LE FORUM DES MEMBRES DU VILLAGE

Plutôt que de poursuivre dans un démarche où on ne fait que se plaindre je vais lancer une idée....Les juristes sont t-ils trop payés ????? En d'autres termes si il était prouvé qu'une baisse sensible du salaire de juriste d'entreprise boosterait les embauches seriez vous okay ? Si on passait de 2500 euros brut à 2000euros brut par exemple(certes certain y sont déjà mais pas tous). Je sais j'y vais fort mais il faut aussi parfois proposer des sacrifices....

à mon avis, ce n'est pas cela qui créera les postes qui manquent à ceux qui cherchent. le problème comme on l'a déjà écrit est que le besoin d'un juriste en permanence dans une entreprise suppose que celle-ci ait une taille déjà significative, e qui restreint d'autant les possibilités de postes. la taille significative minimale pour moi doit être entre 500 et 1000 salariés car j'ai vu des entreprises à plus de 1000 salariés où le juriste était aussi le DRH et/ou le responsable des asurances, du contentieux voire le directeur administratif.

et je viens d'avoir les chiffres hier : savez-vous ce que cela repésente sur une région comme l'aquitaine où je suis ? 59 établissements ou entreprises de 500 salariés ou plus au 1/1/2002 (source INSEE). CQFD

Bonjour,

Aujourd'hui trouver un taff releve svt de la chance et (en tout cas pour ceux de ma promo de dess) très svt suite à un stage parfois très long.

Le pb maintes fois répété sur ce forum est que la fonction juridique est mal, voir pas du tout considérée dans notre société.
Effectivement qd on voit des multinationales avec une quinzaine d'usine dans le monde avoir 2 juristes , il ne faut pas chercher longtemps où est le pb.
Baissr les saalires ne sert aps à grand (pis moi je suis déjà à 2000 brut )

Par contre en fac, le taux de réussite au deug n'a pas vraiment varié ces dernières années enfin pour la fac où j'étais.
Mais je suis d'accord que la multiplication des 3èmes cycles dans des secteurs bouchés (ex PI avec des trucs farfelus au possible) est une abbération totale de nos chers grands professeurs.

Qaund je suis entrée en fac de droit, 20% de réussite en première année. J'ai choisi une filière spécifique pour me démarquer des autres, du coup magistère droit des affaires et DJCE. Après 3 ans de postes d'assistante juridique (avocat puis experts comptables et entre pas mal de petits boulots pour compléter) je file dans l'immobilier d'entreprise.

Oui ça me fait mal au coeur d'avoir investi dans une filière qui ne débouche sur rien, mais j'ai aussi décroché ce poste en immobilier parce qu'on le veuille ou non un employeur potentiel aime ce genre de formation qui conserve pour l'instant la réputation d'être difficile et de structurer l'esprit.

Alors peut-être faut-il rebomdir vers d'autres secteurs plus porteurs avant qu'il ne soit trop tard, et ne pas rester à se lamenter car visiblement l'emploi des juristes ne va pas franchement s'améliorer dans les années à venir. Le cas de JD est valable pour toutes les filières et ne s'en sortent que ceux qui persévèrent et savent s'ouvrir sur des domaines auxquels ils n'avaient pas pensé avant.

Je sais que la recherche est difficile et demande du courage. Je vous souhaite de trouver un boulot qui avant tout vous plaise vraiment.

à mon avis, ce n'est pas cela qui créera les postes qui manquent à ceux qui cherchent. le problème comme on l'a déjà écrit est que le besoin d'un juriste en permanence dans une entreprise suppose que celle-ci ait une taille déjà significative, e qui restreint d'autant les possibilités de postes. la taille significative minimale pour moi doit être entre 500 et 1000 salariés car j'ai vu des entreprises à plus de 1000 salariés où le juriste était aussi le DRH et/ou le responsable des asurances, du contentieux voire le directeur administratif.

C'est exactement là qu'est le problème parce qu'ensuite, selon les offres dont il peut avir connaissance, la personne qui va cumuler toutes ces fonctions va s'en décharger le plus possible pour se dégager du temps. Particulièrement si elle n'est pas juriste au départ.

Les besoins sont là, mais il s sont insuffisamment perçus et comblés. Certes, li y a des formations qui n'amènent pas à grand chose (je pense à un certain DESS Droit et genre dont je n'ai toujours pas compris l'objectif à part faire plaisir à son directeur...). Mais il faut à mon sens, jouer au moins sur ces deux leviers plutôt que de jouer sur le salaire.

Je ne dis pas cela pour maintenir ma rémunération mais parce que la rémunération est aussi un signe de la valeur ajoutée reconnue par l'entreprise à ses salariés.

ce que je voulais aussi dire et demontrer, c'est que si en aquitaine il n'y a que 60 entreprises environ sucpetible d'accueillir 1 juriste à temps plein ou même deux, le calcul est vite fait du besoin total en juristes au niveau du territoire national. il suffit ensuite de rapporcher ce chiffre approximatif du nombre de JD sortant chaque année sur le marché du travail et on aura la réponse.

oui c'est vrai qu'il faut de la chance dans sa recherche de boulot

La chance existe , je crois qu'il y avait une formule de Pascal qui indiquait qu'un métier plaisant était la chose la plus importante dans la vie mais que "seul le hasard en dispose". Il y en sans doute beaucoup de juristes qui n'ont jamais pu travailler dans leur métier. Blaise Pascal malgré son génie est mort couvert de dettes et a eu de longues périodes d'inactivité A Clermont dans mon année le major n'a même jamais travaillé. Le réseau facilite l'insertion. On peut être optimiste car chacun a son réseau s'il réfléchit bien. Exemple un avocat Turc peut avoir sa communauté etc . Un joueur de foot peut avoir une clientèle en droi du sport etc.
Cordialement