CAPA (du fait bien sûr du manque de débouchés pour les docteurs, jugés trop universitaires...)

J'espère que le parcours pour trouver un emploi sera moins long avec le CAPA en poche... Mais, vous semblez dire le contraire... :cry:

Alors, que faut-il faire pour trouver en boulot comme juriste ???? :cry: ::| :cry:

   

de Marc-Aurel   le Sam 11 Déc 2004 13:39

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Ne soyez pas trop inquiete... Je vous renvois à un sondage d'une revue sérieuse :

[quote="Guillaume2"]Bonjour à tous,

De passage sur ce forum, j’ai été surpris par certaines remarques sur le doctorat de droit. Certes, il y a doctorat et doctorat (certaines thèses historiques, très théoriques, trop longues ou bâclées peuvent susciter légitimement les réticences des employeurs)… mais le titre reste pour bcp de gens prestigieux (même dans les gros cabinets où ceux qui l’ont le mettent en avant…) et, dans un contexte d’européanisation, ce phénomène ne devrait pas diminuer (les doctorats en Grande-Bretagne, en Allemagne ou en Italie sont des titres très prisés). Ce n’est pas uniquement le sésame pour devenir professeur d’université – chercheur; en effet, dans les organisations internationales, c’est souvent une condition pour intégrer l’encadrement supérieur. Quant au secteur privé, certains peuvent certes se méfier du côté peu opérationnel de certains thésard théoriciens mais il ne faut pas généraliser… En effet dans le supplément hors-série (début 2004) de la revue professionnelle Décideur Juridiques et Financiers (bible très sérieuse des cabinets d’avocats d’affaires et des directions juridique des grosses boites, que l’on ne peut soupçonner de complaisance à l’égard de la fac et qui est spécialisé dans les classements de cabinets et de banques…) consacré aux formations juridiques, est présentée une enquête sur l’opinion des employeurs (sondage réalisé auprès des cabinets d’affaires et grandes entreprises) sur les diplômes. Eh bien le doctorat s’en sort plus que bien!
Opinion :
- peu satisfaisante 15%
- satisfaisante : 14%
- très satisfaisante : 46%
- exceptionnelle : 25 % (un des meilleurs taux…)
Cela étant, cela ne change rien au fait que le marché du travail est atone et que c’est difficile pour tout le monde….

Cordialement[/quote]

Je rajouterai qu'un numéro du Monde supplément Economie d'Octobre rendait compte des statistiques du CEREQ sur l'emploi des jeunes diplômés deux ans après l'obtention du diplôme. Pour les docteurs en sciences humaines, économie et droit, 92 ou 93% ont un emploi de niveau cadre sup (fonction publique et professorat compris). Bon, il reste 7 ou 8%, pour qui c'est peut être moins drôle mais cela reste qu'une minorité.

   Vous avez raison...

de susanou   le Sam 11 Déc 2004 18:07

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Marc Aurel,

Je vous remercie avant tout pour votre remarque... en relisant mon post, je me rends compte qu'on peut croire que je suis déçu de mon doctorat en droit, par rapport aux débouchés qu'il offre. En fait, je suis plutôt déçue de la situation de précarité de l'emploi qui doivent affronter les JD en ce moment (bac + 5 ou bac + 8 ) .

En fait, dans le message précédent, je voulais avant tout montrer mon étonnement face au pessimisme de Diana, lorsqu'elle affirmait ...

avez vous du boulot car je sais que les docteurs ont du mal et se dirigent souvent vers le CAPA car ils trouvent rien mais avocat s'est pas mieux!!!!


Mais, au contraire de ce qu'on aurait pu conclure de mon précédent message, je considère le doctorat comme un atout dans la recherche d'emploi !! :D

Dans un ancien post, je défendais d'ailleurs la qualité du doctorat en droit, lorsque d'autres membres du forum se posaient la question de la nécessité du maintien de la dispense pour les docteurs en droit.

pourquoi un tel regard des docteurs en droit? que je sache les docteurs en droit n'ont pas comme but automatique de devenir avocat (quoique je reconnais q certains étudiants, découragés face aux échecs lors du concours d'entrée, puissent choisir cette voie...).

La thèse est un long et dur travail ... Après 4 ans de travail, j'ai réussi à atteindre mon but, avoir mon doctorat !! mais, je reconnais que j'ai eu parfois des doutes, voire de la peur de ne pas pouvoir arriver. Je n'imagine pas le travail que ces étudiants (découragés pour le concours) auront à fournir.. comment faire une thèse alors qu'on n'est pas passionné par le sujet?

En ce qui concerne les dispenses: que je sache les docteurs en droit n'ont pas directement le CAPA (ils ont l'examen à préparer... et ils auront même tous les cours à faire en 2005)... De plus, une majorité de docteurs ne passent pas cet examen en candidats libres, sinon qu'ils suivent bien les cours et font m^me les stages (pas obligatoires pour eux)....
Ma question est: pourquoi un étudiant ayant travaillé 3, 4 ans ( voire souvent plus), n'aurait pas le droit d'être dispensé de concours d'entrée ? Comment justifier donc l'ancienne double dispense DESS et DEA?

Une dernière question : la pratique est certes un travail différent de la réflexion théorique: mais est-il pourtant moins méritant l'étudiant qui réfléchit au droit à côté de celui qui le révise sans forcément l'appliquer (cas des étudiants d'IEJ) ?


J'ai certes déjà entendu dire des docteurs que leur parcours reste trop universitaires..
Mais, je suis fière d'avoir soutenu ma thèse car il s'agissait d'un travail certes long, mais intéressant. De plus, je crois que l'obtention d'un doctorat exige beaucoup de rigueur, de persévérance et d'organisation.
Et celles-ci sont des qualités appréciées par la plupart d'employeurs. Et je crois que les pourcentages de votre article confirment cette tendance.

Certes, je me tourne vers le CAPA mais cela s'explique avant tout du fait que j'ai abandonné l'idée de travailler dans la fonction publique en tant que contractuel (vu le salaire), et je voulais étendre mon champ d'action dans le secteur privé (entreprises, cabinets), à travers l'obtention du CAPA

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